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x Apparemment, les dangereuses personnes que sont Clyde, Kohaku et Jezabel ont l'intention de créer une nouvelle religion, basé sur le St PapierBulle. Je n'en connais pas les détails, mais doit-on craindre pour nos vies?

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Juste sous les yeux x ft Yoshida Luna

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Jeu 14 Avr - 18:03
Juste sous les yeux

ft.


« Mais fais attention à c'que tu fais, espèce de... »

Je m'interrompis dans un sifflement de rage alors que l'homme de ménage s'enfuyait de mon bureau en bredouillant des excuses alarmées, emportant sur son sillage quelques feuilles de papiers qui se déposèrent sur le sol après avoir virevolter aux quatre coins de la pièce. Je dus prendre plusieurs inspirations pour maîtriser ma colère, constatant avec irritation l'état dans lequel l'endroit se trouvait. Un paquet entier de dossiers était tombé de mon bureau et avait déversé tout son contenu sur le sol, réduisant à néant tous les efforts dont j'avais du faire preuve pour les classer. Une chose était sûre : plus jamais je ne laisserais entrer des agents d'entretien incapables de faire correctement leur travail.

Je remis furieusement les papiers dans leur pochette tout en maudissant l'abruti qui m'avait dérangé durant ma tâche, priant pour qu'il tombe dans les escaliers et se casse une jambe. Au moins, je ne le reverrais plus. Surtout pas avec la frayeur qu'il venait d'avoir. Avec un peu de chance, il en parlera avec ses supérieurs et on m'enverra quelqu'un de plus compétent, ce qui m'éviterait d'avoir à engueuler les petits nouveaux.  

Une feuille dans le dossier des goules recherchées suscita mon intérêt, cependant : parmi toute cette pagaille, je pu reconnaître le nom de la goule dont on m'avait récemment assigné la tâche de retrouver. Je saisis le papier entre deux doigts et le sortit du classeur que je jetais mollement sur une table un peu plus loin, m'affalant sur mon fauteuil afin de mieux l'étudier. C'était il y a à peine deux jours que j'avais reçu cette mission, et je m'y étais à peine attardé : après tout, on m'avait suffisamment laissé de temps pour que je n'ai pas à m'en inquiéter. Visiblement, la goule recherchée, Doku, faisait partie d'Aogiri et pourrait être en possession d'informations importantes sur cette fameuse organisation.

Les seuls clichés que l'on avait pu récupérer étaient des images floues ou sombres, qui me permettaient bien mal d'évaluer sa taille ou à quoi elle pouvait bien ressembler sans son masque. Il y avait bien des éléments notables, mais difficile de faire un rapprochement avec quelqu'un pour le moment. Classée S, la goule serait une chasseuse régulière qui sait se faire oublier et ce n'est que longtemps après le début de ses crimes que le CCG avait enfin décidé de se pencher sérieusement sur son cas. Ce qui m'intéressa le plus, néanmoins, était l'indication quant à son kagune. Les chimères étaient plutôt peu communes et j'étais curieux de savoir comment une telle chose pouvait combattre.

« - Monsieur Harper ? »

Une voix étrangère me tira de mes pensées et je relevai le regard pour apercevoir un employé de l'administration au pied de la porte. Droit comme un I, il soutenait mon regard, stoïque.

« - Une personne a des questions à poser sur les droits des goules et elle vous attend. » annonça-t-il d'une manière purement professionnelle.
- Et vous pouvez pas envoyer quelqu'un d'autre ? J'ai autre chose à faire que de m'occuper de ce qui passe aux médias.  Maugréais-je en déposant la feuille devant moi.
- Ce ne sont pas les médias,  me corrigea-t-il, c'est une jeune femme qui doit faire un devoir, si j'ai bien compris. » Il haussa les épaules. « J'ai bien essayé de demander à d'autres dans le service, mais personne n'était apte à la recevoir, et je ne pouvais décidément pas la mettre dehors. »

Sur ce point, il avait raison. Même si cela m'ennuyait de devoir répondre aux interrogations d'une étudiante qui ne s'intéressait probablement même pas au sujet, je ne pouvais pas me permettre de refuser. Il en allait de l'image de notre organisation et accueillir une élève serait forcément bien vu. Pauvre de moi. L'employé avait dû prendre mon silence pour une approbation puisque quand je me relevai, il était déjà parti. Je remis quelques papiers en ordre sur mon bureau avant de tout abandonner là et de m'engager dans les couloirs froids de l'établissement. Notre invité devait probablement attendre à l'accueil et je m'y rendis donc afin de l'y retrouver, traversant les boyaux du bâtiment d'un pas pressé.

C'est une fois arrivé que j'aperçus enfin celle que je devais rencontrer. C'était une femme de petite taille qui devait avoir la vingtaine, aux longs cheveux bruns disciplinés en une épaisse queue de cheval. Son visage rond et ses grands yeux bleus la rajeunissait un peu, si bien que je ne pus me retenir de conserver une attitude condescendante lorsque je l'abordais. Les mains enfoncées dans les poches de mon long manteau blanc, je l'interpellai d'un signe de tête.

« - C'est bien toi qui a demandé à être reçue pour un devoir ?» demandais-je en oubliant les formules de respect. Après tout, ce n'était qu'une simple étudiante, pas la peine de me fatiguer pour ça.
 
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Ven 15 Avr - 18:19





× Luna
× Harper




16h00 ღ CCG

{887 mots}

Code © Hiyata
JUSTE SOUS LES YEUX


La pire chose qui puisse arriver pour une goule est de se faire dénoncer par le CCG. Du moins c'est ce que tu penses, Luna. Tu as toujours peur de ces hommes, peur qui, s'intensifiait quand ton ancien 'amoureux' t'avais avoué faire partie de ces brigades de recherches. Tu ne les haïssais pas, loin de là, mais tu n'osais jamais attaquer lorsque qu'une ou deux colombes traînaient dans ton arrondissement. Tu en avais déjà combattu, tu en avais déjà tué, mais ce ne fut jamais par choix. Après tout, les ordres d'Eto ne se discutent pas.

Alors avec tout ca, pourquoi diable étais là, debout, un gobelet chaud provenant d'une machine à café non loin à attendre qu'un inspecteur veuille bien te recevoir ?
C'était du suicide. Du pur suicide. Eric a du t'envoyer une quinzaine de messages pour que tu refuses le taff, mais un zero dans ta moyenne peut entraîner une disqualification et tu ne t'es pas défoncée le cul sur tes examens et ton années pour échouer pitoyablement parce que tu avais peur de mettre les mains dans une ruche.
Il fallait rester calme. Sereine. Les abeilles, ca n'attaquent pas, sauf si on met un grand coup de pied dedans. Ne pas paraître bizarre, juste... normale. Du moins le plus possible. Tu avais réussi à berner un homme du CCG au lycée et ça pendant presque quatre ans, tu pouvais bien rester normale avec des gens que tu ne connais pas.
Tu pris une gorgée de café.Tu avais mis du sucre pour faire genre. Tu étais très belle aujourd’hui.

Ces tant si, tu ressemble plus a un mort qu'autre chose. C'est surement ça de courir toute les nuits pour l'organisation et ton compte personnel. Viktor est bien gentil de vouloir te financer, mais son attachement incompréhensible à toi te dérange. Il n'a pas les bonnes façons de faire. Clyde aussi est bien sympathique, mais il n'est pas organisé. On peut être bordélique, tu es bordélique, mais tu organises ton bordel.

Enfin, malgré tout tu es belle aujourd'hui. Tu portes un magnifique débardeur Batman gris avec une inscription anglaise "I'm not saying I'm Batgirl, I'm just saying nobody has ever seen me and Batgirl in a room together !"  ton petit short déchiré de tous les jours et des baskets. Un gros sac de sport tient sur une épaule, tandis que tes gants de boxe tiennent sur l'autre. C'est très simple, mais ca plait. Avant hier tu ressemblais à un mort vivant, mais le café, 32 heures de sommeil et un bon fond de teint on su rattraper tout ca.

Quelques pars tu t'en veux. Si tu n'avais pas sécher hier les cours, ton abruti de prof ne t'aurait pas donner un putain de devoir de rattrapage qui te mettait dans une putain de merde.

Enfin passons.
Tu espères que ce ne soit pas long. Tu t'es dit qu'il fallait que tu passes, pour pas que l'on pense que tu t'y connais trop sur le sujet, tu poseras des questions à la con. Le gars en face sera content de craner et toi tu joueras l’intéressée pour li faire plaisir. Fin.

Tu finis ton café et c'est quand tu hésites à chercher dans ton gros sac d'entrainement, sous tes affaires de sports, une pièce pour en reprendre un autre qu'un homme t'interpelle.

Tu le fixes avec un léger désintérêt. Du moins tu joues la désintéressée, puisqu'il te parle comme si tu avais 12ans. Tu n'affiches pas vraiment d'émotion sur le coup, tu te sens presque agresser, mais ca te plait. Tu relookes l'homme des yeux, il est grand, très grand, trop grand. Il a les épaules larges, une gueule à traîner dans les rues et des cheveux verts. Tu affiches une mine un peu surprise mais tu adores ca, les gens qui ont de l'originalité. Tu finis par le fixer dans les yeux.

Yoshida Chan
"Heu... Ouai."

Tu attends encore. Tu t'approches, repositionnant tes gants et ton sac correctement sur tes épaules, puis tu finis par mettre les mains dans les poches arrières de ton short en jeans. Ca n'a rien d'un inspecteur. Il a l'air cool. Tu déglutis

Yoshida Chan
"Hum... Je m'appelle Yoshida Luna !"

Tu souris, gentiment. Ce gars là il t'intimide, mais ca à pas l'air d'être un mauvais bougre. Puis il a pas l'air de se méfier beaucoup non plus. Donc c'est plutôt une chance.

Tu l'observes encore et tu remarques tout de suite qu'il n'a pas de véritable caractéristiques physique ou morale japonaise ou orientale. Toi non plus d'ailleurs. Si ce n'est que le nom, tu n'as rien de Japonais toi, tu as tout prit de ta mère Américaine. Un étranger alors. Comme toi. Tu te demandes si lui aussi il a un accent, comme ca tu pourrais deviner d'ou il vient. Ton accent à toi il n'est pas autant prononcé qu'avant, c'est même plutôt simple de te comprendre, mais il traîne toujours un peu par là...

Yoshida Chan
"Je vous suis et on commence vite ?

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Sam 16 Avr - 13:17
Juste sous les yeux

ft.


Même s'il était subtil, je remarquai son accent aussitôt qu'elle m'adressa la parole. Quelqu'un d'autre n'aurait peut-être pas fait attention ou l'aurait tout simplement ignoré, mais étant moi-même issu d'un autre pays j'étais capable de remarquer la moindre intonation différente qui témoignait d'une origine étrangère. Bien sûr, je préférais ne pas sauter aux conclusions : soit elle parlait très bien le japonais et elle était naturellement douée en langues, soit elle avait passé suffisamment de temps ici pour que son accent soit presque imperceptible. Enfin, de toute évidence, elle se débrouillait bien mieux que moi, qui peinait parfois à comprendre certaines expressions et dont l'accent était encore assez présent.

Malgré les cours intensifs, mes premières années au Japon n'avaient pas été sans difficultés : apprendre une nouvelle langue ne comportant presque aucune similitude avec la sienne et se retrouver seul dans un pays nous étant inconnu n'était pas de tout repos. Il m'avait fallu du temps pour comprendre certaines subtilités, aussi bien au niveau du langage qu'au niveau des coutumes, puis avec le début de ma vie active tout avait fini par venir naturellement et désormais j'étais quasiment bilingue.

« - Hum... Je m'appelle Yoshida Luna ! »

Elle met les mains dans les poches arrières de son jean et me sourit. Ça n'a pas l'air d'être une étudiante désagréable, plutôt bien élevée même, mais je ne peux juste pas me résoudre à me montrer amical envers elle. Il faut croire que ma légère altercation avec cet employé il y a peu a suffit à me mettre sur les nerfs et je ne suis sûrement pas décidé à être de bonne humeur. Décidément, il faut vraiment virer cet idiot –ou lui remettre une médaille, à voir- s'il est capable de me pourrir ma journée sur le long-terme.

« - Kade Harper, investigateur de première classe. » lançais-je d'un ton désinvolte.

En étant simple et formel, je dissimulais un minimum ma contrariété, bien que c'était peine perdue. Mon expression désagréable parlait probablement pour moi et si je respectais un minimum les formules de politesse, je ne comptais pas faire plus d'efforts pour me faire apprécier.

« - Je vous suis et on commence vite ?
- Ouais, faisons ça rapidement, j'ai du boulot. » déclarais-je d'un ton abrupt.

Sans prendre le temps de vérifier qu'elle me suivait, je m'engageais déjà dans un couloir qui devait mener à un endroit tranquille où nous pourrions nous entretenir sans être interrompus. Spécialement réservé pour répondre aux interrogations superficielles des médias, le lieu était agencé de manière à favoriser le bien-être des invités, bien que la décoration laissait à désirer. Après tout, le siège du CCG ne serait plus le siège du CCG sans ses murs froids, gris métallisés et ses grandes pièces vides. Quelques tables avaient été placées à l'écart les unes des autres afin d'accorder un peu d'intimité à chaque conversation et de confortables sièges attendaient l'arrivée de ceux qui voudraient bien s'y asseoir.

« - Tu peux te mettre ici. » dis-je d'un ton détaché en désignant une chaise, tout en m'installant moi-même sur celle qui lui faisait face.
Les mains toujours enfoncées dans mon manteau, je considérais la jeune fille d'un œil sceptique, retrouvant chez elle des traits qui n'avaient rien de japonais. Avec tous ces éléments, je pouvais en déduire qu'elle venait d'un endroit proche de mon pays d'origine -le timbre de sa voix m'était familier. Les États-Unis, sûrement.

« - Tu dois vraiment avoir des profs frustrés pour qu'ils t'envoient ici, supposais-je. Décidément, faut croire qu'ils sont toujours aussi cons. » Puis, pour moi-même :  « - Et dire que je pensais être débarrassé de ces abrutis après avoir trouvé du travail. »

Je n'avais jamais vraiment aimé l'école. Non pas que j'étais mauvais : mes sales notes étaient plutôt le résultat de mes journées à sécher les cours et à traîner avec de mauvaises fréquentations qu'à un faible intellect. Si j'avais essayé de travailler, j'aurais probablement pu être un élève modèle, mais la vie en a décidé autrement. Au final, mes professeurs me détestaient pour la plupart et les remarques acerbes qu'ils me lançaient à l'époque m'étaient toujours restées en travers de la gorge. Enfin, il faut dire que je n'étais pas l'étudiant le plus sympathique qui soit et la plupart étaient méritées, mais quand même.

« - Bon vas-y, envoie les questions, qu'on en finisse. » lâchais-je en m'appuyant un peu plus sur le dossier de ma chaise, décontracté.
 
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Mar 19 Avr - 23:35





× Luna
× Harper




16h08 ღ CCG

{826 mots}

Code © Hiyata
JUSTE SOUS LES YEUX
Tu essayais de paraître naturel même si par moment tu es intimidée. L'homme en face de toi en avait visiblement rien à battre de toi et de tes petites questions a la con. Il ne se montrait pas froid mais assez distant. Ca se voyait qu'il n'avait clairement pas envie d'approfondir votre futur conversation et qu'il allait t’expulser illico presto quand votre échange se terminera.

En le suivant tu as un petit gloussement. Tu trouves ce genre de comportement 'grognon' assez intéressant chez un homme. Tu adores taquiner Eric quand il fait ca. Bon, ca n'arrive pas souvent, tu es plutôt distante avec les goules qui partagent ton territoire, mais c'était toujours drôle de jouer avec les nerf de ce pauvre garçon.

Enfin. Tu suivis l'inspecteur. Un inspecteur de première classe... Qu'est ce que devait bien faire un inspecteur de première classe ? Sur quoi devait il travailler ? Tu sais qu'il y a sans doute parmi tous ces humains quelques un qui travaillent sur ton cas. Peut être que certains savent qui tu es. Tu n'as pas autant d'importance qu'une goule comme Raven ou Eto, les médias ne te connaissent surement pas, du moins pas encore. Mais ici, plus d'un te connaissait. C'était même le CCG qui t'avait donner ce si joli surnom. Originale tu dois bien l'avouer, tu aimes beaucoup. Après tout tu aimais l'originalité.

Tu suivis l'homme et tu arriva dans une grande salle ouverte, vide et moche. Décevant. Tu aurais espéré qu'il t'amène dans son bureau, que tu vois la tête de plusieurs goules recherchaient et là, tu serais tomber sur une photo flou provenant d'une camera de surveillance avec écrit en gros "WANTED Doku"
Tu aimes te faire des films comme ça. Mais en vérité si ca arrivait tu aurais totalement paniqué. Tu aurais été mal à l'aise et le pauvre homme n'aurait pas eu beaucoup de mal à comprendre. Même s'il n'a pas l'air très très intelligent. Il a une tête d'idiot en vérité. Un idiot mignon, mais un idiot quand même.

Tu poses ton sac de sport sur la tête en faisant mine qu'il est lourd. C'est toujours mieux de passer pour une faible, on ne se méfie jamais assez des faibles. Tu t'assois en face de l'homme en poussant un soupir de soulagement et vient chercher un petit carnet de note et de quoi écrire. Tu avais déjà griffonner une ou deux questions histoire de pas perdre de temps. Méticuleuse, tu notes le nom de l'homme sur le carnet pour pouvoir le mettre dans ton devoir. C'est toujours bien de citer des personnes. Replaçant une mèche de cheveux derrière l'oreille tu relèves légèrement la tête pour planter ton regard azuré dans celui de l'inspecteur, avec une mine d'étonnement.

Tu souris doucement en laissant une pointe de douceur dans ton regard. Quelque chose de bienveillant. C'est vrai que ton prof a fait ça pour t'emmerder, mais bon. Il ne connais même pas ton nom et il en bavera à corriger ces trente pages que tu vas lui rendre. Quite a lui faire perdre son temps autant le faire comme il faut.

Yoshida Chan
"Disons qu'ils aiment pas qu'une élève sèche leur "prestigieuse" matière. C'est tellement primordiale, comprenez vous. Faudrait pas les froisser non plus, ils ont une si grande... importance."

Ta pointe d’ironie t'amuse toi même. Du moins c'est ce que tu espères faire croire. Depuis que tu es là tu as prit le rôle d'une étudiante lambda, pas trop associable, un peu rebelle sur les bord sans pour autant paraître totalement fausse. Si il s'en apercevait il pourrait deviner que tu avais quelques choses a cacher. Tu essayes juste d'adopter une attitude... normale.

Yoshida Chan
"Enfin. Perdons pas de temps. Mon prof voulait que je travaille sur un projet pacifiste sur la protection des goules, donc... Pour commencer j'aimerai savoir ce que le CCG met en place pour les goules se faisant dénoncer ou qui viennent d'elles même avant de commettre plus de meurtres. Quel texte de loi selon votre "politique" remettriez vous en compte ? Si les goules peuvent penser, communiquer, écrire, échanger comme nous le faisons nous, pourquoi n'y a t'il pas une certaines considérations envers eux ? Qu'est ce qui, pour vous, fait qu'une goule qui à "bonne conscience" fait qu'elle n'est pas humaine malgré sa volonté de préserver le monde de ses attaques ?"

Tu fixes. Encore. Tes questions sont vraiment a chier, mais tu te demandes ce qu'il va répondre. Tu aimes bien observer les gens, si bien que tu l'observes méticuleusement. Tu cambres ta taille et rapproche la chaise de la table, mordillant ton crayon à papier.

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Jeu 21 Avr - 17:54
Juste sous les yeux

ft.

En tant qu'investigateur, l'idée que la personne face à nous soit en réalité une goule est presque naturelle tant cette pensée nous vient à l'esprit souvent. A force de côtoyer ces créatures quotidiennement, on en vient à se dire qu'on en croise tous les jours sans le savoir et qu'elles sont beaucoup plus nombreuses qu'on ne le croit. Parfois, il m'arrive d'essayer de deviner qui parmi les passants aurait le potentiel d'être une de ces choses, mais je m'abstiens rapidement. Non seulement j'en deviens paranoïaque, mais il serait aussi absurde de penser que les goules sont si faciles à repérer au milieu de la foule. Elles peuvent être n'importe qui. La caissière du supermarché auquel vous allez tous les jours, votre boulanger, votre collègue, votre voisin... Si les habitants de cette ville les savaient si proches, le calme ne durerait pas longtemps.

C'est probablement pour cette raison qu'au QG, je me permettais d'être un peu plus relâché. Après tout, quelle goule un minimum sensée chercherait à pénétrer dans la tanière de l'ennemi ? C'était déjà arrivé en de très rares occasions, mais il suffisait de creuser un peu de manière subtile pour qu'elles finissent par se dénoncer. Ou peut-être qu'il y en avait bien plus qu'on ne le croyait, et qu'on ne les soupçonnait simplement pas. La goule est une créature vicieuse, après tout.

« - Disons qu'ils aiment pas qu'une élève sèche leur "prestigieuse" matière. C'est tellement primordial, comprenez vous. Faudrait pas les froisser non plus, ils ont une si grande... importance. »

Enfin, je me permis un sourire amusé. Je n'aurais pas aimé tomber sur une gamine coincée qui idéalise ses professeurs comme s'ils possédaient la science infuse, alors j'étais satisfait. En tant qu'adulte, je devrais pourtant désapprouver le fait qu'elle ait séché les cours, mais je ne peux m'empêcher de penser à mon adolescence chaotique et admettre que je suis bien mal placé pour lui faire la leçon. Après tout, tout le monde a bien séché au moins une fois dans sa vie et ce n'est pas ça qui fera d'elle une jeune fille perturbatrice.

« - Enfin. Perdons pas de temps. Mon prof voulait que je travaille sur un projet pacifiste sur la protection des goules, donc...

Pour commencer j'aimerais savoir ce que le CCG met en place pour les goules se faisant dénoncer ou qui viennent d'elles-même avant de commettre plus de meurtres. Quel texte de loi selon votre "politique" remettriez vous en compte ? Si les goules peuvent penser, communiquer, écrire, échanger comme nous le faisons-nous, pourquoi n'y a-t-il pas une certaine considérations envers eux ? Qu'est ce qui, pour vous, fait qu'une goule qui à "bonne conscience" fait qu'elle n'est pas humaine malgré sa volonté de préserver le monde de ses attaques ? »

Mon sourire me quitta dès ses premières paroles et je ne pus m'empêcher d'esquisser une grimace désapprobatrice. Un projet pacifiste sur la protection des goules ? Ce genre de ramassis de conneries a tendance à remettre en permanence le rôle du CCG en question, critiquant ses méthodes et cherchant à prouver au reste de Tokyo à quel point nous sommes d'horribles barbares exécutant des innocents dans les rues. La plupart du temps, ils semblent oublier que les choses que nous combattons les dévoreraient sans hésitation dans l'unique but d'assouvir leur faim.  

« - Alors comme ça ton prof est un fervent défenseur de la cause des goules ? Charmant. J'espère qu'il pensera toujours ça si jamais il se fait bouffer. » marmonnais d'un ton lugubre, un sourire narquois au visage.

Je marquais une légère pause, réfléchissant à comment émettre une réponse claire tout en essayant d'y inclure le plus d'éléments possibles. Je préférais ne pas en dire trop et je mâchais mes mots, m'efforçant d'aborder la question d'un point de vue purement professionnel.

« - Je peux malheureusement pas rentrer dans les détails, car le sujet est plutôt vaste, mais je vais quand même essayer d'être le plus bref possible, déclarais-je d'un ton étonnement solennel. Si une goule est dénoncée, la procédure est toujours là même : on fait le nécessaire pour l'arrêter puis nous avisons en fonction de la situation. En revanche, si elle vient se livrer d'elle-même aux autorités, c'est un peu différent. »

Répondre à la suite de sa question n'était pas évident : non seulement les avis divergeaient furieusement à ce sujet, mais il était également difficile de prononcer quelque chose de concret et de suffisamment intelligible. En faisant face à cette interrogation, je m'engageais sur une pente dangereuse qui risquait de me faire remettre en question le sens même de mon travail. Heureusement pour moi, je n'étais pas du genre à être la victime de mes pensées.

« - Même si les goules agissent comme des humains, ce serait tomber dans leur piège que de les considérer en tant que tels. Il y a de nombreuses espèces qui ont développé des capacités à se dissimuler afin de chasser ou d'éviter les prédateurs, et les goules en font partie. Leur aptitude à se fondre dans la foule peut paraître troublante, mais il ne faut en aucun cas penser qu'elles nous sont semblables : elles restent des créatures mangeuses d'hommes qui se servent uniquement de leur habilité à se camoufler comme couverture. Je marquais une pause, pesant mes mots. Quant aux goules qui ne ressentent pas le désir de faire du mal, je dirais qu'elles sont très peu nombreuses. Nous continuons de faire des recherches sur ces spécimens, mais nous n'y voyons qu'une étrange forme d'empathie : un peu comme si un loup ressentait de la pitié pour ses proies. Inutile de dire que ça n'a pas vraiment de sens, mais nous faisons tout de même de notre mieux pour prendre en charge ces individus de manière à ce qu'ils n'aient plus à blesser quiconque. Toutefois, il ne faut pas oublier qu'une goule, peu-importe sa volonté, finira toujours par attaquer un humain au moins une fois dans sa vie et que, par conséquent, nous devons en premier lieu garantir la sécurité de nos citoyens. »

Long. Chiant. Et terriblement répétitif. Ce discours, j'avais dû l'entendre une centaine de fois. Le genre de monologue que l'on ressort lorsque notre métier est remis en cause ou lorsque des abrutis veulent jouer les héros en défendant des monstres qui n'ont probablement même pas envie de leur aide. Mon avis sur le sujet est plus simple, cependant, et je ne me permettrais pas de l'annoncer aux médias. Pour faire clair, je me fiche pas mal de ce qu'est exactement une goule et de si oui ou non elle est capable d'agir comme un humain. Je fais mon travail et j'élimine les plus résistantes, c'est tout. D'une certaine manière, c'est une manière de pensée qui m'évite de souffrir de quelque chose comme des remords.
 
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Sam 30 Avr - 21:59





× Luna
× Harper




17h30 ღ CCG

{723 mots}

Code © Hiyata
JUSTE SOUS LES YEUX
C'était ridicule. Cette mascarade était ridicule. Les réponses de l'homme étaient totalement prévisibles. Tu n'en revenais pas de l'absurdité de la scène, si bien que tu soupira en écoutant les réponses de l'homme tout en faisant mine de les marquer sur ta feuille. Si tu voulais entendre ce genre d'information, il t'aurait suffit d'allumer la télévision et les reportages sur les gens de ton espèce. Enfin en sois, tu n'avais pas vraiment besoin d'information sur les goules vu que tu en étais une, mais bon.

Tu griffonna en écoutant, rajoutant des blah blah blah dans ta copie, des "regardez moi je suis inspecteur, je suis vraiment très intéressant". Apparemment ca te faisait rire ce genre de truc, peut être parce que tu es jeune. Souriant par moment quand vos regards se croisèrent, tu rougis en faisant mine d'être intéressée. Il n'y avait pas grand monde dans la salle, mais en réalité tu essayais de prendre des informations qui auraient pu être utile pour l'organisation. Cependant malgré ta concentration tu n'arrivais pas à quitter les lèvres de l'inspecteur avant de revenir le fixer du regard.


Yoshida Chan
"Vous y croyez vraiment à ce que vous me dites? on dirait que  vous récitez le discours qu'on entend partout à la télé..."

Tu te redresses un peu, essayant de lui faire comprendre que tu veux entendre des choses plus concrète, plus sincère. C'est amusant de comprendre comment les gens fonctionnent, comment les humains pensent. Il à l'air différent, pas seulement par sa couleur de cheveux, mais tu comprends bien que la chasse à la goule, ce n'est pas ce qui l’intéresse le plus.

Tu te gratte la joue en te demandant si tu ne vas pas un peu trop loin dans ce petit échange. Il manquerait plus qu'il te fasse passer par un de ces portails qui contrôlent les plaques RC. Ca serait la fin du monde, enfin de ton monde.
Alors que tu allais lui reposer d'autres questions, tu vois un homme, la quarantaine, chauve, de grosses lèvres allant de paire avec son gros ventre s'approcher, totalement paniqué et essoufflé.

Tu reste calme, un peu confuse de la scène saluant timidement l'homme ou plutôt la boule de graisse qui vient prendre monsieur cheveux verts un peu à l'écart pour tu-ne-sait-qu'elle-raison. Tu laisses partir, attendant tranquillement dans ton coin tout en faisant mine de dessiner. N'ayant plus personne dans la grande salle tu tends l'oreille, écoutant attentivement malgré la distance, la conversation des deux inspecteurs.

"On vient de retrouver quatre corps dans le treizième... Ils manquaient plusieurs organes, cependant il n'y avait aucune trace de morsure... On pense à un trafic qui serait lié avec cette goule qui t'as été assignée... Elle est ravissante cette jeune fille dis donc."

Trafic, treizième, corps.  C'est les seuls mots que tu as pu entendre et pourtant tu as déjà compris qu'on parlait de toi. Tu esquisses un sourire et commence a te lever en rembarrant tes affaires. Tu aurais toute les bonnes raisons de rester: Enfin quelques choses d'intéressant, tu aimerai savoir ce qu'ils savent exactement de toi, si ils savaient à quoi tu ressemblais ou non, si ils soupçonnaient des personnes susceptible d'être cette fameuse goule, si ils te soupçonnaient toi.

Mais quelques parts, savoir te terrifiait car c'était ne plus faire de supposition et ne plus laisser le hasard et les "on dit que" décider. Certes, tu aimes que les choses soient claires et précises, mais quand il s'agit de jouer au chat et à la souris avec le CCG c'est plus amusant de laisser faire les choses.

Tu attends que l'inspecteur revienne vers toi, essayant de paraître autant souriante que tout à l'heure. Si tu montres un seule signe de panique il pourrait se poser des questions.

Yoshida Chan
"Je dois vous embêter plus qu'autre chose, désolée je vais vous laisser travailler vous avez l'air vraiment débordé. Merci quand même pour vos réponses. Peut être que... hum.. J'ai pas l'habitude de faire ca mais... Peut être que je pourrais vous poser.. deux trois questions.. ce soir, après votre journée... ?"

Tu rougis légèrement. Peut être que tu en fait trop, mais quand tu as une idée dans la tête rien ne t'arrête.

Yoshida Chan
"Je vous paye le resto !... Enfin, je vous force pas hein.. Vous devez avoir pleins de filles qui vous courent après en plus.."
HRP:
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