Hideaki Eri "L’enfance. Elle n’est donnée qu’à quelques-uns.”

I. LE PERSONNAGE.

• NOM : Hideaki
• PRÉNOM : Eri
• SURNOM : Elle n'est pas encore répertoriée dans les dossiers de la CCG (Je lui en trouverais sûrement un plus tard, suite à un rp, peut être.)
• GENRE : Féminin
• ÂGE : 9 ans
• RANG : Rang C
• TYPE DE KAGUNE : Kagune de type Bikaku, celui-ci ne s'est pas encore manifesté.
• KAKUJA : //(Facultatif, à justifier dans l'histoire)
• GROUPE : Goule solitaire
• ORIENTATION SEXUELLE :  Vu son jeune âge, elle reste à voir
• AVATAR : Madotsuki - Yume Nikki
• CODE DU REGLEMENT :Code validé ~

II. LES DESCRIPTIONS.

"J'aimerais pouvoir te dire que tu es une enfant normale, Eri, que tu n'as pas cette particularité qui va ronger l'entièreté de ton existence. Mais le destin en a choisi autrement, tu es une goule, Eri.

Elle n'est qu'une enfant et son caractère devrait se résoudre à ces simples mots. Mais, les circonstances ont fait d'elle un être bien plus complexe.

Il y a son immaturité, propre aux gamins de son âge, qui lui donne une attitude des plus égoïstes. Elle agira à l'instinct, ne faisant que lorgner l'impact que ses actes auront sur ceux qui l'entourent. Elle ne se souciera de l'avis d'autrui que si elle tente d'obtenir quelques choses. Pour ce faire, elle se refusera de se jeter par terre en hurlant, battant des pieds et des bras jusqu'à que son interlocuteur ai honte de lui-même. Elle s'avisera plus maligne, offrant à son visage un air des plus innocents et à ses gestes une maladresses calculées.

La gaucherie enfantine n'est pas quelque chose qui la touche, e. Tôt, on lui apprit à gérer ses colères autant que ses gestes et ses mots, ce qui fit d'elle une enfant adroite. Sa main ne partira pas involontairement de travers pour éclater un verre contre le sol, ses paroles ne seront ni plus révélatrice ni plus blessante qu'elle ne le souhaiterait. Si l'un de ses mots vint heurter votre ego ou si l'un de ses gestes vint briser quelque chose, ça ne peut être, chez elle, que volontaire.

Rendre son entourage mal à l'aise sera pour elle un reflex inconscient. Elle supportera d'ailleurs mal le regard perplexe que les gens oseront, parfois, poser sur elle. Bien que ses révélations soient rarement source de maladresse, elle ne trouvera aucun illogisme dans ses raisonnements en vous parlant d'une mère défunte comme-ci elle était inconsciente de la fatalité de son sort. Si vous lui posez la question, elle énoncera sûrement une résurrection ou niera tout simplement l'accident. Elle se promènera seule comme-ci aucun danger ne la menaçait, trottinera sur les trottoir en chantant des mots pourtant vides de sens comme-ci personne ne pouvait l'entendre, bousculera quiconque gênera son passage d'un geste nonchalant sans même un regard envers ce dernier.

Elle est la seule qui parvint à comprendre le lien étrange qui la lie avec sa mère. Elle nie la mort de celle-ci comme un criminel nierait les faits dont on l'accuse. Elle justifiera l'absence de celle qui devrait pourtant s'occuper d'elle en expliquant, le plus calmement possible, qu'elle a peur des gens de l’extérieur. Selon l'enfant, c'est pour cette raison qu'elle reste enfermée chez elle. Elle semble tout simplement incapable de s'avouer la réalité, celle-ci s'avérant bien trop tragique pour elle.

Tout dans l'attitude de cette gamine semble fait pour vous éloignez de sa nature pourtant tragique. Elle ne porte sur elle que les signes d'une enfant normale bien que quelque peu perturbée par l'absence de sa mère. Ses gestes sont fluides et sa démarche marque son audace d'une façon presque agaçante. De plus, et pour ne rien ajouter au côté exaspérant, elle lorgnera quiconque passe à ses côtés d'un air affreusement sceptique et vous regardera comme-ci, malgré son jeune âge, elle en savait plus que vous

L'enfant prendre un malin plaisir à compenser sa petite taille, légèrement inférieur à la moyenne de son âge, en grimpant sur toute chose pouvant la grandir un minimum. Elle porte d’ailleurs fièrement chacune des quelques fines cicatrices décorant ses jambes et rappelant ses quelques chutes à quiconque voudrait bien les entendre.

Son visage a tout ce qu'il y a de plus enfantin. Ses joues se teintent d'une couleur rougeâtre au plus moindres des coups chaleur ou suite au plus moindre des efforts. Détestant perde son temps, elle prendra l'habitude de courir vers quelqu'un si elle le connait à défaut de marcher calmement, elle se plantera donc face à vous, les joues rouges et la respiration saccadée.

Ses cheveux, quant à eux, sont d'une couleur brunâtre et, une fois défait détachés, descende dans une cascade de nœud au niveau de ses côtes. Bien qu'elle attache toujours ceux-ci avant de sortir, ils semblent toujours la déranger dans ses mouvements. Hors, elle refuse toujours de les faire couper. Ses yeux portent, eux aussi, une couleur brunâtre.

Son regard briller rarement d’intérêt pour ce qu'on lui raconte. Ils vous fixent plutôt d'un air réprobateur presque dérangeant. Cette, mimique, elle la laisse transformer ses traits par pure intérêt. Elle refuse depuis toujours qu'on la considère comme la gamine qu'elle est.

III. L'HISTOIRE.

Tu es née de l'union de deux goules, qui, selon tes dires, se sont toujours aimées plus que tout au monde. Malgré leur moralité presque totalement opposée à ce sujet, tes parents ont choisi de ne jamais évoquer le côté ignoble de ta nature. Tu as été élevée comme la plupart des enfants à la seule différence que tu n'allais pas à l'école. Tes parents étaient bien trop effrayé à l'idée qu'un jour, suite à un énervement quelconque, ta véritable nature perde tout de son mystère. Tu étais donc cloîtrée chez toi, tu ne pouvais aller dehors qu'a de rare occasion et accompagnée par l'un de tes géniteurs. Cela ne t'avait jamais réellement dérangée, tu ne savais pas que l'extérieur te réservait bien moins d'ennui que l'appartement du 4e arrondissement dans lequel tu vivais.

Ton père était quelqu'un d'une gentillesse devenue une faiblesse. Il regrettait sa nature autant qu'on regretterait un homicide involontaire. Il refusait de te donner la chair humaine dont tu avais besoin, laissant à ta mère le loisir de te nourrir. S'il avait, lui et toi, vous faire manger de la nourriture humaine sans que cela vous soit dangereux, il l'aurait fait. Dès que tu as eu l'âge te le comprendre, il n'a cessé de te le répéter. Tu te souviens des mots qu'il prononçait dans ses mauvaises périodes, s'excusant à genoux de t'avoir imposé ce que tu es. Il ne mangeait que quand il en avait vraiment besoin et faisait tout ce qu'il pouvait pour ressembler à un humain.

Quant à ta mère, c'est une toute autre appréhension qu'elle avait face à son statut de goule. Elle avait toujours eu cette façon de s'adapter au pire, en se disant qu'elle ne pouvait, de toute façon, rien y changer. Elle avait raison, tu le savais. Elle avait cette force de caractère qui faisait que, même dans l'erreur, elle donnait l'impression d'être juste. Elle, contrairement à son époux, nourrissait une haine immense envers le CCG. Elle t'a toujours dit que ces gens n'étaient là que pour faire du mal à ce qu'ils jalousaient. Elle disait que la puissance d'une goule était nettement supérieure à celle d'une Colombe et que ceux qui se faisait tuer par leurs armes étaient les plus faibles. Elle disait que si tu n'avais pas été là, si elle ne devait pas te protéger, elle aurait déjà tenté une mission suicide pour tuer ne serait-ce qu'un seul de ceux qu'elle maudissait. Tu l'écoutais sans jamais la croire, tu étais bien trop jeune pour comprendre une telle rage.

Tu n'avais que 6 ans quand le destin a jugé ton existence trop paisible. Il fallait qu'il tache tout. Tu ne sauras jamais ce qui est réellement arrivé, et, quoiqu'il arrive, tu le nieras. Le plus probable serait qu'elle se soit fait prendre pendant sa partie de chasse par une de ces colombes et qu'il l'ait attaquée sans vraiment qu'elle puisse se défendre. C'est ce en quoi ton père voulait croire, mais, connaissant son épouse, il émettait une hypothèse plus sinistre encore. Il l'imagine encore, mettant ses menaces à exécution malgré ses promesses. Ce qui est certain, c'est qu'elle ne sera jamais revenue. Après cet événement, tu as radicalement changé. La petite enfant banale que tu étais est devenu quelque chose de bien plus atypique. Il y a cette façon que tu as eu d'accepter la mort de ta mère. Tu t'es simplement comportée sans prendre en compte ces événements, parlant d'elle comme ci elle était toujours à tes côtés. Puis, il y a eu cette indépendance qui t'es brusquement tombée dessus. Ton père, trop préoccupé par son deuil, avait délaissé les règles de sécurité qui t'étaient données. Tu pouvais maintenant sortir quand tu le souhaitais, à condition que tu sois accompagnée d'un couteau qu'il t'avait donné comme on t'aurait, autrefois, donné un jouet.

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.