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x Il paraît que le GDN (Gang Des Nains) composés de Renji, Caïn et Eto organiserait la contre-offensive pour prouver que ce qui est petit est très dangeureux.
x Apparemment, les dangereuses personnes que sont Clyde, Kohaku et Jezabel ont l'intention de créer une nouvelle religion, basé sur le St PapierBulle. Je n'en connais pas les détails, mais doit-on craindre pour nos vies?

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Bienvenue dans un Tokyo moderne plus dangereux que jamais...
 
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Don't cry anymore, I will be in your hearts forever. Death is not the end, it's a beginning [Pv Akira Mado]

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Mer 2 Sep - 23:10
Under my mask, I have a heart and I cry you until my heart break
Aro & Akira


Une odeur de chrysanthème emplissait la chambre, berçant ton odorat dans ton sommeil. Tu avais toujours adoré ces fleurs, symbole de la Mort et de l’immortalité. Tu les cultivais d’ailleurs, dans ton jardin derrière ton immense maison familiale. Là où tu avais connu des jours heureux comme les plus grands malheurs. Installé dans le quartier le plus riche de Tokyo, tu ne manquais de rien. Mais la solitude était ta seule compagne. Elle, et tes quinques. Mais tu n’étais pas toujours seul, encore une chance. Endormis, tu ignorais qu’une tragédie allait encore te frapper. Ta journée avait été éprouvante la veille. Tu avais couru dans tout le 13e, le 14e et finalement le 15e pour éliminer une goule S des plus chiantes. Et tu en avais fait de la charpie. Par chance elle n’était qu’une goule à queue. Oh, même si leur kagune leur conférait un équilibre entre vitesse, force et défenses, tu ne les considérais pas comme de réelles menaces. Et cette goule n’avait pas fait exception. Son kagune avait cependant été des plus intéressant, sombre, semblant presque osseux et avec de nombreuses « dents » sur les côtés comme des dents de requins. Cependant cette rencontre avait fait perdre la tête à la goule, littéralement.

La tête enfuisse dans ton oreiller, une fine couverture poser sur ton corps mis à nu, tu ne te préoccupais pas des chants d’oiseaux. De toute façon, tu étais un nocturne. Pour toi le jour commençait avec le coucher du soleil. Mais quelque chose te sortit de ton sommeil. La sonnerie du téléphone. Râlant, tu entrouvris les yeux. La première chose que tu fis ne fus pas de répondre, non, mais de regarder l’heure. Bon sang ! Le soleil commençait à peine à se lever. De quel droit te réveillait-on? Tu pris le combiner pour regarder qui appelait et ton cœur accéléra légèrement dans ta poitrine. Pourquoi est-ce que l’hôpital appelait ? Il n’y avait personne qui t’appelait, sauf Kureo et Akira, et certains d’autres que tu te devais d'appeler Boss. Mais de l’hôpital ? Est-ce que Akira aurait été attaquée par une goule ? Si cela était le cas, tu espérais que son père avait fait souffrir le responsable. Mais, si ce n’était pas une goule, mais un accident ? Tu répondis rapidement, collant le combiné à ton oreille.


- « Kureo ? Que fais-tu… »

- « Aro, ce n’est pas Kureo. »

Ni Akira, te dis-tu alors que la voix était masculine. Tu reconnaissais l’un de tes supérieurs. Ton cœur accéléra encore ses battements dans ta poitrine, l’adrénaline s’écoula de plus en plus dans ton sang, gorgeant tes muscles. Tu raffermis ta prise sur ton téléphone mobile, tentant de contrôler la peur qui commençait à t’étreindre les tripes. Non. Non. Kureo. S’était à lui qu’il était arrivé quelque chose. En pleine nuit. Et tu n’avais pas été là pour lui! Tu fermas les yeux, pris une profonde respiration. Kureo n’était plus d’une dernière jeunesse, il s’était peut-être prit un coup qui lui avait cassé quelque chose. S’était tout, il allait bien. Mais ton cœur se serra. Non, il n’allait pas bien. Tu le pressentais, tu le ressentais jusque dans ton âme. Ce pressentiment causé par la voix de l’autre homme au téléphone.

Celui-ci commença à t’expliquer la raison de son appel alors que lentement, les larmes coulèrent sur tes joues. Non. NON ! Tu tombas à genoux sur le sol de bois lorsque l’autre te qu’il n’y avait plus rien à faire. Kureo… pas lui. N’importe qui, mais ni  lui ni sa fille ! Il n’y avait eu aucune chance pour lui, il était déjà décédé lors de son arrivé à l’hôpital. Qui était avec lui ? Qui n’avait pas fait son travail en restant à ses côtés ? La douleur fit place à la colère. Qu’importe, il allait souffrir ! Tu allais lui arracher la peau, lui briser les os. Tu raccrochas avant de balancer le téléphone hors de la pièce. Le mobile explosa contre le mur alors que de la main sur saisit ta poitrine, là où se cachait ton cœur de pierre, de glace. Le froid s’insinuait encore plus en lui telle mille aiguilles. La douleur était-elle que ta respiration en devint difficile, ou peut-être n’était-ce que les sanglots qui t’écorchaient la gorge au travers tes cris de rage? Tu avais l’impression que ton esprit quittait ton corps. Cela ne pouvait être réel, ce n’était qu’un affreux cauchemar. Cela faisait quoi, dix ans que vous vous connaissiez? Que vous étiez devenu ce qui, pour toi, se rapprochait le plus d’amis. Tu avais vu sa fille grandir, devenir la femme magnifique qu’elle était aujourd’hui. Tu lui avais promis de toujours être là s’il avait besoin, que jamais tu ne l’abandonnerais.

Tu avais failli à ta parole.

Il était mort.

Et encore tu perdais un être cher à cause des goules, encore une fois un innocent devenait orphelin. Akira avait déjà perdu sa mère à cause de la Chouette à peine était-elle née. Maintenant, s’était un père aimant qu’on lui arrache ? Les goules devaient disparaître, être éradiquées. Elle causait bien trop de souffrance pour simplement se nourrir et nourrir la saleté qu’étaient leurs rejetons. Tuer toutes les femelles et le problème serait régler, voilà tout.

Quand enfin tu parvins à calmer la souffrance de ton cœur, tu te relevas, te trainant dans la salle de bain pour te laver. Tu ne resterais pas ici, non, hors de question. Tu voulais le voir de tes propres yeux, enfin comprendre que oui, l’un de tes rares amis était bel et bien mort. Pour beaucoup, ce n’était que du profond respect que tu avais pour lui et tu ne l’avais jamais nié, car s’était vrai. Mais au travers le respect, il y avait eu l’amitié. Une décennie à se côtoyer après tout, cela s’était fait naturellement. L’eau froide éclaircie tes esprits, fit disparaître l’adrénaline un moment et effaça les larmes qui continuaient de couler, impossible pour toi de les arrêter. Tu étais seul, personne ne pourrait te juger.  

Une fois prêt, tu filas à l’hôpital. Tu n’oublierais jamais ce que tu y verrais, mais cela ne fit que renforcer ta haine envers les goules. Rabbit. Voilà la responsable. Tu allais la traquer, la chasser et elle payerait amèrement la mort de Kureo.

La pluie s’abattait tranquillement dans les rues, comme les larmes que tu retenais avec peine. L’orage faisait écho à la souffrance qui était la tienne. Encore une fois, une perte, une connaissance qui avait péri par une goule. Un père qui partait trop tôt, laissant derrière lui une jeune femme dans la fleur de l’âge. Il ne la verrait jamais grandir, il ne pourrait jamais lui dire à quel point il était fier d’elle. Il ne verrait jamais ses petits-enfants, n’entendrait jamais ces derniers l’appeler grand-père. Et cela te brisait le cœur. Tu avais si mal, pour toi, mais surtout pour Akira. Cette petite fille blonde que tu avais vu pour la première fois il y a si longtemps et qui avait à peine dans les 10 ans, peut-être un peu plus. Tu l’avais surnommé princesse, parce qu’elle l’était. Elle était aussi belle qu’une princesse et elle était celle de son père.

Ce n’était pas la nuit, s’était le jour. Enfin, pour les gens normaux s’était le jour, toi tu devrais être en train de roupiller et ronfler dans ton lit à faire de merveilleux rêves où tu massacrerais des goules, mais non. Pas aujourd’hui. Aujourd’hui tu brisais tes habitudes de nocturne, déambulant de jour pour voir une dernière fois Kureo, même si s’était pour le voir être ensevelit sous terre. Mais pour l’instant, tu te dirigeais vers le cimetière. Des chrysanthèmes en main, un immense bouquet de ces fleurs blanches tachées de rouge comme si du sang y avait giclé, tu bravas tes sentiments. Tu n’avais qu’une envie, s’était de t’effondrer au sol, de crier ta souffrance, mais tu ne montras rien mise à part un regard totalement neutre. Ton sourire sanguinaire avait disparu. Remplacé par un regard sans expression, sans sentiment. Essayer de sourire et tu craquerais. Essayer d’être toi-même et tu repenserais au défunt.

Une fois au cimetière, Les rares présents se tournèrent vers toi.. La cérémonie n’avait pas commencée, mais tu t’en fichais. Tu savais que tu étais à l’heure. Tu continuas d’avancer tout droit, ignorant les regards choqués ou étonnés, les imbéciles qui disaient « Mais qu’est-ce que ce psychopathe fait ici ? », «  Il ne se déplace pas pour personne quand il y a des morts, mais pour Mado oui ? ». Tu repéras rapidement la tête que tu cherchais et t’approchas d’elle. Akira. Tu redressas ta tête une fois à ses côtés.

- « Toutes mes condoléances Akira. Je partage ta souffrance. » soufflas-tu simplement avant de lui présenter le bouquet. « Je suis sûr qu’il aurait aimé ces fleurs. Tu en penses quoi ? »

En fait, tu te retenais de la serrer dans tes bras. Ce n’était pas la chose à faire en publique, devant ces crétins venu simplement pour regarder Kureo se faire mettre en terre. Certains étaient sans doute là par respect, d’autre pour rire de sa mort. Tu soupiras et tes épaules s’affaissèrent, trahissant la souffrance qui était la tienne.



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Dim 6 Sep - 13:13














« Stop crying and be strong ! » Feat Yugure Aro




Il était plus de minuit et il n'y avait qu'un bol de riz fumant sur la table de la cuisine, personne n'y avait touché, plus loin, dans le salon, plus précisément sur le divan, une jeune demoiselle endormit... Rêvait-elle sans doute d'une vie meilleure, d'un visage familier qu'elle aurait pu appeler "Maman" ou de toute autre chose ? En tout cas, son réveil fut violent, c'était un téléphone qui hurlait dans toute la pièce et plusieurs appels en absence déjà sans aucun message. Quelle heure était-il ? Six heures ou bien sept ?

La jeune demoiselle prend le temps de se réveiller doucement... Tien pourquoi le bol de riz est toujours là ? Normalement papa Mado adore le riz nature et n'en fais qu'une bouchée quand il rentre du travail... Alors qu'elle se dirigeait vers le frigo, bol de riz en main, un autre coup de téléphone, cette fois-ci impossible de rater le coup, elle décrocha et c'est ainsi que le bol tomba par terre avant de se briser en morceaux, parsèment ainsi le sol de milliers de grains de riz ! La jeune fille tomba alors à genoux et sans qu'elle ne s'en rende compte, les larmes de douleurs tombèrent sur ses petites joues blanchâtres

Quand elle découvrit le corps internet et sans vie de son père à la morgue de l’hôpital, son cœur s'arrêta de battre, un goût d'amer se réfugia dans sa gorge et une envie subite de vomir envahi alors son estomac. C'était injuste, d'abord sa mère qu'elle n'a jamais qu'en photo et ensuite son père, l'être qui lui était aussi cher à son cœur que sa propre vie à elle ! Une envie folle de mourir là, à côté de lui et de rejoindre sa famille au centre de la terre....Qu'allait-il lui arrivée maintenant que la solitude l'envahissait à mesure qu'on lui expliquait comme son père en était arrivé à cet état ?

"Je me fous de savoir comment cela est arrivé...Je veux juste savoir pourquoi il était seul...Qui est le traitre qui n'était pas à ses côtés.....?....Je veux une justice....Je veux...."

Elle veut....Elle veut tout à la fois, une vengeance, des parents, être seule...Elle ne sait plus trop en fait. Il y'a maintenant un grand vide dans sa tête, un trou noir et béant, une souffrance, un mal qui n'annonce rien de bon.

Le jour de l'enterrement approche, la pluie accompagne la dépouille de son père et des inconnus, suivent le cortège, telle des vautours en quête de nourriture.La jeune blonde n'aimait pas vraiment les voir ici à trainer, de plus, il n'y avait que de purs inconnus....Qui étaient donc tous ses gens ? Pourquoi venaient-ils troubler sa tristesse d'avoir perdu l'être le plus cher qu'elle avait sur terre ?

C'est alors qu'un visage familier s'approcha d'elle doucement sous la pluie, Akira ne connaissait que trop bien l'homme qui s'approchait d'elle, bouquet de fleurs à la main. Aro, c'était présenter à elle et lui répéta ce que nombreux d'entre nous appelle des "condoléances", mot sois disant apaisant.....Bizarre, Akira ne voyait rien de rassurant dans ce petit mot, tellement simple à prononcé, enfin, elle savait que venant d'Aro, ce n'était pas du chiqué. La blonde regarda alors l'homme qui se tenait face à elle, un petit sourire d'amertume sur le visage.

"Ces fleurs sont très belles... Il sera très heureux de...."

La voix se brise et les larmes montantes finissent par tomber sur son visage d'un blanc pur...Elle qui avait promis de ne pas pleurer, se met à faire l'enfant et c'est une vraie crise de larmes qui commence. L'épaule d'Aro à l'air tellement confortable, que sa tête ne réfléchissant plus, si jette...
 





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Dim 6 Sep - 19:31
Under my mask, I have a heart and I cry you until my heart break
Aro & Akira


La pluie ruisselait sur ton visage comme un millier de larmes qui ne se verseraient pas en publique et qui s’étaient déjà déversées précédemment. Les regards d’inconnus sur ta personne, telle des insectes curieux, te suivait jusqu’à ton centre d’intérêt. Mado, tu les connaissais depuis si longtemps. Tu n’avais pas connu la mère, décédée bien avant son temps selon toi, mais le père et la fille… Tu te souvenais du rire de Kureo, de ses gants blancs cachant son alliance qu’il n’avait jamais retiré. D’ailleurs tu ignorais pourquoi, mais en avait une idée. Sans doute le deuil n’était-il pas accomplit et ne le serait que lorsque sa défunte épouse serait vengée. Et maintenant la rage circulait dans ton sang tel un poison lattant, attendant son heure pour tuer, pour emporter avec lui l’imbécile nécrophage qui t’avait pris là l’un de tes rares amis. Mais ce n’était pas seulement pour toi que tu réclamais vengeance.

Arrêté devant la dernière de la famille, tu lui présentas le bouquet de fleur. Des Chrysanthème japonaises. Elles symbolisaient la mort, mais aussi l’immortalité et la royauté. S’étaient tes fleurs favorites. Si tu n’avais pas été inspecteur, sans doute les auraient tu cultivés dans un champ. En fait, si tu passais le cap de la retraite s’était certainement ce que tu ferais ! Mais qui savait. Peut-être ne te resterait-il qu’un bras, qu’une jambe, ou bien serais-tu six-pieds sous terre avec la famille Mado, ton bleu et ton senpaï ? Tu avais naturellement présenté tes condoléances, ces minables mots que tu n’avais qu’une envie; ravaler et faire s’étouffer les présomptueux qui osaient les dires. De quel droit ? Ignorants rabaissant Kureo, se moquant de lui, de sa passion pour les quinques, de son caractère un peu spécial. Tu retins tes larmes, tu avais qu’une envie, mourir.

Comme lorsque tu avais vu son corps. Le son du silence religieux alors que tu retirais tes lunettes pour être sûr que celui que tu voyais nu, son intimité caché par un drap blanc, sur une table en acier inoxydable était bel et bien… oui. S’était lui. Tu te rappelais de la caresse légère sur sa tête alors que tu virais le type de la morgue, tu avais bien le droit à un peu d’intimité pour pleurer le défunt non? Surtout que la colère et une profonde envie de meurtre naissaient dans tes entrailles. Tout comme la culpabilité. De nouveaux des larmes, une promesse. Les doigts qui se mêlent légèrement aux cheveux blancs alors que les morts sortaient de tes lèvres. La promesse de protéger son enfant, de venger son épouse et puis… de le venger lui. Oh, il n’était pas présomptueux de ta part de faire une telle promesse qui revenait à la fille Mado. Maintenant son père décédé, s’était à elle de les venger. Mais hors de question qu’elle prenne ce risque. Tu ne voulais pas l’enterrer elle aussi.

Tu ouvris tes bras et accueillit la petite blonde dans le creux de ceux-ci. Tu avais vu son sourire amer qui t’avait broyé le cœur de douleur. Si seulement tu avais été là, si seulement Kureo t’avait appelé ! Ne savait-il pas qu’il pouvait compter sur toi à toute heure du jour ou de la nuit et ce qu’importe ton état ? Un coup de téléphone sur ton fixe lorsque le soleil était levé, ou sur portable lorsque ton soleil lunaire était éveillé et qu’importe où tu aurais été, ta chambre ou la Mort sait quel district, tu l’aurais rejoint, protégé. Tu refermas tes bras sur le petit être en larme contre ton épaule. Tu retiras tes lunettes que tu mis dans l’une de tes poches avant d’embrasser sa tempe douce et délicate d’opale. Une larme perla de ton œil gauche, glissant sur ta joue telle une lame. La main qui ne tenait pas le bouquet se posa sur la nuque de la jeune femme et la caressa, rassurante, alors que ton autre bras entoura sa taille de guêpe.

- « Oh, Princesse. Je suis tellement désolé, tellement… J’aurais dû être avec lui, c’est moi qui aurais dû l’accompagner et pas ce bleu. De nuit et dans un tel endroit ! Pourquoi ne pas m’avoir prévenu, demander… »

Mais tu te tues, serrant plus fort l’enfant de ton ami contre ton cœur saignant. Tu fermas les yeux, posant ta tête contre celle de la blonde délicate. Tu te moquais des regards, tu te moquais des murmures, tout ce qui comptait, s’était l’être dans tes bras. La douleur s’était entendue dans ta voix qui, même si elle ne s’était pas brisée, reflétait la douleur de la perte. Tu n’arrivais pas à y croire, à seulement vouloir y croire, préférant le déni. Non, Kureo n’était pas mort. Lorsque la semaine serait finie, vous vous retrouveriez pour parler de vos trophées, vous vous montreriez sans aucun doutes les nouvelles quinques acquises tout en sirotant un savoureux thé comme seule la Princesse qui avait bien grandit savait le faire.

Mais ce n’était qu’un rêve, une illusion.

Tu soupiras de souffrance, retenant une plainte douloureuse. Une larme en publique, serrer Akira dans tes bras et laisser ta voix trahir ton masque d’accord. Mais tu ne t’exposerais pas plus aux regards de ces autres inspecteurs qui n’avaient rien à faire là. Tu avais envie de les chasser, de les tuer. De les invectiver comme de les briser. Mais tu n’en fis rien. À quoi bon devenir un meurtrier ? Cela ne ramènerait pas Kureo. Était-il en paix ? Heureux ? Avait-il retrouvé celle qu’il avait perdue près de vingt ans auparavant ? Oh, tu l’espérais tellement!

- « Tu n’es pas seule Akira, je suis là. Je ne t’abandonnerais jamais Princesse, jamais. Je ne suis pas prêt de mourir de sitôt, je t’en donne ma parole. Je te promets de le venger, de retrouver la saloperie qui ta pris ton père… d’accomplir ce que lui n’a pas eu le temps de faire. »

Retrouver la Chouette. Oh oui et cela serait le combat le plus épique de ta vie, tu le sentais dans tes veines. Parce que tu ne mourrais pas avant d’avoir eu sa tête, à ce rapace necrophagien. Tu redressas la tête, regardant le cercueil qui contenait le corps de ton ami. Tu avais envie de mourir, là maintenant. La douleur dans ta poitrine était si forte, si forte qu’elle parue sur ton visage et qu’une nouvelle larme coula. De quel droit Kureo vous était-il arraché? Tu caressas tendrement la tête de l’enfant, qui n’en était plus une depuis un moment, dans tes bras. Tu ne savais pas quoi dire pour la réconforter.

- « Tout ira bien Akira, Princesse, tout ira bien. Je suis là, tu n’es pas seule. J’aimerais te dire que la douleur partira, mais nous savons qu’il n’en est rien. Mais nous devons relever la tête. Ton père sera toujours fier de toi, tu le sais n’est-ce pas ? »

Tout comme moi, pensas-tu. Toi qui l’avais vu grandir, s’épanouir. Oh oui, tu savais que son père serait toujours fier d’elle. Doucement tu l'embrassas de nouveau sur la tempe, serrant un peu plus le fragile corps contre ton torse musclé. Tu n'avais pas les paroles pour la réconforter, mais tu pouvais être son soutient, son épaule sur laquelle elle pouvait déverser toutes les larmes de son corps.Tu te fichais des "à que dira-t-on", que ce soit sur toi et Akira, ou sur toi et Kureo. Qu'importe. Eux savaient la vérité et s'était tout ce qui importait.


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Sam 12 Sep - 9:04














« Stop crying and be strong ! » Feat Yugure Aro





Ainsi finis, la vie, les rires complices, les câlins, la cuisine, les blagues.... Enfin, la vie quoi !! Toute un monde qui s'écroule sous les pieds de la jeune femme. Son univers, sa force de rester parmi les vivants à complétement disparu, au moment même ou son père n'était pas rentrer ce soir-là.... Ainsi, elle avait déjà passé toute la matinée à pleurer, et voilà que, accrochée à ce corps chaud et musclé, elle pleurait encore, ses yeux étaient fatiguées, et la jeune fille, n'avait qu'une seule envie, pouvoir fermer les yeux et reposer en paix.

Hum, qu'il était bon de sentir un corps chaud et puissant tout contre sois, des bras musclés autour de sa taille, un souffle chaud sur son visage, une main généreuse et une voix aussi douce que celle qu'elle venait de perdre...Ainsi, Akira eut le malheur de fermer les yeux, un instant de trop pour voir le fantôme de Kureo, là ici présent à regarder sa propre mise en terre....C'est ainsi que la jeune femme l'écoutait parler, Kureo lui disait qu'elle n'était pas seul et qu'elle restera une princesse que jamais il n'abandonnera....Mais c'est bien connu... Les fantômes mentent volontairement pour pouvoir ainsi nous enterrer avec eux !


"Oh papa, je t'ai attendu toute la nuit.... Tu n'es jamais revenu"

Elle ouvrit enfin les yeux, ses yeux remplis de larmes s'arrêtèrent alors sur l'homme qui la tenait dans une étreinte paternelle que la jeune princesse ne voulait plus quitter, et ses yeux rouges coulèrent de nouveaux, sans qu'Akira ne leur ait ordonné.

"Tout ….. Tout ira bien ?...... Mon père est mort à cause d'une de ses saloperies de *****, de goules...... Mon père est fier de moi aujourd'hui et il le sera d'avantage quand j'aurais retrouvé son meurtrier...."

Son cœur noyé de larmes et de tristesse passant pas toutes les phases post-mortem, après le déni, la colère et la tristesse, celui-ci était maintenant en phase de vengeance, une rancune tenace alors que son père n'avait pas finis d'être mis en terre, alors que les « invitées » étaient toujours ici, sans doute à se délecter du spectacle qui se jouait devant eux...Akira n'avait que faire des ragots qui couraient après elle, les « on dit » ne sont que des misérables personnes, remplit de haine et de rancœur, son cœur à elle criait encore sa souffrance son envie de vendetta.


[HRP : Désolé pour l'attente :) ]






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