"Akane... Ba-...baka !"

I. LE PERSONNAGE.

• NOM : Fujiwara (藤原)
• PRÉNOM : Akane (茜) (garance)
• SURNOM : Ookami (狼) (loup)
• GENRE : Féminin
• ÂGE : 17 ans
• RANG : S
• TYPE DE KAGUNE : Ukaku
• KAKUJA : //
• GROUPE : Goule
• ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle
• AVATAR : Ebisuzawa Kurumi - Gakkou-Gurashi! (School-Live!)

II. LES DESCRIPTIONS.

Tout d’abord calme, voir souriante, sa façade de gentille fille peut très vite se métamorphoser en un sourire effrayant et sadique. En particulier si selon elle vous méritez de mourir. Mais avant de tout de suite parler de meurtre, il vaudrait plutôt mieux se pencher sur d’autres facettes du caractère d’Akane.

En effet, elle arbore plusieurs façades de caractères. Pour elle, toute sa vie est, au lycée, qu’une vaste pièce de théâtre. Forcée de faire semblant d’être humaine pour ne pas mourir dans d’atroces souffrances, elle tente d’avoir des bonnes notes sans grand succès et de se faire des camarades. Oui, des amis. Elle a beau avoir tendance à détester les humains, elle sait faire un minimum la part des choses entre des innocents ou d’autres personnes malintentionnées… Quoique, il lui est pas mal de fois arrivé d’avoir des envies de meurtres sur des jeunes de son âge, qui soit l’avait embêté, ou encore qui s’étaient un peu trop rapprochés d’un garçon qu’elle affectionnait… Mais cela est une autre histoire.

Pourtant guère extravertie, le sourire n’est pas quelque chose lui venant facilement. Elle maudit par ailleurs la gêne qui l’étrangle si facilement, ainsi que les rougissements venant avec. Quand elle est dans son état normal, soit en côtoyant des humains qu’elle affectionne malgré elle, elle garde un petit coté hautain et râleur. Le comportement de cette pimbêche change très vite avec les gens qu’elle apprécie le plus, le plus souvent sous le coup de violentes émotions. Ce coté dur est alors remplacé par une facette beaucoup plus sensible et affectueuse qu’auparavant. Au fond d’elle, Akane ne cherche que de l’affection, même si elle ne s’en rend pas vraiment compte…

Il ne faudrait pas non plus oublier que la perte de ses proches, à deux reprises l’a rendu folle. Ayant énormément souffert, elle n’hésitera pas à tuer des gens détestables pour elle. Autant, elle pourrait vouloir tuer un criminel… Et autant elle serait capable de tuer quelqu’un lui ayant déplut ou tout simplement parce qu’elle en est jalouse.

Akane a donc un caractère relativement contrasté, qu’elle contrôle plus ou moins en fonction de son entourage… Restant fragile émotionnellement, elle peut s’énerver vite et devenir violente. Secrètement, elle aurait tant aimé vivre une vie d’humaine, dans une famille normale, sans avoir à lutter pour sa vie. Mais étant donné que le destin n’en a pas décidé ainsi, elle consacrera sa vie à sa vengeance.

Un visage de poupée, de grands yeux sombres encadrés par de longs cheveux … Voici les caractéristiques les plus marquantes chez Akane. Etant japonaise, ses cheveux sont noirs et épais, ainsi que très raides. Ils se parent de reflets violets pendant les journées ensoleillées, ce qui n’est pas pour lui déplaire.  Elle les coiffes le plus souvent en couettes mais garde malgré tout sa frange lâche, agrémentée de deux mèches un peu plus longues ce chaque coté de ses joues. Coiffure extrêmement commune, mais elle n’a guère droit à l’erreur…

Hormis sa tenue d'étudiante, elle porte très souvent des shorts et des sweats longs, si possible avec des oreilles d'animaux sur la capuche. Frivole, lui diriez-vous ? Elle vous répondrait alors par un bon coup de poing au nez. Quand elle chasse, elle se cache le visage avec son masque de loup, dernier souvenir de son tuteur. Masque qui était en fait destiné à la fille disparue de ce dernier, mais qu'elle a récupéré avec son décès.

Petite, très menue, elle fait facilement un an, voir deux ans de moins de son véritable âge ce qui n’est pas pour lui plaire. Elle qui aimerait tant paraître plus grande… Néanmoins, avec cette apparence anodine, elle ne se fait pas trop remarquer. L'avantage de son mètre cinquante et quelques et de ses quarante kilos. En effet, ses yeux sombres peuvent virer au rouge sang et son air souriant peut se murer en une façade froide et obscure lorsqu’elle se transforme en goule.

A ce moment-là, elle est capable de frapper fort, très fort, ce qui peut réserver de mauvaises surprises à d’éventuels attaquants. Etant très légère, son kagune ailé lui convient parfaitement et lui offre une grande rapidité. Ce qui est essentiel pour elle, c’est de vaincre son adversaire le plus rapidement possible… Les goules au kagune ailé ont certes beaucoup d’avantages, mais elles ont aussi des inconvénients ! En particulier celui de l’endurance. D’abord très rapides, elles peuvent vite s’essouffler. C’est pour cela qu’il est primordial pour elle d’achever son opposant vite fait bien fait.

Certaines des caractéristiques de cette goule se retrouvent dans son apparence « humaine ». Elle adore courir et reste sportive mais a toutefois tendance à vite s’essouffler, en particulier lorsqu’elle est forcée de manger de la nourriture humaine. Elle reste très agile et souple et n’hésitera pas à grimper sur quelque chose en hauteur même sans transformation en goule.

III. L'HISTOIRE.

Il y a de cela une petite vingtaine d’années, un jeune coréen et une jeune japonaise  donnèrent naissance à des jumeaux. Un portrait de famille idyllique, me diriez-vous ? N’en soyez pas si sûr. Vivant dans un appartement à Tokyo au quatrième arrondissement, ils avaient tout aussi l’air d’une famille normale. Faisant leur course, ayant chacun un petit boulot… Quoi de plus étonnant ? Un dernier détail : ce couple était des goules. Oui, des « monstres » se nourrissant de chair humaine et se fondant dans la masse pour ne se dévoiler qu’en certaines occasions. Toutefois, en plus de ne pas pouvoir digérer la nourriture humaine, ils étaient poursuivis par le CCG, une organisation anti-goule. Alors, peut être que deux adultes ayant réussit à vivre convenablement bien des années peuvent aisément se cacher… Mais avec la naissance de jumeaux, la discrétion allait bien trop vite disparaître.

C’est donc avec une joie mêlée d’angoisse que ces deux goules accueillirent leur deux rejetons dans le monde cruel qui allait être le leur. Oui, la chance leur sourit durant les deux à trois premières années. Puis les voisins commencèrent à s’intéresser à eux, à leur acheter des cadeaux voir de la nourriture. Tous voulaient choyer ces petits jumeaux se ressemblant comme deux gouttes d’eau. Les parents évitaient tant bien que mal de manger en public, même si cela devenait de plus en plus dur. D’autres questions arrivèrent et ils se sentirent obligés d’inscrire les deux petits à l’école. C’est ainsi que sous les noms de Hinamori (le nom de famille de leur mère, leur père n’étant que trop connu en Corée) Akamaru et Akane. Bien entendu, ils ne mangeaient pas à la cantine et leur mère cessa de travailler pour mieux les surveiller et les ramener chez eux tout les midis. Les deux petits se faisaient hélas bien trop remarquer, avec leur grande ressemblance. Certains les trouvait mignons… Mais d’autres les trouvait carrément bizarre et en avaient peur. Comme quoi, les différences sont souvent mal vues.

Ce train de vie continua ainsi quelques années, les deux petits grandissant mais restant extrêmement semblables. Akane était très fière des deux centimètres qu’elle avait de plus que son frère et à la facilité qu’elle avait contre lui lorsqu’ils se bagarraient, étant bien plus rapide. Akamaru l’embêtait alors en lui tirant les cheveux ou en lui mettant des insectes sous le nez. La petite s’enfuyait alors en hurlant de peur. Hélas, la vie des goules étant très rarement calme, vous vous doutez bien que le pire n’était pas encore arrivé. Et il ne put donc qu’anéantir les deux rejetons. Un jour, alors qu’ils se promenaient avec leurs parents, un homme les suivit. Les deux adultes le remarquèrent et au moment où ils rebroussaient chemin pour rentrer chez eux, ils furent coincer dans une ruelle.

C’est ce moment-là qui marqua d’un sceau de sang le passé d’Akane. Les inspecteurs qui soudaient arrivaient par dizaines terrorisèrent les deux gamins. Akane n’en a heureusement pour elle (ou pas) aucun souvenir. En effet, elle a perdu l’équilibre et s’est cognée la tête par terre durant la bagarre. Une goule la récupéra discrètement durant la bataille. Hélas, il ne put en faire de même pour Akamaru et encore moins pour les parents, supposés morts. Akane se réveilla donc dans une chambre de petite fille inconnue, avec à son chevet un homme la regardant d’un air inquiet. D’abord hébétée lorsqu’il lui raconta ce qu’il s’était passé, elle se mit ensuite à hurler et à donner des coups de partout. Ne sachant que faire, il la laissa se calmer pour ensuite lui apporter de la nourriture.

Petit à petit, même rapidement si je puis dire, Akane l’adopta et il devint rapidement un ami pour elle. Ils déménagèrent ensuite au vingtième arrondissement et il coupa les cheveux de la petite pour qu’elle soit moins reconnaissable. Une frange, une petite mèche un peu plus longue de chaque coté et un long rideau de cheveux sombres descendant en cascade dans son dos remplaçait son ancienne coiffure sans frange, avec la raie au milieu. Elle fût aussi renommée Fujiwara Akane. Ils s’entendaient tout les deux très bien et il lui racontait des histoires, mais aussi lui apprenaient comment vivre. Comment faire semblant d’apprécier la nourriture, comment se comporter avec les humains… C’est ainsi qu’avant 10 ans, Akane devint une petite fille à l’allure irréprochable pouvant tant bien que mal se camoufler en public. Néanmoins, elle ne reprit l’école que longtemps plus tard, le temps qu’elle arrive à s’habituer à tout ces changements.

La famille d’Akane ne fût plus jamais mentionnée, tellement la souffrance de sa dernière était grande, sauf un jour comme les autres qui allait devenir la veille d’un énième tournant dans la vie de la goule.

« Dis-moi, Akuu, je ne t’ai jamais posé cette question… » Avait alors commencé Akane.
Son père adoptif avait alors hoché la tête, pour l’encourager à parler.
« Je me suis toujours demandée… Pourquoi m’avoir secourue ? Et surtout… Est-ce que quelqu’un était destiné à vivre dans ma chambre ? C’est vrai quoi, elle était déjà toute meublée, avec des affaires et tout… »
A ces mots, Akuu ferma les yeux et inspira profondément, les larmes lui venant aux yeux. La jeune goule le contempla d’un air effaré, pensant qu’il allait se mettre à pleurer, mais il se redressa et raconta d’une voix calme :
« Chihiro. Le prénom de ma fille. Elle a disparue des années avant que tu n’arrives, sûrement tuée par le CCG. Je l’avais un jour laissée quelques secondes seules… Et à mon arrivée, elle n’était plus là. » Sa voix se brisa. « Un jour… Je la vengerais. »

Akane baissa piteusement les yeux, avant de se réfugier dans les bras d’Akuu et resta silencieuse plusieurs minutes. Tandis qu’il la rassurait. Elle n’osa hélas pas mentionner un autre sujet qui l’inquiétait davantage… En effet, Akuu avait des amis. Et pas seulement des goules. Notamment une humaine avec qui il avait l’air de s’entendre très bien. Trop bien. Akane, encore jeune, ne se doutait pas de grand-chose mais restait méfiante envers cette inconnue. C’est ainsi qu’Akuu disparut à son tour. Du moins, c’est ce qu’Akane se dit. Elle fût très affectée par la perte de sa nouvelle famille, mais la tristesse laissa par la suite place à une froide soif de vengeance.

Elle avait entendu dire que son défunt tuteur avait pu venger sa fille et elle décida qu’il était maintenant temps pour elle d’en faire autant. Elle voulait retrouver son frère, ô son très cher jumeau coûte que coûte. Elle était sûre d’en être capable, après avoir apprit à utiliser son kagune ailé.

C’est ainsi que vit Akane depuis maintenant pas mal de temps. Jouant son rôle à la perfection, allant au lycée, ayant des notes moyennes en terminale, ne se dévoilant que pour tuer puis manger. Elle survit tant bien que mal dans la même maison en songeant tout les jours à sa vengeance finale.

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.