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Dieu ? Ça se mange ? [PV Cul-béni... Oups, Chao 8D /PAN]

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Sam 6 Aoû - 23:27
Dieu ? Ça se mange ?

Ft. Chao

Tu tournoyais, tu tournoyais tranquillement sous une pluie de sang, le visage tourné vers le ciel avec un sourire cruel sur les lèvres. Tu avais fait un carnage dans le district 15, cela faisait longtemps que ce n’était pas arrivé. Enfin longtemps pour toi, on entend les choses ainsi. Quelque chose n’allait décidément pas dans ta tête, mais pour toi tu étais normal. Faire souffrir les autres était totalement normal, après tout, pourquoi tu serais le seul à souffrir ? Il paraît que l’égoïsme est un vilain défaut… Mais qu’est-ce que tu en avais à faire, puisque tu n’étais qu’une série de défauts ?

Tu ne voulais pas qu’on t’aime, tu ne voulais plus aimer. Depuis cette rencontre avec cette femme, que tu avais un jour profité d’elle, tu te remettais en cause. Quelque part, tu étais encore gentil, pas assez cruel, tu te raccrochais encore au passé, un passé que tu devais tuer maintenant, parce que plus rien ne serait pareil et tu le savais très bien, cependant tu insistais, et tu voulais que cette vie revienne…

Tu restas un instant silencieux, en fixant les cadavres qui jonchaient le sol, l’œil légèrement écarquillé. Ta colère montait lentement en toi, encore une fois. Mais ce n’était pas une colère contre le monde entier, c’était contre toi-même, et tu poussas un cri de rage en t’acharnant sur les cadavres, jusqu’à ce qu’il ne reste rien d’eux, juste un tas de chair sanguinolente, aux os brisés. Tu n’avais aucune pitié pour ces gens-là, que ce soit humain ou goule. Tu t’en voulais d’être aussi faible, et d’avoir encore des sentiments en toi. Tu ne voulais rien de tout ça. Une fois que tu en eus fini avec tout ça, tu t’assis à même le sol, tu te fichais de savoir que tu t’asseyais sur le sang, que ça allait dégueulasser tes vêtements.

Tu réfléchissais, il fallait que tu fasses quelque chose que tu n’avais jamais fait avant. Peut-être bien profaner un endroit sacré, jusque-là tu ne les avais jamais visé… Tu t’étais décidé, et tu savais déjà quelle était ta prochaine cible. Avais-tu déjà saccagé un temple sacré ? Non, parce que ça ne t’était jamais venu en tête, honnêtement, et ce serait un coup de maître que d’aller insulter ceux qui croyaient en un dieu quelconque. Ce n’était qu’un tissu de conneries, si dieu existait, il ne permettrait pas que des gens comme toi puissent exister un jour ou l’autre, il empêcherait la folie de se propager.

Les croyants étaient les pires, parce qu’ils semblaient persuader qu’une force supérieure veillait sur eux, toujours, et qu’ils étaient intouchables. Du moins, c’était ta vision des choses, ces prêtres n’étaient bons qu’à prier de toute façon. Un sourire étira tes lèvres alors que tu te relevais en t’étirant. Ils ne prônaient pas la violence, c’était interdit voyons. Dieu n’est que bonté et gentillesse voyons… Oui tu l’avouais, tu n’y connaissais rien parce que tout ça te donnait un mal de tête intense, limite tu partirais vomir tant c’était des conneries.

Respecter les croyances des uns et des autres ? Il fallait déjà que tu respectes les uns et les autres de base, ce qui était loin d’être le cas, puisque tu faisais tout pour les détruire. Ils ne méritaient pas de vivre, de fouler le sol de leur présence misérable. Tu t’acharnais à tout détester, tu t’acharnais à voir le mal partout, et tu t’y étais habitué. Tout était normal à tes yeux, tout ce qui était mauvais était bon pour toi.

Tu te remis à marcher, le sang tâchant tes vêtements et les mains dans les poches, comme si tout était normal. Après tout, ça l’était non ? Le sourire aux lèvres, tu ne te cachais pas de ce que tu avais fait. Peut-être bien qu’on avertirait ces Colombes… Cela dit, ils étaient bien occupés donc peut-être pas, et c’était bien mieux ainsi. De toute manière, tu n’avais pas peur d’eux et tu savais comment les accueillir. A force, ils étaient comme de vieux potes pour toi. Tu allas donc interroger un passant gentiment. T’arrêtant brusquement, tu attrapas le premier individu qui marchait-là pour le regarder en souriant.


« Dis-moi… Y aurait-il un temple sacré pas loin ? Il faut que j’aille me purifier de mes péchés, si tu vois ce que je veux dire. »

La femme balbutia, elle avait peur et toi ça te faisait sourire un peu plus.

« Allez… Articule et je daignerais te laisser la vie sauve.

- A… A Takanawa…, finit-elle par dire distinctement.

- Oh mais c’est tout près d’ici en plus ! Merci miss, tu pourras te vanter de m’avoir aidé. ~ »

Tu la relâchas, alors qu’elle resta pétrifiée en te fixant, tandis que tu reprenais tranquillement ton chemin vers Takanawa. Ça ne devait pas être trop loin d’ailleurs. Ce ne fut qu’au bout d’un moment que tu vis enfin le temple. Tu t’arrêtas un peu à l’écart en soupirant, avant de t’y aventurer. Avec tes cornes, tes fausses oreilles pointues et le sang, tu pourrais facilement te faire passer pour un démon, ce qui était un comble quand on sait que tu voulais venir ici… Mais si c’est pour profaner, alors aucun souci non ? Tu t’approchas avec un sourire vicieux, et tu mis tes mains en porte-voix :

« Bon alors les vieux, on fait la sieste ou vous êtes morts desséchés à attendre la Saint-Glinglin ? »

Les choses amusantes ne devraient pas tarder à arriver.
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Lorenzo Di Antonio
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Mar 9 Aoû - 23:33
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Kamiya Shi

Chaofeng Wan

Ce fut une journée paisible aujourd'hui au temple. Pas trop de visiteurs mais juste assez pour ne pas non plus s'ennuyer. Chaofeng avait passé son temps avec les autres prêtres à satisfaire les requêtes des croyants et renseigner les touristes et visiteurs réguliers qui passaient dans le coin. La routine en somme. Une routine qui ne l'ennuyait pas le moins du monde, habitué qu'il était depuis toutes ces années à conseiller et s'occuper du sanctuaire. Alors que la nuit tombait, Chao' avait abandonné la partie principale du temple pour se rendre dans les jardins un peu plus à l'écart, s'occupant dès lors des plantes avant de se permettre une pause pour méditer au bord d'un des bassins qui accueillait d'énormes carpes koi, yeux fermés et assis en tailleur au bord de l'eau. Ce genre d'environnement était parmi ses préférés. Il aimait ce calme, il aimait cette ambiance relaxante. Ca permettait d'être en paix avec soi-même, de profiter d'une certaine sérénité.

Le prêtre resta ainsi un moment sans être dérangé avant de finalement rouvrir les yeux pour se rendre compte que la nuit était tombée depuis un moment. Malgré l'heure cependant, il resta encore un moment dans le jardin, levant la tête vers le ciel. Les étoiles brillaient faiblement, leur éclat dévoré par la pollution lumineuse. C'était bien dommage d'ailleurs. Sans tout cela il y aurait certainement eu un ciel magnifique à contempler cette nuit et il serait resté davantage de temps dehors. Mais il avait pris sa dose de calme et de sérénité pour la soirée et se releva donc nonchalamment avant de se diriger vers le temple principal qui devait encore accueillir deux autres prêtres, de garde pour la nuit en plus de lui.

Une fois à destination, Chaofeng rejoignit ses confrères  qui s'occupaient encore malgré l'heure de garder l'endroit propre et aussi net que possible. Le géant alla donc leur prêter main forte, tout en en profitant pour discuter avec eux, comme tout les soirs. Rien ne devait venir troubler cette soirée banale. Mais ce fut sans compter un cri inattendu qui retentit à l'extérieur par une voix forte, masculine. Tous s'arrêtèrent en entendant ces paroles, qui sonnaient comme une énorme provocation envers la communauté qui se recueillait ici et s'occupait des lieux. Chaofeng fronça les sourcils et alla voir discrètement à l'une des fenêtres qui était assez idiot pour venir crier des choses pareilles à une heure aussi tardive.

Le brun aperçut à l'entrée la silhouette d'un homme assez atypique il faut le dire. Pâle comme la mort, vêtu de noir et de blanc, les cheveux blancs et d'étranges cornes sur la tête, sans compter les tâches rouges s'apparentant à du sang sur l'ensemble de son corps. Ca ne présageait rien de bon ce genre de type, comparable dans son allure et son attitude à un Oni. S'il fallait c'était un dérangé qui traînait dans le coin, un meurtrier ou pire encore, une goule. Méfiant, Chaofeng passa récupérer son immense katana dans une pièce où il était placé en exposition durant la journée avant de se présenter sur le pas de la porte du temple, suivi de près par les deux vieux hommes qui restaient à gardienner avec lui ce soir là. Peu en confiance avec ce type monochrome devant chez eux, le prêtre se montra le plus imposant et hostile possible.

"C'est la première fois que quelqu'un vient troubler le calme de ce sanctuaire d'une telle façon. Le respect doit vous écorcher la bouche."

Il descendit de quelques marches pour se trouver face à l'importun, le toisant sans même daigner se mettre à sa hauteur. Chaofeng espérait vraiment qu'il partirait sans faire d'histoires, ayant très peu envie de se battre actuellement. Il savait se montrer menaçant, mais blesser ou tuer qui que ce soit n'était pas quelque chose qu'il aimait faire et ça n'était jamais concrètement arrivé depuis qu'il vivait ici.

"Qui êtes-vous et que voulez-vous aussi tard?"

Le brun voulait rester le plus diplomate possible malgré sa méfiance grandissante. Il était prêt à dégainer si les choses tournaient mal de toute façon et il espérait qu'un sabre de plus de deux mètres suffirait à être dissuasif en cas d'agression.
Lorenzo Di Antonio
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Ven 12 Aoû - 23:05
Dieu ? Ça se mange ?

Ft. Chao

Tu t’étais arrêté à une distance raisonnable, et tu ne fus pas déçu par ton comité d’accueil. Un type, un géant tu l’avouais, suivi de deux vieux prêtres. L’arme du géant était tout aussi géante que lui, et tu penchas la tête en souriant, faisant mine d’être impressionné. Tu écoutas ledit géant, avant qu’il ne mentionne le respect. Tu te retenais de rire. Qu’est-ce que tu t’en foutais du respect, ça servait à rien de toute façon. Mais bon, quelque part tu fis preuve de « respect » vu que tu le laissas parler. Tu ne pris la parole que lorsqu’il te demanda ton nom, et ce que tu venais faire à une heure pareille.

« C’est la première fois que je viens dans un temple, mais il faut bien que je vienne me confier. »

Tu ne répondais aucunement à sa question de savoir ce que tu étais venu faire ici, ni qui tu étais, mais tu gardais ces réponses pour lui tard. Tu souris en s’approchant, les mains derrière le dos, avec une attitude que l’on pourrait qualifier de curieuse. Curieuse, dans le sens où tu regardais autour de toi avec un air intéressé.

«  Je pense que tu ne veux pas savoir qui je suis, cul-béni. »

Tu fixais le géant devant toi. Tu t’étais rapproché de lui, et tu avais les yeux levés vers son visage. S’il y avait bien quelque chose que tu détestais, c’était qu’on te regarde de haut, mais tu devais garder ton calme et ne pas lui enfoncer son sabre par le cul pour que ça ressorte de l’autre côté. Sans te montrer hostile ou menaçant, tu t’écartas délibérément de lui pour marcher un petit peu en s’étirant. Ton but était clair, c’était de détruire quelque chose de sacré pour défier les dieux eux-mêmes. Pourquoi ? Mais parce que tu ne l’avais jamais fait évidemment.

« Je crois que… J’ai besoin de confier à quelqu’un tout ce que j’ai fait… Pour le salut de mon âme ? Enfin, s’il m’en reste une… Mais vous seriez prêt à m’écouter, hein mon père ? »

En disant ça, tu avais de nouveau ton sourire si caractéristique sur le visage. Nul doute que le géant allait vouloir te jeter dehors, quitte à t’attaquer avec son énorme katana, mais tu ne te laissais jamais impressionner par plus grand que toi. Mais tu comptais être le plus provocateur possible, pour voir jusqu’où ces prêtres pouvaient supporter les sarcasmes. Surtout s’il bafouait directement ce en quoi ils croyaient. Décidément, il allait bien s’amuser.

« Ne vous fiez pas à mon apparence, j’aime bien les trucs étranges et je suis pas le plus saint de tous mais j’imagine que tout le monde a une chance de pouvoir s’en sortir… Et ce sang n’est pas à moi certes, mais n’a-t-on pas le droit de tuer lorsque sa vie est en danger ? »

Il fallait que tu fasses baisser la vigilance du géant, c’était ton objectif premier. Tu attaquerais au moment opportun, il fallait seulement être patient. Patient oui, et puis tu te complaisais aussi dans le mensonge, c’était un peu ton deuxième prénom. Tu regardais le temple un instant en silence, l’air nostalgique, mais ce n’était qu’une facette. Est-ce que l’autre se laisserait prendre ? Après tout, tu étais arrivé presque comme une fanfare, en faisant du bruit, et pas avec le plus de délicatesse. Mais tu faisais profil bas, tu savais comment t’y prendre.

« Je ne sais pas où j’en suis… Je ne l’ai jamais su… J’ai fait des choses que j’aurais pas dû il y a longtemps… Je déteste les gens comme vous, parce que vous croyez en une entité supérieure qui n’est pas capable de protéger ses fidèles… Ma compagne y croyait dur comme fer, elle allait faire souvent des offrandes, mais ça ne l’a pas empêché de se faire brutalement tuer… »

Brusquement tu te tus. A quoi tu jouais exactement ? Tu comptais balancer un mensonge, mais ce n’était que la pure vérité qui sortait de ta bouche. Tu avais avoué ton aversion envers les religieux, et tu avais parlé d’elle… Pourquoi ? Tu voulais être crédible ? A tes yeux, même le plus parfait des mensonges ne serait pas passé comme ça. Il y avait de la tristesse dans ta voix, parce que tu te remémorais ces choses. Tu étais déjà venu ici, plusieurs fois, mais tu ne voulais pas le voir, tu ne voulais pas t’en rappeler. Quand étais-tu venu ici ? Lorsque qu’elle t’avait parlé de ces dieux en lesquels elle croyait, et elle te disait qu’ils te protégeaient aussi parce qu’elle leur avait demandé.

Merde. Tu ne t’y attendais pas à ça. Tu étais bien plus sensible que tu ne le laissais croire, et tu n’avais pas encore tout oublier. Tu restas silencieux. Ton attitude ne correspondait pas à la manière dont tu étais arrivé. D’abord provocateur, tu étais retombé aux mains des fantômes de ton passé, parce que tu reconnaissais cet endroit. Pour le coup, tu aurais préféré t’enfuir, te réfugier à l’écart et pleurer. Ces larmes honteuses que tu te refusais de montrer à qui que ce soit, parce que c’était de la faiblesse, et tu détestais ça, encore plus qu’un malheureux religieux.

Cependant tu ne pouvais pas t’enfuir, pas après le speech que tu avais sorti au début. Tu repensais à ce que tu avais dit au géant. Préférable de ne pas savoir ? Qui aurait pu croire que tu étais Raven, une des goules les plus dangereuses de Tokyo, alors que tu étais au bord des larmes ? Tu t’étais pris au piège seul, mais au moins ta sincérité était visible, bien trop à ton goût mais trop tard maintenant.
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Lorenzo Di Antonio
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Kamiya Shi

Chaofeng Wan

Chaofeng ne bougeait toujours pas. Il ne faisait que fixer le blanc tout en restant bien droit histoire de montrer qu'il ne flancherait pas. Il n'aimait pas l'aura que dégageait cet homme au fur et à mesure qu'il approchait. Il y avait quelque chose de... Malsain, dangereux. C'étais sûrement quelqu'un à qui il ne fallait pas chercher d'ennuis au risque de le regretter amèrement, surtout au vu de ses vêtements tâchés de sang. Mais le prêtre n'allait pas se laisser abattre, il savait se défendre et en plus, même s'il ne savait pas générer de kagune, il restait une goule avec les capacités physiques propres à son espèce. L'autre lui disait venir dans un temple pour la première fois. Ca laissait le brun suspicieux à vrai dire, surtout avec son apparence actuelle. S'il essayait de faire du mal à qui que ce soit ici il le regretterait amèrement.

Chao' n'apprécia pas non plus la remontrance qui suivit bien que ça confirmait ses doutes. Il avait affaire à un profane et à quelqu'un de potentiellement dangereux. Par conséquent il devait prendre les mesures nécessaires pour maintenir la sécurité au sein du sanctuaire. A l'heure actuelle il était seul avec deux autres prêtres, de vieux hommes qui pourraient difficilement se défendre. Il était le seul qui pourrait les protéger en cas d'offensive, protéger ce sanctuaire qui était en paix depuis des siècles maintenant. Il ne laisserait personne profaner cet endroit en le faisant de nouveau sombrer dans le sang.

Le blanc lui demanda ensuite s'il était prêt à l'écouter pour le salut de son âme s'il en avait une. Ce n'était pas le genre de choses que Chaofeng pouvait refuser, après tout il était là pour ça, pour guider les âmes vers le droit chemin en suivant la volonté des kamis. Même si cet homme lui semblait dangereux et prêt à provoquer n'importe qui avait le droit de se confier dans un temple. Il avait juste à rester vigilant et à l'affût du moindre geste suspect en plus de refouler son envie de le mettre à la porte. Ce qui serait certainement une très mauvaise idée et déclencherait un conflit. Il approuva donc en hochant la tête silencieusement qu'il écouterait s'il fallait.

C'était palpable que le cornu cherchait à provoquer, tout dans son attitude et ses paroles n'était que pure provocation à l'égard d'une caste religieuse reconnue pour être pacifiste. La seule particularité du Sengaku-Ji était l'apprentissage du maniement du katana, mais même ça était directement lié à une légende du pays et de ce lieu en particulier. On apprenait pour des démonstrations et pour se défendre, jamais pour faire le mal et ôter des vies gratuitement. C'était contre les principes du shintoïsme. Et encore une fois, l'intrus de ce soir disait quelque chose de contradictoire avec les moeurs de cette religion.

"Tout le monde peut s'en sortir, mais tuer n'est pas non plus une solution si le dialogue est possible. Respecter la vie d'autrui est primordial pour se faire accorder le salut le moment venu."

Et ça il ne le savait que trop bien. C'était la raison pour laquelle il évitait un maximum de tuer lorsqu'il était question de se nourrir. Et même si c'était malheureux à dire il préférait s'en prendre à des gens qui n'avaient plus personne vers qui se tourner, que ce soit famille ou amis plutôt que des humains qui avaient une vie bien remplie. Il ne voulait pas briser des familles pour satisfaire le besoin qu'avaient les goules à dévorer de la chair.

Ce que le blanc dévoila ensuite retint l'attention du prêtre cependant. Comme quoi il avait fait du mal même s'il n'aurait pas dû, qu'il détestait les religieux pour leurs croyances en une entité qui ne les aiderait pas et que sa compagne décédé avait pour habitude de venir dans les sanctuaires faire des offrandes. Chaofeng crut d'abord qu'il disait ça pour lui faire baisser sa garde au début. Puis en le regardant mieux, il se rendit compte que tout n'était peut être pas que mensonge, que ça avait l'air de l'affecter vraiment. Le silence qui suivit en disait long aussi et le brun commençait à comprendre pourquoi cet homme était provocateur et cherchait à jouer les profanes ici. Sa gentillesse naturelle finit par reprendre le dessus sur sa méfiance passée et son expression hautaine et froide se radoucit, il avait l'air moins sur la défensive qu'au tout début.

"... Je vois. Vous êtes ainsi parce que vous n'avez pas pu empêcher la mort de cette femme que vous avez chéri."

Il le fixa un moment de son éternel air calme, comme s'il le jaugeait pour mieux cerner le souci chez lui.

"Vous culpabilisez en plus de garder tout le mal pour vous et ça finit par resurgir en violence, en besoin de faire du mal pour évacuer toutes ces ondes négatives qui vous hantent. Renier tout ces sentiments de colère et de tristesse pour les garder en soi fait plus de mal que de bien croyez-moi."

Chaofeng garda à nouveau le silence en resserrant légèrement la prise sur son katana.

"Peut être bien que comme vous le dites il n'y a aucune entité supérieure qui nous aide dans ce bas-monde, de toute façon le shintoïsme sert avant tout à garder un certain équilibre de vie en laissant les sens s'épanouir à ce qui nous entoure et être en harmonie avec les forces de la nature et les choses qui nous dépassent. Mais à mes yeux vous détestez la religion parce que ça n'a pas pu sauver celle qui vous était chère. Vous refusez d'y croire parce que ça ne suit pas les préceptes que la haine et la douleur vous font ressentir et ça, ça causera votre perte. Venir vous confier peut être une façon de vous défaire de vos démons, personne n'est prompt ici à juger les actions des autres, nous sommes juste là pour être à l'écoute et rien de ce qui est dit et vu ici ne sera répété, considérez cela comme un secret professionnel si vous voulez. Donc si vous avez encore quelque chose sur le coeur, je serais là pour vous écouter."

Chaofeng se demandait s'il parlait trop maintenant. Il était trop habitué à vouloir aider les gens par la parole, à un point que quand il était lancé il avait du mal à s'arrêter tant que ça n'avait pas résolu le problème. Et avec cet homme il devait faire d'autant plus attention vu qu'il ne pouvait pas prévoir comment il allait réagir à tout ça.

Lorenzo Di Antonio
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Lun 22 Aoû - 19:10
Dieu ? Ça se mange ?

Ft. Chao

Tu fixais le géant devant toi, partagé entre le désir de le tuer et au contraire, ne rien faire et écouter. Pourtant c’est ce que tu fis. Écouter. Pour la première fois de ta vie presque, tu écoutas ce qu’on avait à te dire, calmement, sans ressentir le besoin de l’étriper immédiatement. Tuer n’était pas une solution, tout le monde pouvait s’en sortir. Tout était une question de communication. Le respect d’autrui. Tels étaient les mots du prêtre. Tout cela, c’était des concepts inconnus pour toi. Tuer était la seule solution, tu ne parlais à personne et tu ne respectais rien. Toute la phrase de ton interlocuteur était en totale contradiction avec tes principes de base.

Tu jouais nerveusement avec tes doigts, un signe que tu n’étais pas à l’aise, que tu perdais tes repères, que tu étais en doute avec toi-même. Tu ne répondais rien, tu écoutais, et ce que tu entendais te mettait la chair de poule. Ce type lisait en toi comme dans un livre ouvert d’après ce que tu lui avais dit et ça te faisait peur. Il t’avait cerné trop rapidement, et ça t’inquiétait. Il y avait ces gens qui, part une simple observation, pouvait savoir quoi sur une personne. Et tu n’aimais pas ça, clairement. Tu plissas les yeux en fixant le géant, tu ne savais pas quoi en penser. De nouveau, tu doutais.


« …Pourquoi ? »

C’était tout ce que tu te demandais. Pourquoi. Cette simple question pouvait demander n’importe quoi, tu le concevais, et tu ne savais pas vraiment quoi demander en fait. Après tout ce que le prêtre venait de dire, tu aurais simplement pu le tuer, il avait en plus baisser sa garde, mais tout ce qu’il avait dit était tellement vrai que tu ne savais plus quoi faire, et que tu te demandais surtout ce qu’il fallait que tu fasses. Tes pensées étaient troublées, et une fois encore tu te sentis faible. Pourquoi ? Telle était la question à cette cause. La faiblesse. Tu ne voulais pas l’être, tu ne voulais pas qu’on puisse voir en toi, qu’on puisse détecter ce genre de choses.

C’était de ta faute aussi, tu avais trop parlé, tu t’étais enfoncé dans tes propres sentiments et tu t’étais ouvert tout simplement. Toi qui était plus renfermé qu’une huître, avoir avoué tout ça était une grosse concession, que personne ne savait. En effet, tu n’allais pas parler de tout ça au premier inconnu qui passait. Eh bien si. Ce type, ce géant, était un parfait inconnu, et tu lui avais dit tout ça. Parce que tu savais qu’il était religieux ? Probablement. Parce que ton ancienne compagne y croyait, elle ? Sûrement. Tout ceci était grotesque, tu t’accrochais une nouvelle fois au passé et tu refusais simplement de voir l’évidence.

Rien ni personne ne pourrait t’aider à aller mieux. Pourquoi tu croyais naïvement que de confier tout ça t’aiderait à chercher une solution ? Se défaire de ses démons… N’importe quoi. Ils seraient toujours là, que tu te confies ou non, et tu le savais très bien. Un pâle sourire se dessina sur ton visage, alors que tu te mis à rire doucement, puis de plus en plus fort.


« Tu te bases sur ce que j’ai dit pour m’avoir sorti tout ça mais je dois avouer que… Tu as raison sur toute la ligne. J’ignorais qu’il y avait des gens en ce bas monde dotés de raison, et ça me rassure… »

Tu te rapprochas de lui avec ton sourire malsain accroché aux lèvres, tendant le bras vers le katana du géant pour l’agripper. Il n’avait pas dégainé, mais tu t’en fichais. Ce n’était pas une lame d’humain qui allait te tuer. Pourtant, tu dirigeas la pointe du fourreau sur ton ventre en le fixant. Tu semblais bien petit par rapport à ce prêtre, mais la taille importait peu.

« Dommage que je puisse pas faire hara-kiri, ça m’aurait évité toutes ces douleurs, toutes ces souffrances depuis que je suis gosse… Je serai sans doute mort dans l’honneur, avant que tout ça ne commence et que je ne puisse jamais m’en sortir. »

Tu restas comme ça quelques instants, en te demandant ce que le géant pourrait faire. Retirer le katana d’un coup ? Lui donner une frappe pour le faire reculer ? Tu ne te méfiais pas des deux autres vieux, eux avaient fait leur vie et de toute manière ils allaient bientôt mourir, sans doute ils ne manqueraient à personne. Ah, ton manque d’empathie revenait, et tu recommençais à te ficher de tout. Que les autres aient une famille, des amis, que leur absence soit regrettée, tout cela ne te venait même pas à l’esprit. Tu étais dans une perpétuelle souffrance, pour toi c’était normal, tout était normal dans les meurtres, la torture, la terreur et la destruction.

« Ne pense pas que tu puisses me blesser avec un vulgaire bout d’acier… Je sens que tu n’es pas comme eux, alors pourquoi me menaces-tu avec un katana ? Tu penses seulement pouvoir m’abattre avec ça ? »

Tu reculas de toi-même en te propulsant en arrière et lâchant l’arme de ton interlocuteur en même temps. Tu déployas simultanément ton kagune, ton unique kakugan virant au noir. Oh, tu ne voulais pas faire de mal à cet homme, ni aux vieux, parce que le géant t’avait cerné rapidement et parler… Parler t’avait fait du bien, même si tu refusais de l’avouer.

« Je n’ai rien contre toi ni contre ces deux hommes… Mais je dois détruire cet endroit, pour l’effacer de ma vie définitivement. »

Un sentiment d’égoïste ? Oui, tu étais égoïste, un putain d’égoïste dérangé, qui n’attendait qu’une seule petite chose dans sa vie. Tu n’attendais rien d’autre pourtant. Tu voulais que la mort vienne enfin te cueillir. Que tu sois libéré, délivré, de toutes ces souffrances accumulées. Tu souris au prêtre devant toi, un sourire bien plus doux.

« Je sais que c’est pas dans les principes d’un prêtre shinto que de tuer quelqu’un mais… Aide-moi, s’il te plait. »
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Kamiya Shi

Chaofeng Wan

Chaofeng devait avoir touché une corde sensible avec ses paroles. Il le voyait à la façon dont l'albinos réagissait. Il semblait nerveux, partagé entre plusieurs sentiments. Le prêtre avait toujours eu le don de détecter ce qui n'allait pas chez quelqu'un, parfois au grand malheur de certains qui refusaient d'accepter la vérité. Des gens qui avaient tendance à le haïr après coup pour les avoir sondé, ce qui le désolait un peu. Il ne voulait qu'aider en exposant clairement ce qui n'allait pas et ne comprenait pas pourquoi on lui en voulait autant parfois, d'autant plus qu'il essayait tout le temps de ne pas pousser le bouchon trop loin. Et si ça lui arrivait d'en dire trop, c'était en général parce qu'il ne se rendait pas compte.

Le cornu demanda juste un simple "Pourquoi" en réponse au monologue du prêtre. Une nouvelle preuve pour lui qu'il avait dû voir juste en l'analysant. A vrai dire ça peinait un peu Chaofeng de désormais avoir la certitude de tout ça. Il avait beau ne pas avoir l'air commode, il n'aimait pas voir souffrir les gens comme ça, se rendre compte que la vie est injuste avec certains d'entre eux. C'était son métier de guider ces gens là, mis comme certains ne souhaitaient pas ouvrir les yeux, ça lui donnait l'impression de parler dans le vide. Alors il espérait que sur cet homme là ça fonctionnerait.

Il se concentra à nouveau sur lui lorsqu'il l'entendit rire. Un rire d'abord léger puis de plus en plus fort. Chaofeng resserra un peu la prise sur son katana, juste au cas où. Mais il s'avéra que l'albinos confirma qu'il avait eu raison le concernant et qu'il était doté de raison contrairement à d'autre. Le prêtre lui ne voyait pas en quoi. A part être une goule il s'était toujours senti dans la norme, pas plus fort ou plus faible qu'un autre même quand on lui disait le contraire.

Le prêtre fut surpris lorsque le cornu approcha et agrippa le fourreau de son arme pour la diriger vers son ventre. Sur le coup il faillit avoir un mouvement de recul, mais réussit à éviter cela, demeurant aussi stoïque qu'au début. Il ne désirait pas blesser ce type s'il ne l'agressait pas directement. Il parlait de condamnation au seppuku, qu'il aurait aimé le faire s'il avait pu... Ca glaçait un peu le sang de Chaofeng. Il avait à la fois envie d'aider cet homme mais également de s'en éloigner le plus possible. Il se doutait à ce qu'il disait que son passé était marqué par le sang et la violence. Et ça ne présageait rien de bon. Son expression se crispa un peu plus lorsqu'il lui annonça ne pas espérer à réussir à le blesser avec un katana, et qu'il n'était pas comme les autres... Il avait donc deviné pour sa nature de goule? Le prêtre ne préférait rien répliquer à ce sujet. Même en étant goule il était incapable de se battre comme elles. Le sabre combiné à sa force étaient ses seuls moyens de défense.

Lorsqu'il lâcha prise, Chaofeng recula d'un pas tout en l'observant déployer son kagune en plus de dévoiler son kakugan. Il retint un juron. Il aurait dû s'en douter que ce type était trop étrange et imprévisible pour être humain, mais une part de lui avait voulu se persuader du contraire tout de même. Désormais il comprenait mieux pourquoi il ne pourrait jamais le blesser avec sa lame. A tout les coups ce serait le brun qui finirait dans un sale état. Mais ça ne l'empêcherait pas de protéger ce que cette goule voulait détruire; l'endroit où il avait grandi, son seul refuge et sanctuaire centenaire. L'albinos voulait le détruire pour effacer les souvenirs de cet endroit de sa mémoire, mais il était hors de question qu'il le laisse faire.

Chaofeng indiqua aux deux vieillard d'aller se mettre à l'abri, s'assurant qu'ils soient bien partis avant de dégainer sa lame qui brillait sous le clair de lune. Il lança le fourreau derrière lui avant de pointer le katana en direction de la goule. Son regard doré changea de couleur, dévoilant à son tour ses kakugan. Cependant il fut une nouvelle fois déstabilisé par le sourire et les paroles de l'albinos. Il voulait qu'il le tue, même si c'était contre ses principes. Un soupir quitta les lèvres du prêtre qui ne baissa pas pour autant sa garde.

"Vous ne détruirez pas cet endroit. Pas tant que je serais encore debout pour le protéger. Je comprend votre envie d'oublier tout ce qui se rapporte à ce sanctuaire, mais le réduire à néant ne vous apportera rien. Pensez à elle, ce qu'elle dirait en vous voyant faire cela... Je ne pense pas qu'elle approuverait vos actions."

Cette fois Chaofeng avança vers l'albinos, surveillant le moindre de ses mouvements. Il en devait pas sous-estimer ce genre de goule. Il n'y avait jamais eu affaire, mais il était assez avisé pour se rendre compte de lui même que la prudence était de mise en se battant contre un tel adversaire.

"Je ne vous tuerais pas non plus. Vous l'avez dit, c'est contre mes principes mais j'estime également que vous laisser vivre permettrait de vous ouvrir les yeux un jour ou l'autre. Même si je dois mourir en protégeant cet endroit, je ferais en sorte que vous viviez et je ne serais jamais celui qui vous emportera dans la tombe."

Il avait conscience de limite jouer la provocation actuellement, mais il fallait qu'il dise la stricte vérité sur ce qu'il pensait de tout ça. De toute façon il était prêt à se défendre et défendre le sanctuaire, quoi qu'il pouvait en coûter.

Lorenzo Di Antonio
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