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CCG x 7 membres
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Rumeurs

x On aurait aperçu Jezabel faire une déclaration d'amour à un lampadaire suite à une soirée trop arrosée...
x Il paraît que le GDN (Gang Des Nains) composés de Renji, Caïn et Eto organiserait la contre-offensive pour prouver que ce qui est petit est très dangeureux.
x Apparemment, les dangereuses personnes que sont Clyde, Kohaku et Jezabel ont l'intention de créer une nouvelle religion, basé sur le St PapierBulle. Je n'en connais pas les détails, mais doit-on craindre pour nos vies?

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Code par MV/Shoki - Never Utopia


Bienvenue dans un Tokyo moderne plus dangereux que jamais...
 
Merci de privilégier les groupes Aogiri, CCG & Humains qui manquent cruellement d'effectifs à votre inscription!
Concernant les goules, on aimerait voir plus de rangs B & C, on rappelle que le rang de la goule ne fait pas sa force. ~
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On a beau ne pas être sourd, il y a toujours des malentendus [PV : Nise]

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Sam 2 Juil - 15:25

ft. Egao Nise E.

ft. Takano Akimitsu

「 A thorn in the shadow, preparing to act... 」

Peut-être que la plupart des gens n'aimaient pas la pluie. Peut-être bien même que c'était de par sa tendance à refroidir les ardeurs, les coeurs et réveiller les émotions plus lancinantes, plus mélancoliques. Mais Akimitsu lui l'appréciait pour de multiples raisons. Tout d'abord, la ville était plus calme le jour comme le soir quand les larmes du ciel gémissaient sur le sol. Ensuite, l'eau était une chose merveilleuse, qui apportait la vie aux plantes et aux fleurs. Pour cela il acceptait ses mauvais côtés. D'autant plus qu'enfin, elle masquait le bruit de ses pas.

En effet, il se devait d'être discret de par cette nuit agitée par le caprice du temps. Contre son dos, une poubelle qui n'avait pas été touchée depuis longtemps. Et en face de lui, l'entrée d'un parking sous-terrain abandonné, fabuleux repère pour ceux qui ne souhaitaient pas être dérangé. Cela faisait déjà quelques jours depuis Old Cat, et il n'était pas encore tout à fait remit de ses blessures. Sous le long manteau gris aux arabesques ébènes, derrière son gilet, une immense entaille parcourait son dos. Quand à son bras gauche, bien qu'il répondait à ses commandements, geignait encore un peu d'une fracture désormais passée.

Durant sa convalescence de quelques jours, où il s'était fait discret, il n'avait tout de même pas manqué de rester informer sur les agissements autour du quartier. C'est en allant dans un bar perdu dans des rues plus ou moins oubliées (et à raison, l'endroit étant spécialement réservé à ceux de leur espèce) qu'il entendit une discussion concernant un groupe de goules qui chasserait en groupe dans le District 9. Vraisemblablement, ils auraient un lieu où ils pourraient préparer leurs chasses et de ce qu'il avait comprit, des rumeurs tendaient à dire qu'ils tenteraient de rejoindre Aogiri.

Loin d'ignorer la menace que représentait l'organisation, autant pour les humains que pour les goules ne souhaitant pas d'une vie de chasse, de violence et de sang, qu'il commençait tout juste à rencontrer, il avait décidé de faire des recherches par lui même. Son objectif était de les empêcher de faire du mal à quiconque, et ce définitivement. Cinq soirées entières lui avaient été nécessaire pour suivre leur piste. Cette soirée était la bonne, car il avait repéré l'un des membres de ce groupe, ou en tout cas il en était presque sûr, et il avait réussi à le prendre en filature jusqu'à cet endroit. Maintenant, c'était le moment où jamais. Le Picasso était certains qu'il ne l'avait pas remarqué. Ainsi, une fois qu'il fut entré, il se faufila à sa suite.

Le rugissement de la pluie se mit à s'adoucir alors qu'il s'enfonçait dans la pénombre de ce lieu abandonné de tous...excepté des monstres dévoreur de chair qui y avaient trouvé refuge. Akimitsu s'adossa contre un pilier et jeta un oeil vers sa cible. La goule qu'il avait suivit s'était approché d'un groupe. Ils étaient désormais trois. De ce qu'il avait comprit, le "Gang" était désormais au complet. Chacun d'entre eux portait un masque particulier, qui ressemblaient à des lézards ou, en tout cas, des créatures à la peau écailleuse. Ils se saluèrent, en portant le poing au torse puis en passant la main devant le masque, quelque chose de commun dans un groupe de personnes aux bonnes relations, un moyen de se reconnaître également.

Quatre goules...était-il assez fort pour tous les éliminer? Il n'en était pas sûr. Peut-être qu'il avait l'atout de la surprise, et qu'ils ne semblaient pas vraiment sur leurs gardes, ou tout du moins il ne le montrait pas...mais trois goules était un grand nombre pour lui. D'autant plus qu'il ne connaissait ni leurs forces ni leurs faiblesses. En fait, il manquait cruellement d'informations sur ses ennemis à venir. Peut-être qu'il était trop tôt, il n'avait après tout même pas commencé à s'entraîner pour devenir plus fort et il voulait déjà jouer au plus malin. Que savait-il après tout?

...Il savait qu'ils étaient dangereux. Des souvenirs de corps dévorés, de propos méprisables, de cris de souffrance lui revinrent en tête. Prit d'un sursaut, réveillée par une tempête engloutit par sa volonté, des images se présentaient à lui, dans toute leur horrifiante réalité. Cela lui fit serrer les dents et il se décida. Perçant au travers de sa tenue, ses flammes étaient prêtes. Alors il commença à se pencher, préparé à sortir de sa cachette et surprendre les goules dans la pénombre avec une pluie de projectile.

Mais il ignorait, inconscient de tous les dangers de Tokyo, que la pluie pouvait aussi masquer la trace d'autres personnes. De ceux dont le regard s'était également porté sur le danger que représentaient ces serpents. Et qu'ils étaient bien plus prêt que lui à s'en prendre à eux. Ainsi il était prêt, ombre parmi les ombres, à s'attaquer à ce groupe. Habillé de son long manteau gris, de son gilet noir et de son t-shirt rouge à la phrase subtile, juchés au dessus d'un jean noir à la ceinture métallique et aux chaussures de jais également. Bien sûr, il portait son masque si indescriptible, aux traits étranges qui lui avaient valut son surnom, surnom qu'il ignorait d'ailleurs, n'étant pas au courant du fait qu'une fiche lui était réservée dans les archives du CCG.

Akimitsu s'apprêtait à passer à l'action, mais quelque chose allait faire en sorte que les choses ne se déroulent pas comme prévu, et loin de ce qu'il aurait put imaginer.
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Lun 11 Juil - 20:03
On a beau ne pas être sourd, il y a toujours des malentendus
Quand ta journée commence par se rendre compte une fois en bas de ton immeuble que tu as oublié tes clés et que tu es donc enfermé dehors, tu sais que ça va être bien. Ca va être très bien même. Bon après ce n'était pas comme si c'était la première fois que Nise se retrouvait dans cette situation, après tout il pourrait toujours défoncer la porte en revenant ou demander de l'aide au voisin. Voisin qui devait avoir une patience incroyable pour supporter une blondasse pareille à côté de chez lui sans porter plainte pour tapage nocturne ou autre. D'une certaine façon ça l'arrangeait qu'il ne se faisait pas encore mettre dehors vu qu'il ne saurait pas où aller ensuite. Après ça c'était une autre histoire. Pour le moment Nise allait avoir du pain sur la planche.

Effectivement le CCG avait reçu le signalement de goules qui se regroupaient actuellement pour une chasse dans le District 9, des goules qui également voulaient potentiellement rejoindre Aogiri. Le but de la mission serait d'en éliminer le plus possible mais aussi d'essayer d'en capturer une ou deux vivantes afin de les interroger sur leurs motivations, d'essayer d'avoir une piste concernant certains recruteurs de l'organisation de l'Arbre afin de les piéger et contrer l'influence de cette secte qui commençait à prendre beaucoup trop d'ampleur à Tokyo. Ils avaient l'occasion rêvée de faire le ménage parmi les goules potentiellement membres du groupe alors ils ne passeraient pas à côté. Nise avait été affecté à cette mission avec un petit groupe d'inspecteurs en plus d'être en collaboration avec la police pour aider à définir un périmètre de sécurité et boucler la zone qui servirait plus ou moins de boucherie, soit un parking souterrain abandonné de ce qui avait été dit à la réunion de la veille. Un espace restreint, un nombre de goules sur place inconnu,... ça allait être un joyeux massacre tout ça~

D'ailleurs il pleuvait aujourd'hui. A croire que le ciel lui-même avait compris qu'une tuerie se préparait. Une tuerie entre les humains et les goules, comme depuis toujours. Ca faisait vaguement sourire le blond d'ailleurs, de savoir que même le ciel semblait en deuil aujourd'hui. D'un autre côté il avait certainement l'air d'un rat mouillé ou d'un clochard à cause de ça, surtout vu sa tenue actuelle composée d'un sweatshirt, d'un vieux jean et de baskets qui avaient vu des jours meilleurs. A tout les coups on lui reprocherait ça une énième fois mais tant pis. Quand la blondasse avait la flemme rien ne la faisait changer d'avis. Et puis ça faisait partie de sa méthode de travail aussi; avoir l'air d'un sac pour mieux tromper la vigilance de l'adversaire, qui penserait avoir affaire au premier blaireau venu. Tout du moins jusqu'à ce que le bourreau ne brandisse sa hache pour trancher des têtes. Là en général on avait tendance à moins le sous-estimer.

Une bonne heure plus tard, Nise était en route pour le District 9 avec son groupe. Ils s'étaient regroupés au siège, où le blond en avait profité pour rassembler ses trois quinques; Demios, Guillaume Tell et Altaïr. Deux noms classes pour un nom de merde. En même temps la première était un héritage de sa famille et les deux autres il les avait juste nommées en référence à ce que ça lui évoquait, donc une légende historique européenne et un jeu vidéo. Donc oui il ne se foulait pas pour ça. Mais d'un autre côté Nise espérait n'avoir à utiliser que Demios. Si les deux autres entraient dans la bataille c'était souvent signe qu'il se retrouvait en difficulté. Mais il n'y avait pas de raison d'être en difficulté cette fois, tout de moins c'était ce qu'il pensait et espérait. Il savait gérer en solo de toute façon sinon on ne l'aurait pas envoyé sur cette mission. Il servirait à attirer l'attention pour couvrir les autres qui se chargeraient d'éliminer les goules qu'il ne massacrerait pas entre temps.

Une fois sur place, Nise ne put que constater la banalité de l'endroit. Juste un vieux parking souterrain, abandonné depuis un moment probablement. Le genre d'endroit parfait pour se réunir sans attirer de soupçons. Sauf que pas de chance cette fois, le CCG avait repéré la vermine qui venait s'y réfugier et allait l'éradiquer. Le but était désormais de bloquer toutes les issues afin d'intercepter les fuyards. A la connaissance du blond, la police avait déjà bouclé discrètement le périmètre, c'était désormais à eux de travailler. Fort de sa tendance à agir en solitaire, Nise décida de lui même de passer par l'entrée la plus sombre et la plus glauque, le tout sans prévenir qui que ce soit comme d'habitude. Avec sa mallette à la main il aurait presque pu se faire passer pour un type louche dealer de drogue. C'était plutôt pas mal comme couverture. Il pénétra donc dans les profondeurs obscures du parking désaffecté, son  éternel air niais collé au visage.

L'inspecteur marcha bien quelques minutes sous le plafond bas de l'endroit, naviguant au hasard entre les hauts piliers de béton. Il douta même à un moment croiser qui que ce soit ici, tout du moins jusqu'à ce que du mouvement attire son attention droit devant lui. Il s'arrêta net, laissant l'inconnu qui s'avérait être une goule approcher de lui. Du même coup Nise sentit du mouvement autour de lui, lui indiquant qu'il était désormais encerclé par plusieurs personnes. Il en déduisit que ces gens, ou ces goules plutôt devaient être des sentinelles qui empêchaient les intrus d'approcher. Le blond ne broncha pas lorsque la première d'entre elles s'approcha en arborant un air menaçant et il se contenta de sourire toujours de son air niais.

"Qu'est-ce que tu fous là bouffon?"

Nise ne répondit rien. L'autre goule approcha davantage, à peine à quelques centimètres de lui pendant que les autres semblaient l'encourager dans ses menaces.

"Tu me réponds le clochard? A moins que tu préfères que je t'ouvre le ven-"

Une phrase non finie, une pluie de sang qui s'abattait sur le goudron. La tête de la goule roula plus loin tandis que son corps s'affaissait au sol, baignant dans son propre sang. Bras levé, Demios au poing, Nise regardait toujours droit devant lui en souriant.

"Oups désolé, le coup est parti tout seul~"

Il se tourna ensuite vers les autres goules qui n'avaient pas réagi tout de suite et profita de l'effet de surprise pour en éliminer un maximum, faisant tomber les têtes dans une valse macabre. A vrai dire le blond ne laissa qu'une goule lui échapper, goule qui allait certainement prévenir ses pairs de la présence du CCG. Au moins en la gardant en vie, il pourrait justement trouver les autres. Demios appuyé sur son épaule, il se mit en route pour suivre son lapin blanc, laissant derrière lui un véritable carnage.

« “Beware the Jabberwock, my son!
The jaws that bite, the claws that catch!
Beware the Jubjub bird, and shun
The frumious Bandersnatch!”

He took his vorpal sword in hand:
Long time the manxome foe he sought—
So rested he by the Tumtum tree,
And stood awhile in thought.
And as in uffish thought he stood,
The Jabberwock, with eyes of flame,
Came whiffling through the tulgey wood,
And burbled as it came!

One, two! One, two! and through and through
The vorpal blade went snicker-snack!
He left it dead, and with its head
He went galumphing back. »
ft. Takano Akimitsu


Demios (parce que je l'avais dessinée alors autant que ça serve /PAN):
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Mar 12 Juil - 0:49

ft. Egao Nise E.

ft. Takano Akimitsu

「 Birds of prey starting the fire 」

Le coeur du Picasso palpitait. Un, deux. Un, deux. De plus en plus vite, comme un orchestre accélérant la cadence, alors qu'il commençait à sortir de la pénombre protectrice.Telles deux flammes, deux ailes embrasées, son Ukaku était prêt à mener sa besogne. Une fois qu'il aurait agit, il n'y aurait plus de retour en arrière possible. Il retirerait la vie de ces goules qui allaient lui faire face. Cependant...

Le retour en arrière était-il déjà impossible depuis qu'il était entré dans un périmètre qui s'était lentement refermé sur lui?

Au moment même où il comptait détendre les muscles de son dos, de manière à projeter son attaque sur ses adversaires qui n'avaient pas connaissance de sa présence, un cri lui glaça le sang. Répercuté par les parois, par cet espace vide et pourtant refuge de goules qu'il voyait à présent, plus à côté...deux, trois, quatre de plus. Combien étaient-ils?! La question s'éclipsa alors même que le cri qui avait couvert même les plaintes de la pluie se dissipait, remplacé par une très mauvaise impression. Puis soudain, un autre cri, peut-être même plusieurs il ne savait plus trop.

-Les colombes! Les colombes sont ici!

La panique. Des ombres fuyant en tout sens, d'autres s'enfonçant pour rejoindre l'origine des cris. Des kagune se dépliant, puis quelqu'un passa à côté de lui. Sûrement un lâche, quelqu'un qui n'avait pas prévu, en cette soirée, de finir entre les serres des terribles oiseaux. C'est au moment même où il remarqua leur nombre et qu'il entendit le cri de douleur de la goule victime de sa couardise qu'il comprit. En vérité, il n'était pas la ronce aux épines dressées qui s'apprêtait à trancher ses semblables pour leur retirer la vie. Non.

Il n'était qu'une simple ronce au milieu d'un feu de forêt qu'elle n'avait pas vu venir. Un feu qui pouvait la dévorer, les dévorer tous.

Derrière lui, il entendait quelqu'un à l'agonie. Mais les deux goules qui accouraient dans sa direction semblaient vouloir prendre la même route, en dépit du sort qu'avait rencontré leur compagnon. Une telle stupidité, à moins que ce dernier soit important pour eux, était particulièrement risible. Mais il n'avait pas le temps de se laisser déconcentrer. Rattrapé par la gravité de la situation dans laquelle il se trouvait, il ne tarda pas à ressentir une peur terrible, qui vint lui hurler à l'esprit une seule et unique action : "Cours!".


Ainsi il courut. Ainsi il se dirigea vers les étages supérieurs, passant, esquivant des goules qui tentaient de se regrouper afin d'être plus fortes, d'autres discutant déjà d'un plan d'action, d'un échappatoire. Mais lui était seul, il ne trouverait pas le réconfort parmi ces monstres, ni parmi ceux qui avaient prit d'assaut le bâtiment et qui ne leur réservaient à tous que la mort. Comment avait-il put être si stupide?! La question se poserait plus tard, si il se trouvait encore être en vie. Déjà, il entendait les affrontements débuter à l'étage qu'il venait de délaisser. Continuer vers le haut et risquer un saut, ou se retrouver sur le toit? Ou espérer et enfoncer une porte dés qu'elle pouvait se présenter?

Malgré toute sa volonté, son esprit ne fonctionnait plus tout à fait comme il l'aurait souhaité. Dans sa tête s'emmêlait la vision qu'il avait eu du bâtiment, mais aussi ce qu'il savait du quartier, avec les meilleurs moyens de se défendre et tout cela dans une valse chaotique, sans queue ni tête. Si les oiseaux blancs se trouvaient là, c'était sûrement pour le groupe de goules plus important qu'il n'avait prévu. Or, il se trouvait être là au mauvais endroit et au mauvais moment. Lui ne faisait pas partie de ce groupe...justement, il était venu pour y mettre un terme! Sauf qu'il réalisait à présent l'étendue de son erreur.

Des battements réguliers attirèrent son attention. S'arrêtant soudainement, son manteau gris planant quelques instants derrière lui, il se concentra, tentant d'ignorer les cris et le bruit des armes à feux. La panique...non, autre chose. Pas des bruits de pas, trop réguliers...plus en hauteur. Tout en haut. Le vent, c'était le vent. Le bruit d'un appareil...aérien? Voilà qu'une porte de sortie semblait s'effacer. Et ils allaient sûrement avoir les issues de secours en plein dans leur ligne de mire.

Ne pas céder à la panique restait la chose la plus importante. De façon étonnante, il ressentait toujours cette peur, mais son instinct de survie était plus fort. Il suffisait de rester concentrer. Comme les hauteurs semblaient prises, ainsi que la porte principale et les issues de secours...il suffisait de trouver l'issue la plus sombre et la plus abandonnée, celle à laquelle on ne penserait pas à première vue. Tournoyant sur lui même, il repartit en sens inverse, dépassé par un groupe de quatre goules qui ne prirent pas la peine de s'attarder sur lui.

Dos au muret de la rampe qui permettait de monter un étage, le Picasso jeta un regard discret en contrebas. Un véritable chaos. Là, des colombes, quinques en main, qui affrontaient des goules. Plus loin encore, d'autres avec des...armes à feu? Non c'était autre chose. Mince, ils avaient aussi de quoi lancer des projectiles semblables à ceux des Ukaku? Ce n'était pas bon. La poussière ainsi que la cacophonie ambiante rendait tout travail d'analyse bien plus qu'ardu. Comment diable pouvait-il espérer découvrir un passage au milieu de cette mêlée?

Ce fut le bruit des gravats qui eut tôt fait d'attirer son ouïe. En effet, il y avait là, plus à sa droite, un inspecteur à la quinque brisée dont le dos venait de faire une rencontre pour le moins violente avec la paroi en pierre. Des gouttes écarlates tombèrent sur le béton. Vraisemblablement, il n'était plus en état. Akimitsu vit la goule s'approcher, son Rinkaku semblable à deux crochets prêt à donner le coup fatal.

Réagissant au quart de tour, il sauta par dessus son abri de fortune, d'un mouvement d'épaule qui se transmit à l'une de ses flammes, il envoyé vers l'agresseur de l'oiseau une volée de traits dentés qui vinrent se planter dans son dos. Hurlant de douleur, la goule se retourna, mais la dernière chose qu'elle vit fut des plantes tournoyantes, avant que tout ne sombre dans l'abysse et que sa tête ne roule un peu plus loin. Alors même qu'il venait d'arrêter son mouvement, il vit une longue lame carmine dressée dans sa direction. Sauver un investigateur ne signifiait rien dans le feu de la bataille, mais il n'avait pas prit cet élément en compte. Tout allait bien trop vite pour lui.

Esquivant de très peu le coup qui lui était destiné, il fit cesser la danse des pétales avant qu'il ne donne un coup fort au niveau de la tête de l'inspectrice qui avait tenté de mettre fin à ses jours. Son coup fit mouche, de façon surprenante, et elle fut déstabilisée avant de tomber au sol. Désormais noyé par la crainte de mourir dans ce vieux bâtiment, le Picasso chercha avec inquiétude un moyen de s'éclipser. Et il le vit, enfin, comme une révélation. L'immense tas de gravats, là où l'autre colombe avait atterrit. Ce n'était pas là la fin du parking, bien au contraire. Peut-être qu'avant, il était plus grand, et allait plus loin, mais que le temps et les réparations, reconstructions, avaient réduit la zone officielle d'une manière ou d'une autre. C'était souvent comme cela, à Tokyo, de vieux quartiers, de vieux endroits, oubliés et cachés. Des îlots antiques entourés d'une mer nouvelle.

Sans attendre, il se glissa dans les ombres en contournant l'amas de débris, peinant même à se glisser dans un interstice qui lui parût peu naturel. Et à raison. Il s'agissait là d'une petite ouverture qui avait sûrement été fait par de nombreux vagabonds...ou des goules, il n'avait pas le temps de s'imaginer le qui, ni le pourquoi et encore moins le comment. Mais alors qu'il sortait, quelqu'un lui attrapa la manche et le tira violemment hors de son trou. Trébuchant, Akimitsu eut bien de la peine à tenir debout quand un être au masque de chauve-souris s'accrocha à son col, tremblant presque comme une feuille. Et il réalisa une autre de ses erreurs. Ce n'était pas un "groupe" dans le sens commun du terme. Non, c'était une organisation de petit groupes, cela était plus correct.

La Chauve-Souris avait une forte poigne et sa langue ne parvenait pas à former des mots, brûlée par la terreur :

-L...l...La colombe le...le blond il...tout le monde...bordel...aide moi...!

De sous son masque, le jeune homme au manteau gris étudiait celle, car il semblait bien qu'il s'agissait d'une femme, qui lui demandait son aide. Mais avant qu'il ait put répondre, d'autres personnes sortirent de la fissure. Justement, deux des goules qu'il avait aperçu, aux masques représentant des créatures à écailles. Ceux-ci leur lancèrent un regard avant de partir vers les ténèbres inconnus. Il était clair qu'ils n'étaient plus vraiment dans le parking...ou peut-être se trouvait-il à un vieil endroit, un peu à l'écart. Dans tous les cas, quelque chose lui disait que la route qu'il avait emprunté n'était pas la plus facile. Mais il était bien trop tard pour reculer à présent.

Il ne la connaissait pas. Et n'avait, en réalité, pas envie de la connaître. Alors il lui répondit d'une voix mal assurée, en se dégageant de son étreinte :

-Reprend toi...et cours si tu veux vivre!

Idiot. Idiote! Tous! Mais ses pensées ne pouvaient être claires. Alors, il décida de courir, lui aussi, de suivre son conseil. Suivant le chemin entreprit par les reptiles, il s'enfonça dans les ténèbres incertaines, droit vers "le blond" dont la chauve-souris avait eu si peur. Au loin le chaos du combat cessait. Mais quelque chose fit ralentir sa course alors même qu'il allait passer une vieille porte qui semblait avoir été défoncée. L'odeur du sang. Pas du sang humain...non. Pas de sang humain du tout. Mais l'odeur, presque insupportable de part sa présence, du sang de goule. Comme si il allait découvrir en face de lui un lac vermeil. Mais qui ne l'émerveillerait en aucun cas. Akimitsu déglutit...il laissa également les ronces entourer son bras et ses flammes danser dans son dos. Et il passa un pas au travers de la porte.

Et...

Rien. Un silence. Puis quelque chose. Quelque chose roulait à ses pieds. Son coeur faillit s'arrêter, il n'osait pas baisser la tête. Mais la tentation était bien trop forte, et c'est avec effroi qu'il décela la forme d'une créature semblable à un reptile, délaissant sur le sol un flot inconcevable d'hémoglobine. Le Picasso était figé sur place. Pourtant, il entendait des bruits de pas. Dans la pénombre, une forme à la couleur d'amarante, éclairant avec subtilité des mèches dorées. Derrière lui, il sentit quelqu'un qui se glissait sur le côté. La Chauve-Souris? Il l'ignorait. Peut-être allait-elle tenter de passer alors qu'il serait la cible de la personne qui approchait?

Quoi qu'il en soit, Akimitsu découvrit qu'il y avait bien d'autres niveaux de peur. Beaucoup, beaucoup plus que ce qu'il n'avait jamais ressenti. Car l'impression, l'aura que dégageait la colombe qui se trouvait dans la même pièce que lui était loin d'être celle d'un moineau. Non, il aurait été insolent que de le comparer même à un rapace. Car la force qui se dégageait de cette forme, de cette arme...qui lui glaçait le sang et accélérait son rythme cardiaque, rivalisait avec celle d'un Roc.

La ronce se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment. Mais plus que tout, elle avait bien mal choisit sa porte de sortie. Cette dernière ne semblait mener qu'à une sortie bien précise. Une sortie qui le libérerait de tous ses soucis, mais aussi de tous ses biens, de son avenir et de sa vie.
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Mar 9 Aoû - 16:55
On a beau ne pas être sourd, il y a toujours des malentendus
La hache continuait sa danse macabre, valsant de droite et de gauche en faisant tomber les têtes qui passaient à sa portée. Parfois un bras ou tout autre membre venait s'ajouter aux nombreux visages paniqués et horrifiés qui atterrissaient dans la mer de sang qui se formait aux pieds de Nise. Des ventres ouverts, une pluie pourpre, un courageux qui tentait tant bien que mal de faire reculer la mort qui menaçait de l'emporter. Le blond brisait toute résistance qui venait s'opposer à lui. Pour l'heure il devait tuer. Tuer et faire son travail, peu importait qu'on le prenne pour un monstre, quelque chose de plus inhumain qu'une goule. Les créatures qui lui échappaient elles finiraient sûrement par tomber sur ses collègues qui arrivaient de toutes les directions. Pour l'heure la mission de "nettoyage" était un succès et il n'avait vent d'aucunes difficultés parmi les autres inspecteurs participant à l'opération. Ce serait l'affaire de quelques minutes avant que tout ça ne se termine pour de bon.

Bien vite les derniers râles de douleurs s'évanouirent et Nise se retrouva dans un silence de mort, pesant avec l'odeur du sang et des entrailles flottant autour de lui. Malgré tout ça ne semblait pas le gêner, tout comme le sang qui le recouvrait des pieds à la tête et tâchait de pourpre ses longs cheveux dorés. Il s'appuya sur son quinque en levant les yeux vers le plafond, l'air pensif, ressassant cette nuit où son erreur et ses sentiments avaient coûté cher à sa famille. Si seulement il avait pu faire preuve du même manque d'empathie qu'actuellement, s'il ne s'était concentré que sur son travail, peut être aurait-il eu une vie moins tourmentée... Sentant ses bras fatiguer de manier Demios qui était malgré tout imposant, le blond profita de son moment de répit pour charger son quinque arbalète. Juste au cas où. Après tout, la bataille n'était pas finie, il entendait les échos de combats lointains autour de lui.

Un pas de course lui parvint alors, qui se rapprochait toujours plus de sa position. Humains? Goules? Il saurait tout ça bien vite. Le son régulier s'arrêta soudainement, juste dans son dos. Aucune attaque ne vint cependant et Nise se retourna donc lentement, un sourire tranquille aux lèvres malgré les éclaboussures de sang sur son visage. Il y avait là deux goules masquées. Un homme et une femme. L'un au masque abstrait, l'autre au masque évoquant une chauve-souris. C'était mignon. Les deux semblaient figés par la peur. A tout les coups ils pensaient pouvoir s'enfuir par là mais étaient tombé sur la Reine Rouge plutôt qu'Alice. Nise les salua de la main, conservant toujours son air paisible comme s'il s'agissait d'une simple rencontre avec quelques connaissances.

« Yosh, vous êtes perdus? »

Et puis le coup partit très vite. Un projectile de type Ukaku provenant de son arbalète, qui visait directement la goule femelle à la tête. Un léger rire échappa au blond qui pointa ensuite son arme sur l'autre goule, sans tirer cette fois. Après tout en tuer deux d'un coup aussi facilement ne serait pas drôle. Autant laisser le temps à l'autre de réagir un peu, l'épuiser et ensuite l'achever. Nise se faisait difficilement faire et il était rare qu'il se faisait blesser plus que de raison. Il espérait que cette fois-ci ne ferait pas exception. Il n'y avait pas de raison après tout.

« Vous espériez quoi en passant par là? Le salut et la possibilité de fuir? Ca fait quoi de voir vos espoirs voler en éclats face à un bourreau? »

Cette fois il tira de nouveau, faisant exprès au passage de rater sa cible afin de juste la faire réagir. Après quoi le blond haussa les épaules et lâcha son arbalète afin de prendre Demios à deux mains, prêt à attaquer, son regard vairon rivé sur la goule au masque abstrait. Quelque chose lui disait que ce combat pourrait être bien plus intéressant que les massacres gratuits qu'il avait commis plus tôt. Un vrai combat, avec un vrai adversaire qui pourrait lui tenir tête un certain temps. Après tout, ça faisait longtemps qu'il n'en avait pas eu. Sans un mot de plus, Nise s'élança vers la goule, pour porter le premier véritable coup du combat.
ft. Takano Akimitsu


Demios (parce que je l'avais dessinée alors autant que ça serve /PAN):
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Jeu 11 Aoû - 14:58

ft. Egao Nise E.

ft. Takano Akimitsu

「Poor Alice in Murderland」


Bien vite, il remarqua qu'il avait juger bien vite l'individu. Oui, il avait assumé que c'était une colombe, avec l'arme qui chatoyait d'une couleur vermeil. Un sweatshirt, un jean et des baskets en piteux états. Mais il n'y avait aucun doute. Car il n'y avait qu'une seule couleur qui dominait toutes les autres et qui glaça son sang bien plus encore. Le rouge. Le rouge, toujours le rouge. Sur les cheveux dorés, le champ de blé tâché d'écarlate. Sur le sweatshirt encore trempé semblait-il. Les gouttes rouges, encore rouge, sur le sol, derrière lui, à ses pied, dans les recoins. Le rouge, toujours le rouge. Ce n'était pas une pièce. Ce n'était pas un parking. C'était un abattoir, une cuve remplie de morceaux d'êtres autrefois vivant. Son ventre lui hurla, souhaitant faire remonter le repas le plus récent qu'il aurait put avoir. L'odeur, l'odeur était insupportable, lui qui avait de nombreuses fois déterré les morts, cette odeur était cauchemardesque. Mais la peur était la plus forte.

C'était comme si ses Ukakus étaient partis la queue entre les jambes, retournant dans son corps. Car il était figé de terreur. Non cet homme...ce n'était pas un homme. Ce n'était pas un être humain. Ce n'était pas une colombe, ce n'était pas possible...ce n'était pas possible, n'est-ce pas? Soudain, une voix, sa voix. Un sourire très calme. Un sourire presque amical, un geste de la main. Comment pouvait-il être si tranquille? Quel horreur sans nom pouvait être insensible au milieu de son propre carnage? Et surtout...c'était...trop de choses se bousculaient dans sa tête. Tout ses sens étaient engloutis par une vague de panique, un tsunami d'effroi qui lui prenaient toute la gorge. Ces goules...ces...il...perdus? Que...c'était...

Un trait. Un simple sifflement. A peine avait-il eu le temps de réaliser que quelque chose venait de se passer qu'il entendit un début de cri, qui s'estompa rapidement, puis quelque chose qui s'affalait sur le côté. Un gargouillement. Il ne voulait pas tourner la tête. Un gargouillement humain, quelqu'un qui roulait violemment au sol. La gorge, sûrement...la gorge...un sifflement, elle tentait de respirer...respirer? Non, elle se noyait dans son propre sang. Oui, il ressentait de la pitié, de l'horreur pour ce qui était arrivée à celle qui aurait put être son ennemie. Inconcevable...c'était tellement...ce n'était pas possible. Son esprit peinait à réaliser le cauchemar où il se trouvait éveillé.La colombe riait, mais cela ne fit pas disparaître la paralysie dont il était victime. Bien au contraire. Il "Riait"?

Puis la colombe aux cheveux ambrés reprit la parole, couvrant les gargouillis de la chauve-souris qui agonisait sur le sol bétonné. L'espoir, le salut...fuir? Oui, bien sûr qu'ils espéraient voir une porte de sortie. Un échappatoire. Voilà qu'il se trouvait dans un piège qui ne lui était même pas destiné, quel imbécile il faisait. A nouveau, quelque chose partit des mains de l'homme en face de lui. Cette fois-ci, il vit clairement l'arbalète qui avait servit à projeter la flèche. Quelque chose lui hurla de faire un pas de côté, sa vie même était en danger. Instinctivement, il s'écarta, et évita le projectile qui lui était destiné...a moins qu'elle n'était pas dirigée directement contre lui? Le Picasso ne savait plus trop. Tout ce dont il avait connaissance était la cacophonie de son coeur et de ses pensées. Oui, il dansait avec la mort, en ce moment même. Et il ne voulait pas mourir. Pas ici. Pas maintenant. Pas aussi bêtement.

A peine avait-il de nouveau porté son regard sur la colombe aux yeux vairons que celle-ci se jetait déjà sur lui, sa quinque, grande hache digne d'un bourreau de légende, entre ses deux mains. Impossible d'esquiver, le corps à corps était inévitable. Sa peau s'agita en dessous de son épaule droite avant que la ronce rubiconde ne se révèle et s'enroule autour de son bras. Alors même que le coup arrivait, il plaça son bras de façon à parer le coup. La tige gonfla, devenant une lame garnie de dents jusqu'à l'épaule, où se trouvait comme une épaulière surmontée de fleurs violacées. Au vu du carnage, il ne devait pas le sous-estimer, c'est pourquoi il déplaça sa main gauche sur le dos de la lame, dont il dirigea les dents vers la hache.

En effet, il ne devait pas le sous-estimer. Cela aurait été monstrueusement présomptueux de sa part. Quand les deux armes se rencontrèrent, il sentit la force portée dans le coup lui ébranler l'épaule. Les goules étaient naturellement plus fortes physiquement que les humains, et pourtant. Le choc terrible le fit glisser de quelques centimètres en arrière. Il ne put s'empêcher de se rappeler des colombes qu'il avait vu, observé...et a Yoshiko. Elle semblait déjà assez entraînée. Mais ça...c'était ça, une vraie colombe? Comment pouvait-on donner le nom d'une créature si douce à un tel monstre de force? C'était une colombe mais...comme il l'avait pressentit, à l'aura qu'il dégageait. A l'impression qu'il donnait. C'était un Roc déguisé en Colombe. Dans tous les cas, il eut un déclic, son esprit enfin se mettait en marche. A présent, il ne pouvait plus se permettre de faire passer la fuite en priorité. Non...sa survie était bien plus importante, et fuir le mettait en danger, sans défense.

Défense...! D'un coup, il réalisa que comme sa main gauche avait servit à maîtriser la force de la charge...il était ouvert vers le ventre et les jambes. Heureusement, son adversaire maniait la hache à deux mains. Il décida d'agir vite. Comme il se retrouvait penché en arrière, il mit toute sa force dans son bras transformé en arme, en s'aidant de la main gauche. Elle le faisait encore un peu souffrir, mais il devait tenir le coup. Ainsi, il commença à repousser l'adversaire...tandis que sa main gauche s'élançait en arrière, poing serré...et qu'il ne la fasse aller de l'avant, accompagnant sa jambe gauche qui s'était avancée. Oui, le Picasso tentait de frapper son adversaire au ventre, ou en tout cas vers cette zone là, avec un coup de poing, en profitant du fait qu'il repoussait sa charge.

Alors même qu'il effectuait cette action, ses épaules s'agitèrent, et son Ukaku parût, comme deux longues branches à l'écorce dressée. Il ne devait pas se retenir face à un inspecteur de ce calibre. En fait, il allait devoir se forcer à ne pas retenir ses coups, comme d'habitude. Non, il était certains que cela ne servait à rien et qu'il ne craignait pas grand chose comparé à lui. Il ne devait pas se mentir et l'admettre...Admettre qu'il était peut-être tombé sur bien plus fort que lui. Un adversaire surpassant même un cauchemar. Et il allait devoir vite se reprendre si il ne voulait pas périr. Car sa vie, à ce moment précis, ne tenait qu'à peu de choses.

Dans le feu de l'action, il ne parvint pas à réaliser si son coup avait porté ses fruits, mais il recula presque immédiatement. Écrasant au passage quelque chose qui faillit le faire tomber à la renverse. Mais il se concentra sur la colombe. Un moment d'inattention serait sa fin, il le savait, et il importait peu de savoir si il s'agissait d'un bras, d'une jambe ou de quoi que ce soit d'autres, sous sa semelle. L'adrénaline transperçait ses veines comme un véritable courant électrique. Il ne devait pas faiblir. Il ne voulait pas mourir. Comme il ne parvenait pas à concrétiser ses pensées, il se contenta de ce qui vint en premier, afin de répondre au blond :

-Je ne compte pas périr ici. Pas alors que tout ceci ne m'était pas destiné et que je me trouvais juste au mauvais endroit au mauvais moment. Je ne vous laisserais pas me tuer.

C'était pathétique...c'était désastreux même. Mais pour le moment, il allait devoir s'en contenter. Peut-être parviendrait-il à mieux s'exprimer par la suite...après tout, ce n'était pas comme si à tout moment une lame pouvait trouver le chemin de son cou et lui voler sa tête. Ironiquement, cela lui fit penser à un vieux conte qu'il avait vu à la librairie, lui qui aimait lire de temps à autres. Dans ce dernier, il y avait une fille perdue dans un autre monde...et une reine rouge qui souhaitait lui couper la tête, pour une raison qu'il avait oublié. C'était assez ironique. En face de lui, le blond tâché de rouge pouvait tout à fait être la Reine. Quand à lui, il n'était pas censé être là. Il était perdu dans une bataille qui ne le concernait pas. Un "Alice" totalement inconscient. Une pauvre "Alice in Murderland".
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Ven 26 Aoû - 18:19
On a beau ne pas être sourd, il y a toujours des malentendus
Nise fonçait silencieusement sur sa cible. Au départ il avait cru que la goule n'allait pas bouger et ne ferait rien, ce qui lui laissa pendant une demi-seconde un goût amer dans la bouche, alors que son arme s'abattait de tout son poids sur l'adversaire. Franchement, pourquoi ne pouvait-il pas trouver d'adversaire à sa mesure? C'était ennuyant à force... M'enfin, peut être que la prochaine serait la bonne. En attendant celui-ci n'avait qu'à crever, il était faible de toute façon. Enfin, c'était ce qu'il croyait.

Le blond eut le temps d'apercevoir le kagune surgir de l'épaule de la goule avant que celui-ci ne rencontre la lame aiguisée de Demios. Il ressentit l'onde de choc traverser ses bras sans pour autant broncher, demeurant aussi stoïque que lorsqu'il avait commencé à charger. Le temps qu'ils encaissent le coup l'un comme l'autre, Nise eut le temps d'analyser rapidement le kagune de son adversaire. Un Koukaku, plutôt particulier il fallait le dire, avec ces piques aiguisés et ces fleurs rappelant des ronces s'enroulant autour d'un bras. Un léger sourire vint flotter sur les lèvres de l'inspecteur. C'était un comble, on aurait dit que les magnifiques roses de la Reine Rouge se rebellaient contre elle. Une réécriture d'Alice au Pays des Merveilles dans le monde moderne? C'aurait pu être intéressant.

Les yeux de Nise s'écarquillèrent alors qu'il se rendait compte que l'autre commençait à pousser sur sa lame, le tirant en même temps de ses pensées. Il sentit un poids s'abattre contre son abdomen et eut à peine le temps de contracter ses muscles, la sensation d'étouffement le prenant quasi immédiatement. Une légère grimace déforma ses traits un instant alors qu'il s'arrangeait pour reculer tout en repoussant la goule en utilisant Demios. Il s'arrêta quelques pas en arrière, s'appuyant ensuite sur son quinque tout en reprenant son souffle comme il le pouvait. Ce nuisible avait réussi à le frapper au ventre... Encore une chance qu'il n'était pas fourbe au point de repasser tout de suite à l'attaque et de profiter de sa faiblesse celui-là. Non, à la place Nise put le voir déployer un deuxième kagune. Un Ukaku cette fois, semblable à des branches. Une goule chimère? Intéressant. Maintenant qu'il y pensait il se souvenait vaguement avoir vu un dossier concernant une telle goule au CCG. Et toujours d'après ses souvenirs, elle agissait de manière peu conventionnelle pour une goule.

Le masque abstrait prit alors la parole. Le blond l'écouta parler, un léger sourire se formant à nouveau sur ses lèvres alors qu'il en profitait pour se reprendre afin de préparer le prochain assaut. Ce qu'il disait... C'était tellement typique de toutes ces goules qui espéraient avoir une chance de salut. "Je ne veux pas mourir", "Laissez-moi partir", "Je n'ai rien à voir avec cette histoire",... Tout autant de paroles qui tombaient dans l'oreille d'un sourd. Ce genre de supplications ça faisait bien longtemps que Nise ne les écoutait plus. Un léger rire lui échappa alors qu'il se redressait, son regard vairon fixé sur la goule.

« Tu es tellement superficiel à mes yeux, vouloir jouer les pacifistes parce que tu es dans une situation délicate... C'est pathétique. Mais je ne te laisserais pas partir en un seul morceau. Je fais mon travail après tout en nettoyant cette ville des nuisibles qui l'habitent. »

Oui, après tout ça avait toujours été comme ça. Il ne faisait que son travail et ce qu'il doive éliminer hommes, femmes, enfants ou vieillards. Parfois ça lui faisait mal au coeur mais ça ne durait pas bien longtemps. Après tout, son coeur était brisé depuis bien longtemps et il ne se sentait plus vraiment capable de ressentir une quelconque forme de compassion envers ceux dont il ôtait la vie sans pitié. Il n'était qu'un misérable en fait, un misérable qui mériterait bien sa mort un jour ou l'autre. Mais pour le moment il n'avait qu'un objectif, mener à bien les missions qu'on lui confiait, jusqu'à ce que la douce mort ne vienne lui rendre visite enfin.

Sa prise sur le manche de Demios se resserra et sans laisser paraître ses intentions à la goule il fonça à nouveau dans sa direction, donnant des coups rapides et précis dans toute les directions. Parfois il retournait également son arme, dans le but d'en utiliser les bouts contondants pour assommer ou déstabiliser son adversaire, tout en surveillant le double kagune qui pouvait vite s'avérer être un sacré obstacle et un danger non négligeable. Il ne le laisserait pas partir ainsi, pas alors qu'il avait l'occasion de clore un nouveau dossier concernant une goule qui avait fait parler d'elle.
ft. Takano Akimitsu


Demios (parce que je l'avais dessinée alors autant que ça serve /PAN):
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Dim 28 Aoû - 14:01

ft. Egao Nise E.

ft. Takano Akimitsu

「Dance of pain and crimson」


Bien qu'il ne s'attendait pas à une réponse positive de la part de la colombe, il fut surprit de l'entendre rire. Cela voulait déjà dire bien des choses, et il ne put s'empêcher de froncer les sourcils sous son masque. D'une façon étrange, cette réaction lui rappelait certaines goules qu'il avait rencontré. Puis vint sa réponse, fracassante, tranchante comme la lame d'un couteau. "Superficiel", "Pathétique", "Nuisible". Certes, ce qu'il avait dit n'était pas tout à fait grandiloquent...mais de là à ce qu'il réagisse comme si il n'était rien de plus qu'une vermine a qui il n'accordait que peu d'importance, qui n'était même pas "quelqu'un"...

Akimitsu serra les dents. Qu'on soit goule, colombe ou simple humain, il n'y avait pas grande différence. Chacun avec sa personnalité, son passé, ses espoirs, ses péchés. Lui croyait qu'il jouait le pacifiste, avec ses raisons, sûrement. Mais ce qui commençait à énerver le jeune homme, c'était cette expression, ce rire, ce regard, ces têtes coupées qu'il ne souhaitait pas voir. Cet homme en face de lui semblait se foutre de qui il pouvait bien être. De qui tous ceux qu'il avait tué était. Il ne voulait pas savoir. Et cela, il ne l'acceptait pas. A vrai dire, il ne pouvait comprendre comment on pouvait en arriver à cet état.


Mais avant qu'il n'ait put reprendre la parole, voilà que le blond fonçait de nouveau sur lui, cette fois bien plus rapide. A la force s'ajouta son agilité...le Picasso parvint tant bien que mal à bloquer un coup, mais il était déstabilisé par les autres qui semblaient aller dans d'autres direction. Cette fois-ci, il ne plaisantait plus. Son bras bougeait aussi vite qu'il pouvait pour parer, mais jamais il n'avait fait face à un tel adversaire. Finalement, un coup de la garde vint frapper son masque, et il ressentit une vive douleur au niveau du nez. Et c'est quand, se reprenant, il sentit la lame de la hache passer à un cheveu de son bras gauche qu'il réalisa de nouveau que la mort était à sa porte.

Ce n'était pas qu'une impression, ce type était véritablement dangereux. Là où d'autres l'avaient inquiétés, ici, c'était tout autre. Lui qui ne voulait pas le blesser, par peur de le tuer...ce n'était pas possible. Si il continuait à se retenir ainsi, il ne serait bientôt plus de ce monde. C'est pourquoi les deux branches s'élancèrent en arrière pour aller se planter dans les murs. Parant un autre coup, il fut tiré en arrière par ces deux attaches. Le Picasso savait qu'il aurait bien du ma au corps à corps, c'est pourquoi il se décidait à s'éloigner. D'autant plus que ses tirs ne risquaient pas de le tuer. Désormais en plein saut, les Ukakus se détachèrent du mur, et commencèrent à claquer dans l'air, tels deux fouets, dans la direction de la colombe.

Des projectiles carmins à la forme curieuse, élancés et aux embouts arrondis, foncèrent droit sur l'inspecteur. Pendant ce temps, Akimitsu prépara son atterrissage et son bras droit, au cas où le Roi rouge parviendrait à venir jusqu'à lui pour lui couper la tête. Mais lui aussi était devenu sérieux. Son esprit avait érigé un rempart contre de nombreuses pensées...tout son être commençait doucement à n'être dédié qu'à une chose : Sa survie. La lame était prête, les deux branches rubicondes aussi, qui dansaient au dessus de sa tête. Face à lui, il ne voyait pas bien à cause de la poussière, mais il était prêt, et il se permit de rétorquer à cet être qui ne lui inspirait que la colère et la peur :

-Je ne joue pas. Votre travail implique de tuer ceux que vous considérez être la vermine, mais vous ne prenez pas même le temps de connaitre votre ennemi! Si je suis "superficiel", alors vos yeux n'en sont que bien mornes et éteints, colombe. Mais je n'aurais pas pitié, si pour survivre je dois vous tuer, je n'hésiterais pas une seule seconde!

Bien que cela le rebutait de devoir tuer quelqu'un sans le connaître ou sans raison, il ne pouvait pas se laisser mourir maintenant. Pas a cause d'un piège idiot dans lequel il était tombé la tête la première. Même si cela impliquait tuer cet homme aux cheveux dorés...il comptait bien s'en sortir. Le Picasso se prépara aux représailles, mais il épia également les alentours, pour chercher un échappatoire. Devant lui, à terre, la chauve-souris tressaillait encore, la mort lentement s'incrustait en elle. Plus loin, la poussière qui retombait doucement, son adversaire...il lui bloquait le chemin. Si il voulait avoir une chance de passer, il devait penser à une diversion...quelque chose qui pourrait distraire l'autre.

A vrai dire, plus il y pensait, plus il réalisait à quel point ses chances étaient maigres. Celui en face de lui semblait fort et, surtout, expérimenté. En réalité, il devait avoir bien plus de surprises dans son sac qu'une simple quinque hache servant de guillotine. La fuite semblait l'option à choisir. Mais comment...? Comment...! Une idée lui vint, alors même qu'il se détendait pour y réfléchir, grossière erreur. Peut-être qu'il pouvait passer...
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