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Fiat Lux! Et facta est lux || Yûshiro

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Ashikaga Yûshirô
Rang A || Seraph
Ashikaga Yûshirô
Ashikaga Yûshirô
Messages : 44
Date d'inscription : 25/08/2016
Age : 26
Dim 26 Mar - 11:11
Ashikaga Yûshirô

Âge : La trentaine (27 ans quoi, c'est presque trente ans)
Nationalité : Apatride, il change souvent d’identité et ne se rattache à aucun pays.
Genre : Masculin.
Orientation sexuelle : Non définie.
Groupe : Illuminati.
Rang : A.
Surnom : Seraph.
Kagune : Chimère Ukaku/Rinkaku.
Kakuja : Yep, mais il ne s'est pas encore développé. (Se fera en rp)

Physique

Le physique de Yû est assez caractéristique des pays du nord/germanique. Pourquoi ? Tout simplement à cause de la blondeur de ses cheveux. Blond platine, coupé court, avec une espèce de pointe en haut du crâne. Pourquoi fait-il cet effet ? Personne ne le sait et le mystère reste entier. La légende raconte que certaines personnes seraient à la recherche de cette énigme, ce qui amuse pas mal le blond d’ailleurs. Ses yeux quant à eux sont verts, ce qui n’est pas banal pour un blond, qui a généralement les yeux bleus. Pas Yûshirô, qui aime bien cette différence du coup. Il n’a pas un visage désagréable à regarder, avec sa peau presque laiteuse, et malgré ces années passées en Italie, il n’a pas spécialement pris de couleurs, pour la simple et bonne raison qu’il reste à l’ombre les 3/4 du temps.

Son visage est assez doux, pas de traits sévères, seulement un calme absolu. La colère ne déformera jamais ses traits, et un sourire peut parfois illuminer son visage, bien qu’il soit rare. Un nez droit, fin, un air presque enfantin… Cet homme ne fait pas son âge, et il ne fait rien non plus pour se préserver, bien au contraire. Heureusement que sa maturité à toute épreuve le sauve de moqueries quotidiennes… Bien que se moquer de Yû est assez dangereux, surtout si on veut continuer à vivre. C’est en regardant son visage qu’on se rend compte à quel point il est pâle, pas comme un cadavre, quand même pas. En revanche, il ne prend pas de couleur, ou alors rarement, et il reste blanc comme un linge. Souvent, on pense qu’il est malade alors qu’il pète la forme. Ca c’est une chose quotidienne.

Yû est de taille moyenne pour un homme, un mètre soixante-quatorze à tout casser, sans talon et sans se mettre sur la pointe des pieds. Son corps est relativement fin, pas très musclé, un peu comme si le blond ne se nourrissait pas à sa faim, alors qu’il mange convenablement. Il fait partie de ces gens qui peuvent manger mais qui ne prennent pas un gramme à cause d’une musculature fine et nerveuse. Cela peut être à son avantage, car il a un beau corps, il faut se l’avouer. Des filles ont été intéressé par cet homme, de même que les hommes eux-même. A chaque fois, Yû ne réalise pas qu’il a des atouts mais il n’y comprend rien à tout ça, donc il est obligé de dire qu’il n’est pas intéressé. On lui a dit de dire ça quand quelqu’un s’approchait trop de lui avec des intentions étranges. Cependant il remercie pour les compliments, sans jamais les prendre en compte parce qu’il ne partage pas l’avis de ces gens. Il ne se trouve pas spécialement beau ou attirant, et encore aujourd’hui il se cherche des atouts qu’il ne voit toujours pas.

Concernant sa manière de s’habiller, ça peut aller d’une tenue classe et décontractée à une tenue vraiment classe. Il ne s’habille jamais mal, car il a une image à entretenir. On peut le dire oui, Yûshirô prend soin de lui et surtout de son image. Pour être tout à fait exact, Yû est le genre d’homme à prendre soin de son image mais à détester son reflet. Il ne peut pas se fixer dans le miroir plus de dix secondes sans détourner la tête. Alors pour y remédier, il porte parfois un masque pour cacher ce visage qui le répugne tant. Personne ne comprend son ressenti vis-à-vis de lui-même, mais personne ne lui a demandé. Yûshirô a une opinion très négative à son propre égard, mais c’est autre chose et nous en parlerons plus tard.

Caractère

Quand on regarde Yûshirô, on sait tout de suite qu’on ne plaisante pas avec lui, ou alors rarement. Cet homme est du genre à saisir le sens des blagues, mais à ne pas rire à gorge déployée comme certains pourraient le faire. Lui se contentera d’esquisser un sourire si ça l’amuse, ou garder un air neutre si au contraire, il ne comprend pas ou ne trouve pas ça spécialement drôle. Le blond est quelqu’un de très calme, qui se met rarement en colère. Lorsque cela arrive, alors c’est une colère silencieuse, effrayante et meurtrière.

Yûshirô est un homme savant et instruit en premier lieu. C’est quelqu’un qui a une mémoire photographique impressionnante, retenant ce qu’il lit ou ce qu’il voit. C’est un avantage comme un désavantage, puisqu’il ne met jamais son cerveau sur pause. Il ne laisse jamais rien au hasard et prend le temps de tout planifier avant de décider quoique ce soit. Quand cela ne va pas dans son sens, qu’il ne sait pas une chose, ou qu’il est prit au dépourvu, cela lui fait perdre ses moyens et il est obligé de réfléchir à une nouvelle action. Yû déteste quand ce n’est pas prévu, et ça l’énerve profondément. Cet homme se pose trop de questions, auxquelles il arrive à trouver des réponses, il sait prendre des décisions mais… Il réfléchit trop, tout le temps, en permanence, et ça lui donne des maux de tête intenses quand ça arrive. Dans ces cas-là, il s’isole, et il faut que la Terre explose pour qu’il réagisse.

Le blond parle peu, il préfère analyser la situation. C’est quelqu’un de très calme, trop calme même, qui ne laisse jamais transparaître ses émotions. On peut difficilement savoir ce qu’il pense, tant son visage reste inexpressif, et c’est ça qui le rend dangereux à vrai dire. Trop dangereux même. Derrière son regard froid et presque inquisiteur se cache un esprit manipulateur et calculateur. Il n’hésite pas à se servir des uns et des autres pour parvenir à ses fins. Au contraire, il n’a aucun scrupule à le faire, tant que c’est pour accomplir son but. « C’est pour atteindre mon objectif », vous répondra-t-il si jamais vous vous apercevez qu’il vous manipule. Il vous le dira calmement, sans une expression dans la voix. C’est ça qui fait peur chez lui, à se demander s’il ressent des sentiments. Ce n’est pas gagné, vu son tempérament d’insensible… Il ne se préoccupe pas de ses sujets, ils sont assez grands pour se gérer seuls selon lui. Cela ne l’empêche pas de prendre de leurs nouvelles, car il a de grandes ambitions pour ces hommes et ces femmes qui le suivent pour atteindre le but final de son organisation.

Yû préfère ne s’attacher à personne, pour ne pas souffrir de l’absence desdites personnes. Il a déjà été servi avec Erik et Mikael, dont il n’a pas de nouvelles depuis qu’il a été attaquer… 13 ans sans nouvelles, il a fini par se passer de sa famille. Il referme son coeur brisé d’avoir été trahit par les mensonges de son précepteur, la peur de ses frères bien qu’ils prétendaient l’adorer et l’admirer, le fait qu’il se soit sacrifié pour ces frères… Il est fatigué de s’inquiéter pour les autres, alors il s’occupe désormais de lui-même. Le blond préfère largement confiner ses émotions à l’intérieur, et ne rien laisser transparaître pour ne pas qu’on l’utilise contre lui, mais au final, Yûshirô se fatigue plus qu’autre chose. Il préfère rester seul dans son coin et donner des ordres, donner des conseils pour que ses compagnons s’améliorent, mais sans plus. Il ne cherchera jamais à se rapprocher de quelqu’un pour devenir son ami.

Yûshirô est un homme poli, qui ne cède jamais aux mots grossiers. Il a une image à entretenir, et celle d’un homme courtois, respectueux envers les autres, et être poli est son image qu’il préserve, qu’il montre aux autres. Une image d’une goule plus humaine que n’importe quel humain, ne tuant jamais pour rien, ne gâchant pas la vie. Bien au contraire, même s’il commet des attentats, c’est toujours pour une bonne raison, pour atteindre ses objectifs. C’est toujours ce qu’il cherche à accomplir. Yû veut avancer dans la vie, il tient à sa société où humains et goules peuvent vivre en harmonie. Une douce pensée qui le libère quand il y pense, car il y rêve depuis qu’il est jeune. Une pensée utopique, enfantine… Ou plutôt un rêve d’enfant qu’il a mit des années pour le réaliser. Cependant, Yû est aussi l’homme qui utilise les mots pour faire mal, visant juste, et touchant au plus profond de l’être de la personne. Il ne se sert pas de la violence physique, car manier les mots fait bien plus mal qu’autre chose, et il menace de cette façon. Il faut aussi savoir une chose : Yûshirô applique ses menaces sans hésiter.

On peut vraiment dire que le blond est un homme relativement coincé, qui doute de sa sexualité, mais qui reste curieux sur tous les domaines qu’il ne connaît pas, qu’il aimerait apprendre d’une manière ou d’une autre. Enfin, restant dans son coin tout le temps, il est difficile pour lui d’aller sociabiliser avec les autres. Il n’a pas spécialement une aversion pour les autres, il n’a pas non plus peur de la foule mais… Il n’ose pas. Parce qu’il ne sait pas faire, et quand il ne sait pas, il ne le fait pas. Alors Yû sait qu’il est coincé, mais il ne fait rien pour arranger ou améliorer la situation. Elle est toujours en stand-by.

Une dernière chose sur lui. Il ne se supporte pas, il ne supporte pas son corps, son visage, son être tout entier. Il se déteste, et pour ne pas avoir à se voir, il porte occasionnellement un masque. Il s’estime pourri, et il veut le cacher. Yû a beau avoir un beau visage et un corps tout à fait respectable, il ne s’aime pas, et ne s’est jamais aimé. Se voir dans un miroir est une torture pour lui, car le blond voit ce qu’il y a au fond de lui. Alors il ne voit pas un homme, il voit un monstre. Mais c’est trop tard pour lui pour changer. Il espère sincèrement au fond de lui que quelqu’un pourra arriver à le changer.

Histoire

Chapitre 1 : Mathias Ackerman

Mathias Ackerman est l’aîné d’une fratrie de trois garçons en Finlande. Etant le plus âgé des trois, il se devait de donner l’exemple à ses frères, ce qu’il fit toujours. Mikael, le deuxième enfant, était un garçon extravagant, toujours à faire des farces à ses frères et à causer du tord à ces derniers. Quant au petit dernier, Erik, il avait le sang très chaud et il préférait martyriser les plus petits pour son bon plaisir sadique. Mathias était assez fatigué de voir ses deux frères faire n’importe quoi, car il n’avait pas spécialement le temps de s’occuper d’eux, devant travailler en parallèle pour ses études. Ces trois garçons, fils de parents aristos, ne voyaient ces derniers que très rarement. Alors c’est un précepteur qui élevait les trois frères. Si Mikael et Erik n’en faisaient qu’à leur tête, Mathias lui voulait simplement rendre fiers ses parents. Alors depuis toujours, le garçon se donnait toujours les moyens de réussir, quitte à être un peu plus sévère avec ses cadets pourtant pénibles. Cela ne l’empêche pas de les adorer, car ils lui font oublier parfois les montagnes de devoirs qu’il doit faire, qu’il se rajoute même, pour réussir. Mathias a toujours été plus travailleur que les enfants de son âge, il raisonne plus facilement, mais il fait aussi office de « Monsieur-je-sais-tout », alors qu’il a juste une mémoire photographique assez exceptionnelle. Il peut lire une chose une fois et il va le retenir des années durant. Cela peut être pratique, comme problématique, voilà pourquoi il est un acharné du travail.

L’enfance de Mathias n’est pas malheureuse, mais elle est ponctuée par l’absence de ses parents. Le blondinet avait besoin de cette reconnaissance que son précepteur. Lui, comme ses frères, savaient qu’ils étaient des goules, et on leur apprenait à se battre et à se défendre principalement. Leur précepteur leur avait interdit de sortir seul, car étant jeunes, ils pouvaient ne pas se contrôler si d’aventure ils sentaient du sang. Mathias respectait cette règle, plus mature que ses cadets, et il regardait toujours l’extérieur avec envie. Jusqu’au jour, où il vit Mikael et Erik s’enfuir dans le jardin, ayant certainement déjoué l’attention de leur précepteur. L’aîné devait avoir dix ans, le cadet huit ans et le benjamin six. Le garçon passa par sa fenêtre pour les suivre, et surtout les rattraper avant qu’ils ne fassent une bêtise. C’était l’hiver, Math avait froid car il était simplement vêtu de son pyjama, mais il se devait de retrouver ses cadets. C’est un cri qui l’avait attiré, et son coeur s’était emballé en voyant ses deux petits frères en proie à un groupe de garçons et de filles. A leur odeur, ce n’étaient que de simples humains, mais ils semblaient dangereux car ils étaient en groupe. L’une des filles voulu attraper Erik, mais Mathias s’interposa entre eux, l’air mauvais. Ils éclatèrent tous de rire, tandis que ses frères le regardaient d’un air inquiet.


« Qu’il est mignon ce blondinet ! Tu crois que tu fais le poids contre nous ? », lança la fille en question, habillée très court et l’air vulgaire.

« Excusez-moi de vous contredire, mais je ne veux pas vous faire de mal… Alors laissez mes frères et moi-même partir, s’il vous plait. », répondit simplement Mathias, poli et courtois, comme on lui avait appris.

Sa réponse fit exploser de rire les grandes personnes. A en juger, ils devaient avoir dix-huit, peut-être vingt ans, mais pour Mathias, ils représentaient tous une menace qu’il fallait éliminer. Un des garçons vint l’empoigner par le col pour le soulever sans difficulté. Le blondinet ne faisait rien. On lui avait appris à ne pas se battre contre les humains. Ses techniques de défenses lui servaient uniquement à se défendre face à une autre goule. Le coup était parti, et le nez de Mathias craqua sinistrement alors que le garçon lâcha la jeune goule, qui s’effondra au sol. Erik voulu sauter à la gorge du garçon qui avait frappé son aîné, mais Mikael le rattrapa avant.


« Mais il a blessé notre frère ! On peut pas rester... », commença Erik, indigné.

« Calme-toi, tu ne le vois pas mais Math est en colère… », lui murmura Mikael en observant son aîné d’un air inquiet.

Mathias se redressa en redressant son nez tordu d’un coup sec, du sang plein la main, relevant deux yeux noir et rouge vers les pathétiques humains qui venaient de se confronter à lui. Plusieurs humains le fixèrent d’un air apeuré, comprenant sans doute à qui ils avaient à faire actuellement.


« Ca fait mal… Mais ce n’est pas ça qui m’arrêtera. Je me répète : Laissez-nous, car je ne me contenterais pas de vous briser le nez. »

Si la menace était réelle, elle n’impressionna guère un inconscient qui se jeta sur Mathias pour lui faire regretter ses paroles. Ni une, ni deux, il fit surgir son double kagune ukaku/rinkaku, pour empaler sans sourciller le garçon, le fixant droit dans les yeux. Les autres prirent la fuite sans demander leur reste, en traitant Mathias de monstre. Le blondinet n’en avait pas terminé avec eux, et il se hâta à la poursuite des autres pour les réduire au silence un par un, dans un calme effrayant. Erik et Mikael n’osait rien dire, de peur de provoquer la colère de leur frère. Ils se contentaient de le fixer, le laissant éliminer les opposants sans une once d’hésitation. Erik se cacha dans les bras de son aîné pour ne pas affronter le regard froid de Mathias, et Mikael eut un sourire nerveux. Lui plus que quiconque sait qu’il ne vaut mieux pas provoquer son aîné, aussi jeune soit-il. Il se détendit quand le blondinet les prirent tous les deux dans les bras pour les serrer.

« Comment voulez-vous que je vous protège si vous partez sans moi à la moindre occasion ? », leur chuchota Mathias. « On rentre ? Arno va nous tomber dessus. »

Acquiesçant, Erik et Mikael vinrent prendre chacun une main de leur frère pour rentrer jusqu’à leur manoir. Ils ont compris que même si Mathias devait être énervé, ce ne serait jamais contre eux. Leur aîné serait toujours là pour eux, dans n’importe qu’elle situation. Une fois rentrés chez eux, leur précepteur Arno passa un long savon à Mathias, mais ce dernier n’écoutait pas. Il avait l’air fatigué, et il se posait mille et une questions, se demandant qu’il avait bien fait, ou au contraire si c’était mal. En revanche, il fut agréablement surpris de sentir une étreinte de la part d’Arno. Mathias le sentait soulagé, et cela fit naître sur ses lèvres un doux sourire. Les jours qui suivirent furent bien calmes, le blondinet restait souvent enfermé à la bibliothèque pour lire, ou alors il regardait ses frère jouer dehors, dans la neige. Ils semblaient heureux, insouciants, et Mathias se mit à les envier. Il aurait aussi aimé être le plus petit, et qu’on s’occupe plus de lui. Le blondinet est l’aîné, il le restera toujours, et son rôle est de veiller sur ses frères quoiqu’il arrive, même s’il se sent seul et qu’il s’isole petit à petit à cause des attentes qu’on lui met sur les épaules. Mathias faisait ça pour que ses parents soient fiers de lui quand ils reviendraient.

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Chapitre 2 : Ezio Di Duca

Quelques années passèrent, Mathias et ses frères grandissaient à vue d’oeil. A dix-sept ans, le blondinet était le plus petit de ses frères alors qu’il était l’aîné. Mikael et Erik trouvaient ça assez mignon, même si leur aîné menaçait de les enfermer dans le placard quand ils se moquaient -toujours gentiment- de lui. L’adolescent n’avait jamais oublié cet incident, l’hiver de ses dix ans, quand il avait tué ce groupe d’humains. Depuis, il ne s’est plus jamais manifesté, et les autorités n’ont jamais découvert cet incident. Les deux plus jeunes avaient d’ailleurs compris à ce moment-là qu’il ne fallait pas provoquer Mathias, sous peine de représailles violentes. Cependant, ils étaient mal à l’aise de voir leur frère toujours étudier avec cet air calme qui l’accompagnait tout le temps. Ils admiraient la patience avec laquelle il s’attelait à son travail quotidien. Pourtant, ils avaient beau aimer leur frère et l’admirer, il était comme un inconnu pour eux, car il restait toujours seul dans son coin, au point d’inquiéter tout le monde. Jamais il ne jouait avec ses cadets, jamais il ne souriait, pire, il semblait même triste. Leur précepteur savait pourquoi, mais il n’avait pas le courage de le dire à Mathias. Il travaillait si dur, avec tant d’acharnement… Pour rendre fiers ses parents qui ne rentreraient jamais.

Un soir, alors que Mikael et Erik étaient chez des amis, Arno se décida enfin à parler à l’adolescent qui était une nouvelle fois resté dans son coin à lire, à assimiler des connaissances. Arno craignait la réaction de son jeune maître, car au fond, lui non plus n’avait pas oublié ce jour où Mathias avait tué de sang-froid, pour protéger ses frères, avec le calme et l’insensibilité dont la jeune goule a fait preuve.


« Entre, Arno. Que voulais-tu me dire ? », demanda Mathias pour engager la conversation, sans lever les yeux de son livre.

« Ecoute, Mathias… C’est dur à dire pour moi, et je ne voulais pas te rendre triste, mais... », commença Arno, hésitant.

« C’est à propos de nos parents... Ils ne reviendront pas, n’est-ce pas ? »

« Comment as-tu... »

« Tu réponds toujours avec des mensonges quand tu réponds à Erik lorsqu’il te demande, et tu as la manie de te mordre le pouce quand tu mens. Je me suis fais une raison depuis des années. C’est pas à moi que tu devrais le dire, c’est à mes frères. Seulement, c’est Erik qui le prendra vraiment mal, alors tu viens aussi me demander de le dire à ta place, car comme je suis leur frère, ils le prendront peut-être mieux si cela vient de moi. Ne me prend pas pour ce que je ne suis pas, Arno, s’il te plait. Je leur dirais quand ils rentreront, mais je préfère les laisser profiter de leurs amis. »

Arno fixa Mathias d’un air effaré. Ce gamin l’effrayait de plus en plus. Alors par un simple regard il pouvait analyser les gens ? C’est tout bonnement effrayant. Cet adolescent l’effrayait de plus en plus. Avec son air toujours calme et impassible, impossible de savoir ce qui pouvait bien se passer dans sa tête. Mathias ne releva même pas la tête, signifiant très clairement à son précepteur de le laisser tranquille. Arno eut la désagréable sensation que le blond le fixait alors qu’il quittait la bibliothèque. Une fois seul, Mathias se leva en reposant son livre en soupirant, avant de retourner à la table de travail, pour continuer à prendre des notes. Depuis quelques mois, il regardait la télévision, ce qui arrivait à peu près tous les 36 de chaque année. Il s’apercevait que la société dans laquelle ils vivaient était injuste, car les goules étaient maltraitées, pourchassées et tuées. Lui ne voulait pas ça, il voulait vivre en harmonie avec les humains… Comme ses frères avec leurs amis. Il tendit l’oreille. Tiens, les voilà qui rentrent. L’adolescent ferma son carnet pour le mettre dans sa poche, et aller à la rencontre de ses frères. Il a entendit Erik dire à Mikael qu’il ne passait pas assez de temps avec eux, et que ça les frustrait, alors le blondinet voulait y remédier, et ça commençait par passer la soirée avec eux pour savoir s’ils avaient passés une bonne journée. Il eut à peine le temps de sortir de la bibliothèque que son plus jeune frère vint se serrer contre lui en pleurant et Mathias, surpris, le serra contre lui. Il saignait à l’abdomen, et cette blessure le fit tiquer.

« Mika, que s’est-il passé ? »

« On rentrait, et on a été attaqué… Tu connais Erik, il a le sang chaud alors il a voulu se défendre, mais j’ai réussi à nous sortir de là... »

« Qui ? », le pressa-t-il sèchement.

« Des goules. Deux femmes, grandes, élancées, qui disaient vouloir nous dévorer… Elles avaient l’air d’être de la police... »

« Très bien. Reste ici avec Erik. Nous sommes des goules, la blessure va se refermer rapidement et il ira vite mieux. Ecoutez Arno et ne vous aventurez pas dehors jusqu’à ce que je revienne, c’est clair ? »

Ses frères n’osèrent pas le contredire, et Mathias quitta la maison sans tergiverser davantage. Il était en colère. Personne ne touchait à ses frères sans en subir les conséquences. Cependant il réfléchissait. Les Ackerman sont des gens fortunés, les parents sont morts, alors l’héritage revient tout d’abord à l’aîné. Qui d’autre le savait exactement ? Au final, le blondinet croyait de plus en plus à un piège. L’avantage de trop réfléchir, c’est qu’on se pare à toute éventualité, et celle-ci était la plus plausible à ses yeux. Mathias traîna un moment dans la rue, les mains dans les poches. Cela faisait des lustres qu’il n’était pas sorti comme ça. La dernière fois remontait à deux ou trois mois, avec ses frères, pour une petite sortie tant qu’il faisait bon. La ville n’était pas spécialement grande ni très peuplée, mais que ce soit désert à ce point intriguait pas mal la jeune goule, qui restait sur ses gardes. Il sentait le coup foireux venir à des kilomètres, et il ne fut pas déçu. Quelqu’un attaqua dans son dos, et c’est son kagune qui fit le travail à sa place, empalant sans réfléchir son assaillant. L’odeur trahissait un humain, encore, et il fronça les sourcils.

« Lâche-le, sale monstre ! »

Des types avec des mallettes fonçaient vers lui, et ils en sortirent des armes que Mathias n’avait jamais vu, il ne savait pas ce que c’est. Lorsqu’il ne savait pas, ça le stressait, car il ne savait pas quoi faire, et perdre ses moyens était la pire chose qui pouvait lui arriver, surtout dans un combat, alors il se contentait tout d’abord d’esquiver, mais aussi fort soit-il, il n’était pas prêt pour ce genre d’affrontement, alors quand une des quinque s’abattit brusquement sur lui, il perdit connaissance. Le coup était violent, et Mathias, pas très épais niveau corpulence, ne pouvait pas encaisser un coup pareil. Puis tout fut noir.

Lorsque l’adolescent se réveilla, il avait les bras attachés dans le dos, allongé dans une espèce de camionnette. Depuis quand était-il inconscient ? Où était-il ? Il n’allait pas tarder à le savoir, car le véhicule s’arrêta, et des hommes entrèrent pour l’en sortir. Mathias avait peur, il ne savait pas où il était, qui étaient ces gens, il se demandait si ses frères allaient bien… Mais ce n’étaient pas ces hommes avec des mallettes. Ils étaient bronzés, les cheveux noirs de jais et faisaient des signes bizarres avec leurs mains, un peu comme s’ils communiquaient. Le blond les trouvait étrange, et il n’aimait pas leur odeur de cigare, cigarette et probablement substance illicites. Il faisait chaud, l’adolescent n’en pouvait déjà plus, et ces gens parlaient une langue qu’il ne connaissait pas.


« Lei ha alcun interesse per attaccarci, mostro », fit l’un des hommes en le fixant.

Mathias fronça les sourcils, avant qu’il ne se fasse soulever par l’un des hommes avec une facilité déconcertante, et cette sensation lui glaça le sang dans les veines, les yeux écarquillés. Personne ne lui faisait un tel affront. Ils allaient le lui payer. Le point fort de la jeune goule est qu’elle est très patiente. Il a bien attendu dix-sept ans des parents morts, il peut bien patienter dix minutes, donc il resta calme, toujours « amorphe » pour ne pas qu’on le soupçonne de vouloir s’échapper. Être balloté ainsi dégoûtait Mathias, lui donnant presque la nausée. De toute façon, le jeune homme déteste les moyens de transports, et il faut le faire dormir pour que ça passe. Il dût attendre encore vingt longues minutes avant qu’on le jette presque au sol, mais le blond resta tellement immobile et les yeux dans le vague, ce qui fit ricaner les étrangers, mais ils détachèrent les bras de la goule, la pensant sans doute inoffensive. Grave erreur, puisque Mathias bondit sur ses pieds pour attaquer, dévoilant son double kagune ukaku/rinkaku, pour foncer sur ses assaillants sans une once d’hésitation, le sang giclant sur son visage. Il eut l’avantage de l’effet de surprise, alors il se débarrassa de ses ennemis rapidement, et pas spécialement proprement. Ils venaient de réveiller le prédateur au fond des entrailles du jeune homme. Pourtant quand il regarda ce qu’il venait de faire, il ne ressentait rien… Juste un malaise d’avoir encore tué des humains, alors qu’il ne voulait pas ça à la base. Un long soupir traversa ses lèvres, avant qu’il ne quitte cet espèce d’entrepôt.

Mathias apprit quelques heures plus tard qu’il était en Italie. Cela lui mit le doute, car c’est loin, la Finlande, par rapport à l’Italie, et il se posa la question : depuis combien de temps il dormait exactement ? Qu’est-ce qu’ils lui avaient donné comme sédatif pour qu’il reste inerte tout ce temps ? Toutes ces questions lui mit un profond doute, et surtout un gros malaise. Enfin… Il ne pouvait pas rentrer sans argent, et l’argent il fallait le gagner, alors la première chose à faire était d’apprendre la langue locale. Mathias est un jeune assez impressionnant. Quelque soit la situation dans laquelle il se retrouve, il n’est jamais surpris, ou alors il cache sa surprise sous un gros masque d’indifférence. Au bout du compte, il se débrouilla, comme il l’avait toujours fait, même si cette chaleur lui était insupportable. L’adolescent pris alors une nouvelle identité pour se fondre dans la masse, bien qu’il préférait travailler dans l’ombre. Ezio Di Duca était son nouveau nom pour remplacer l’ancien. Il apprit la langue en quelques mois, et ne tarda pas à la maîtriser facilement, car tel le finnois, l’italien est une langue latine. Il trouva du travail, un appartement, et commença à envoyer des lettres à ses proches. Mathias -ou Ezio- ne recevait pas de réponses, et ça l’inquiétait. Qu’étaient devenus ses frères ? C’est la chose qui le faisait le plus réfléchir, mais que pouvait-il faire pour le moment, si ce n’est amasser de l’argent ?

Le temps passa, un an, puis deux, puis trois, Mathias se plaisait assez en Italie. Il avait rencontré des goules comme des humains, lesquels étaient devenus ses amis, et ça donnait envie au blond de rassembler les humains et les goules, pour créer une seule et unique société où tout le monde pourrait y vivre sans avoir peur l’un de l’autre, car la goule est le prédateur de l’homme, mais l’homme est également le prédateur de la goule. L’idée d’une organisation se dessinait dans la tête de ce jeune homme de vingt ans, une tête bien vissée sur ses épaules. Mathias voulait recréer Illuminati.

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Chapitre 3 : Ashikaga Yûshirô

« Ouvrez tout de suite cette porte, sale imposteur ! », cria une voix au petit matin en tambourinant à la porte de Mathias.

Ce dernier ne répondait pas, tout simplement parce qu’il n’était pas là. Alors ce qui reçu cet homme, et les autres qui suivaient, c’est une bombe qui explose brutalement pour détruire une partie de l’immeuble. Le blond passait enfin à l’action, mais surtout il s’apprêtait à quitter l’Italie pour de bon, pour aller au Moyen-Orient. Avant de vouloir rallier les peuples humains et goules à sa cause, il fallait qu’il voit le rapport humain/goule dans différents pays, pour savoir comment il devrait s’y prendre. Quand je dis que Mathias ne laisse rien au hasard, ce n’est pas des blagues. Alors il se posa au Moyen-Orient, puis il en profita pour passer en Russie, avant de s’envoler pour les Etats-Unis. Tout cela, il l’avait fait en l’espace de quatre ans. Des voyages fatiguant, à cause de tous les décalages horaires. Mathias dormait la moitié du temps pour essayer de récupérer, puis il eut envie de faire un dernier voyage. Il faisait ça pour voir où il pourrait habiter longuement, et généralement le mode de vie, ou le climat ne lui plaisait pas. Parfois c’était tout simplement le pays. Alors pour sa dernière destination, il choisit l’archipel nippone.

Mathias débarquait enfin au Japon, à ses vingt-quatre ans. Une nouvelle partie de sa vie allait commencer. Depuis toutes ces années il avait amassé des informations sur les goules, les humains, le CCG, bref, tout ce qui serait susceptible de lui servir dans sa quête. Car oui, le blond avait une quête bien précise. Il allait commencer par le Japon, car il avait entendu des tas de rumeurs sur ce pays, alors il avait jeté son dévolu ici en premier. Dans tous les cas, ce pays l’intriguait au plus au point, de sorte qu’il avait toujours voulu y aller. Il n’avait seulement pas les moyen financier pour le moment. Maintenant qu’il avait grandit, qu’il était devenu progressivement influent, Mathias pouvait se permettre de voyager. Pendant toutes ces années, il s’est renforcé mentalement parlant, mais aussi sur le point de la force. Le jeune homme avait eu vent de son rang en tant que goule. Le rang A. Il aurait pu être plus, mais il restait relativement discret. En revanche, il se montrait cruel et sans pitié avec ses adversaires. Cela faisait d’ailleurs froid dans le dos, mais Mathias n’était pas un enfant de choeur. C’est tuer, ou être tué. Cela n’allait pas plus loin que ça.

Il commença tout d’abord avec Kyoto. Une bien belle ville selon lui. Visiblement, d’abord il regardait comment les villes fonctionnaient, il devait apprendre comment fonctionnait cette nouvelle culture, bref il prenait son temps, un peu comme un touriste. Il se comportait comme un humain normal en fait, même s’il était loin de l’être. Le pire, c’était d’accepter des repas avec des humains. Heureusement que Mathias savait se contrôler, surtout au niveau du visage et qu’il ne laissait jamais rien filtrer, car le dégoût était à son comble quand on lui donnait de la nourriture humaine. C’est le seul moment où il ne peut se retenir d’afficher un petit air de dégoût profond. Ca finissait aux toilettes l’histoire, en maudissant la bouffe pour humain. Rien ne valait de la chair de goule. De goule, oui. Mathias mange rarement les humains, car il les respecte malgré tout… Donc il s’attaque aux goules. Les petites frappes ne finissent jamais bien loin avec lui, si ce n’est dans son estomac.

Parfois, Mathias se sentait comme un homme d’affaire à tout le temps être en déplacement, en ne restant pas dans une ville éternellement… Toujours à bouger, à voyager, analyser, observer, et ce tout le temps. Sauf que cette fois-ci, il avait envie de se poser définitivement. Enfin, définitivement chez lui ne voulait rien dire. Définitivement pouvait se résumer à un an, peut-être deux, voir trois. A la limite cinq, mais il n’allait jamais plus loin. Sa phase d’observation dura un an, pour qu’au final il décide de se rendre à la capitale, Tokyo. Là-bas, il s’acheta un appartement cosy dans un district tranquille, sans histoire, pour pouvoir réfléchir à la suite des opérations.

Maintenant le voilà assit dans son canapé, devant une table basse, à observer toutes ses cartes d’identité. Mathias Ackerman, son nom d’origine, puis Ezio Di Duca, puis Sheitan Arslan, puis Nikolaï Kitsyne, puis Allen Abbott… Il avait changé d’identité autant de fois qu’il avait changé de pays, pour la simple et bonne raison qu’il voulait brouiller les pistes à chaque fois qu’il commettait un attentat. Toutes ces identités avaient finalement laissées place à la dernière en date : Ashikaga Yûshirô, un nom que Mathias appréciait tout particulièrement. Si bien qu’il préférait presque s’appeler comme ça. L’endroit lui plaisait, son nom lui plaisait, il était bien ici. Il pourra enfin commencer à mettre son plan lentement en place, bien que la première phase de ce plan soit le recrutement. Ensuite… Ce sera clairement la guerre qu’il déclarera à tous ses opposants. Yûshirô n’allait pas s’arrêter en si bon chemin, pas maintenant que la machine était lancée.

Pseudo : Ignis.
Âge : 19 ans, mais faut pas dire.
Comment es-tu venu ici ? : J'vois pas le rapport avec les dromadaires.
Tes impressions : Bon bah il est temps de faire un test pour savoir si ce groupe changé aura plus de succès que l'ancien. :'D
Code du règlement : Bruh.
Une dernière pour la route : Les coccinelles sont des coléoptères.

Ashikaga Yûshirô
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