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x Apparemment, les dangereuses personnes que sont Clyde, Kohaku et Jezabel ont l'intention de créer une nouvelle religion, basé sur le St PapierBulle. Je n'en connais pas les détails, mais doit-on craindre pour nos vies?

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Three Years Late [Pv. Shi]

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Tamura Akise
Rang SSS || Devil
Tamura Akise
Tamura Akise
Messages : 41
Date d'inscription : 22/02/2015
Mar 31 Mai - 6:04
« Feat. Shi »
Three Years Late


Annemarie dormait bien pour la première fois depuis bieeeeen longtemps à vrai dire. Depuis seulement quelques semaines, sa fille avait commencé à dormir des nuits complètes, plusieurs heures. Des heures de repos que la jeune mère appréciait énormément, en profitant pour dormir aussi profondément qu’elle le pouvait. Si l’un de ses nombreux ennemis venait à la croiser, sachant quel genre de tueuse elle était trois ans auparavant… on la qualifierait probablement de pathétique. Ce à quoi elle se serait fortement opposée et aurait définitivement arraché la tête du concerné, pour ensuite garder son corps en réserve pour le prochain mois dans son congélo’.

C’était tellement étrange pour la jeune femme de se dire que ç’allait bientôt faire trois ans qu’elle avait donné naissance à Mirai. Elle se souvenait encore du jour où elle avait appris pour sa grossesse, le choc que ça lui avait fait. Comment elle avait paniqué lorsque le médecin lui avait indiqué que celle-ci était beaucoup trop avancée pour qu’elle ne puisse l’interrompre. La goule avait mis quelques jours à se faire à cette idée d’ailleurs.

Elle avait toujours voulu devenir mère. Mais pas de cette façon. Pas avec la perspective de devoir élever l’enfant par elle-même. Elle avait toujours imaginé qu’elle aurait la petite famille stéréotypée, celle où elle aurait un homme qui l’aimait comme elle était et qui l’accepterait peu importe ce qu’elle aurait fait par le passé, qui l’aurait mariée et lui aurait donné des enfants. Elle avait toujours cru que ses parents seraient à ses côtés, l’auraient vue marcher l’allée bordée de fleurs et habillée d’une robe en blanc, avec des airs de princesse tout droit sortie d’un conte de fées. Oh, Annemarie aurait tant voulu de cette histoire qui aurait bien fini. Parfois elle en rêvait; elle rêvait de ce que sa vie aurait pu être si elle n’avait pas fait cette énorme erreur ce soir-là. Peut-être aurait-elle eu une vie meilleure, peut-être serait-elle restée en Allemagne avec Alois… Mais c’était quelque chose qu’elle n’aurait jamais la chance de découvrir.

Non, à la place de l’histoire qu’elle avait toujours voulue… Sa petite famille lui vint différement. Jamais l’albinos n’aurait cru qu’elle perdrait ses parents et son frère trois ans plus tôt. Jamais elle n’aurait cru que sa fille, elle lui aurait été faite par un inconnu, un soir alors qu’elle était complètement ivre et qu’on avait profité d’elle. Qu’au contraire de ce qu’elle aurait voulu, elle l’a eue d’un homme qu’elle n’aimait pas. Qu’elle aurait eu à l’élever toute seule. Parce qu’évidemment, un monstre comme elle ne méritait pas l’amour. Elle ne le méritera jamais.

N’empêche qu’au fil des mois, Devil s’était énormément calmée. La goule SSS se tut pendant longtemps, et ce fut silence radio depuis. Elle faisait encore des siennes en fait, mais plus autant qu’avant. Juste quand elle ressentait un besoin pressant de se défouler. Parce qu’on ne peut pas faire taire complètement un monstre une fois qu’il est lâché.

Néanmoins, malgré qu’au début, l’enfant n’était point voulue de la part de la jeune femme, ce furent lors de ces moments tranquilles qu’elle passait chez elle, à observer son ventre alors que la petite bougeait à l’intérieur, qui commencèrent à la faire changer d’avis. Et à sa naissance… Oh, à la naissance de la gamine, Annemarie avait tant souffert qu’au moment où elle avait enfin pu voir l’enfant à laquelle elle avait donné la vie, elle s’était juré de la protéger au péril de sa propre vie. Parce qu’elle avait réalisé que peu importe si cette enfant avait été créée sans qu’elle ne s’en souvienne clairement, elle ne méritait pas d’aboutir dans un orphelinat, seule, abandonnée par sa seule famille puisqu’elle n’avait aucune idée de qui était le père de la fillette.

Alors elle l’avait gardée, et trois ans plus tard, voilà où elle en était, allongée dans son lit par un beau matin ensoleillé, dormant profondément en profitant du fait que ladite gamine dormait encore aussi à cette heure, sachant que cette dernière allait très prochainement s’éveiller d’ailleurs.

Même après trois ans, Anna ne savait toujours pas si elle accomplissait bien sa tâche de mère. Il fallait dire que sans famille ni amis à part sa fille, elle n’avait pas eu beaucoup d’aide pour élever la petite. Et entre son boulot, ses peines et ses regrets qui lui revenaient constamment en mémoire… Mirai n’avait pas dû l’avoir facile. Sa maman non plus d’ailleurs. Elle en était fatiguée; fatiguée d’élever sa fille seule et n’avoir personne sur qui elle pouvait compter pour ne serait-ce que la surveiller le temps qu’elle se repose. C’avait été ainsi depuis qu’elle l’avait mise au monde, et même à cette époque, elle n’avait point eu d’aide. Elle était seule avec ses problèmes depuis le début, et même si la jeune goule se démerdait très bien toute seule… Tout ça commençait à lui peser lourd sur les épaules et sur la conscience, car elle avait de plus en plus l’impression d’être une très mauvaise mère pour sa fille.

M’enfin. Ce n’était pas le temps de penser à de telles choses. Mirai allait s’éveiller bientôt, et la blanche ne pouvait pas se permettre de lui sembler fatiguée ou ne serait-ce qu’un peu déprimée. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle avait repris conscience, mais le cadran posé sur sa table de chevêt lui indiquait qu’il était presque 8h30.

Cue un soupir profond et fatigué de sa part.

Annemarie finit par se redresser sans son lit, s’asseyant en frottant doucement ses yeux du revers d’une des manches de son sweat. Après quoi elle s’étira avant de se lever, laissant ses os émettre de sinistres craquements en soupirant de contentement ensuite. Puis elle se dirigea à la cuisine afin de sortir de quoi grignotter pour la gamine, qui ne tarda pas à dévaler les escaliers pour venir rejoindre sa maman en rigolant, visiblement pleine d’énergie.

* * *

Ça faisait environ deux heures qu’elle était aux jardins botaniques avec sa fille. Et plus ou moins 45 minutes que la jeune mère cherchait après sa gamine, en fait. Elle l’avait perdue de vue après qu’elle ait déguerpi dans son dos dans une direction au hasard, deux minutes alors qu’elle ne lui faisait pas attention. Et voilà que Mirai en avait profité pour s’évader. Quelle joie.

Pendant ce temps, la gamine d’Annemarie errait entre les plantes et sur les sentiers, l’air émerveillé alors qu’elle observait la nature. Elle était à peine plus haute que la plus petite plante présente ici, ce qui lui fournissait énormément de cachettes! Après tout, sa mère lui avait toujours dit de se méfier des étrangers. Sauf qu’à l’instant… Mirai cherchait justement quelqu’un qui pourait l’aider.

Elle devait retrouver sa maman.

Ca faisait un moment qu’elle était perdue, et honnêtement, ça commençait à lui faire peur. Elle n'avait pas recroisé sa mère depuis qu’elle l’avait quittée et tout ce qu’elle voulait, c’était de la retrouver. Alors elle se promena quelques instants, cherchant quelqu’un à qui s’adresser. Et la première personne qu'elle vit fut celle à qui elle décida d’aller parler. La fillette s'avança discrètement vers la personne en question, qu'elle observait de son air innocent et perdu de gamine, les yeux remplis de larmes. Elle avait visiblement peur, peur parce que sa maman n'était pas avec elle. Elle tendit doucement la main et tira légèrement sur le tissu du pantalon de l'étranger pour attirer son attention, l'observant d’un air presque suppliant.

   
« … 'suis perdue… besoin aide… trouver Mama…! »

   
Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
Tamura Akise
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Mer 6 Juil - 9:58
  • Kamiya Shi
  • Tamura Akise
Three years late
Encore une fois, tu en voulais au monde entier. Cette fois tu avais fait très fort. Non content d’aller mettre le feu à une station essence en faisant exploser un réservoir, tu étais parti gueuler sur les passants dans un magasin, lesquels avaient prévenu la police qu’un fou était en train de faire des siennes. Tu les détestais, tu les haïssais cette bande d’humains de merde. Si seulement une comète pouvait s’écraser sur cette putain de planète pour ENFIN éradiquer l’espèce humaine, comme les goules, comme les animaux, comme tout être qui vit sur cette chère Terre.

On peut se le dire, tu étais vraiment de très mauvaise humeur, et dans ces cas-là, il ne valait mieux pas être à côté de toi. Si tu pouvais tuer d’un regard, les gens tout autour de toi seraient déjà morts. Pour en revenir à ce moment où les flics étaient arrivés, ils avaient voulu te passer les menottes pour t’emmener en garde à vue. Alors évidemment, tu t’étais enfuit, avant de faire bouffer les menottes au premier officier que tu voyais. Ils ne savaient pas qui tu étais, et dommage pour eux parce qu’ils ne se seraient pas risqués de t’approcher.

Pourtant, à part gueuler après les gens, tu n’avais rien fait. Enfin si, mais on ne t’avait pas vu, sinon ils seraient venus avant. Une fois que tu étais sûr que les policiers n’allaient pas te rattraper, tu ralentis la cadence en pestant contre tout et n’importe quoi. Tu étais dans ce genre de moment où un rien t’énervais. Les passants te jetaient des regards bizarres ou interrogatifs, ce à quoi tu leur répondais par un regard bien noir, quasiment meurtrier. Ils baissaient les yeux, il valait mieux pour eux parce que tu n’étais pas du genre à plaisanter. Autant tu étais bon vivant et tu t’amusais à droite et à gauche, autant il ne fallait pas te chercher de trop près si on ne voulait pas subir des représailles.

Tu ne savais pas ce qu’il t’arrivait, pour être autant sur les nerfs. Cela ne t’était pas arrivé depuis plusieurs années. Depuis que tu avais tué ta famille. Grinçant des dents, tu fracassas le mur sans aucune pression du poing. Être dans un tel état de rage, cela ne te ressemblait pas. Toi qui étais toujours calme, toujours sûr de toi, voilà que tu cédais à la colère, et ce n’était pas bon. Autant pour toi que pour les autres. SURTOUT pour les autres. Il fallait que tu te calmes d’une manière ou d’une autre. Pour éviter les regards, tu t’isolas dans une ruelle déserte, et tu tâchas de te calmer en frappant le mur encore et encore, encore et encore, jusqu’à ce que tes poings soient endoloris et le mur détruit. Rien de tout ça n’arrivait à te calmer.

Tête tournée vers le bout de la ruelle où les passants se promenaient, tu te demandais quoi faire. Si tu provoquais un carnage, tu savais que ça n’allait pas te calmer, au contraire, comme tu n’étais pas dans ton état normal, les dégâts en seraient bien pire. Quelque part, tu ne savais pas quoi faire. T’isoler, rester loin de tout, et attendre que ça passe ? Non, tu n’étais pas de ce genre qui attendait que la colère passe, toi il fallait que tu l’évacues, sinon tu allais la garder en toi, et plus tu attendrais, plus tu ressentirais le besoin de tuer, d’écraser, d’exterminer.

Tant pis pour les représailles, tu quittas la ruelle en mettant ton masque de corbeau sur le visage, et tu commenças ta triste danse. Une danse mortelle. Cela ne dura pas longtemps, mais bien assez pour que le CCG soit appelé en renfort. Les policiers qui te poursuivaient avaient trouvé la mort eux aussi, tout comme les passants. La rue était jonchée de cadavres, et tu te rendis compte contre toute attente que cela te faisait un bien fou. Un rire s’échappa de ta gorge quand tu vis les colombes arriver, avant de t’éclipser. L’avantage avec ce genre de carnage, c’était que tes cheveux viraient au rouge sang, tout comme tes vêtements, et à moins d’avoir des survivants, ce qui n’était pas le cas, eh bien on ne t’avait pas encore attrapé, et cela te plaisait de jouer à ce point avec tes ennemis. Encore une démonstration de ton côté destructeur.

Quelque part, tu ne pouvais pas toucher sans tuer. Tu n’étais plus celui que tu étais, doux, gentil, et aimant. Ce Shi-là avait disparu. Il avait laissé sa place pour toi, quelqu’un de cruel et sans pitié. Plein de regrets, mais c’était trop tard maintenant. Se repentir aussi, était trop tard, on ne pourrait pas prier pour toi, pour le salut de ton âme, mais tout cela t’importait peu, tu savais où tu terminerais. En Enfer, tandis que ta famille, elle, était sans doute au paradis.

Penser à eux t’énervait. Tu ne voulais pas penser à ton passé, à tes enfants, à ta femme. Tout cela t’emplissait d’une violente tristesse, que tu ne pouvais pas chasser. Et tu pouvais pleurer des heures en te mutilant, en hurlant et en te disant simplement : « Pourquoi j’ai fait ça ? ». Pourquoi ? Telle est la question. Tu ignorais pourquoi tu avais fait ça. Pour les protéger ? Pour ne pas qu’ils aient à subir une vie où il faudrait tout le temps se cacher ? C’était des excuses, ce que tu voulais que tu penses lorsque ces souvenirs te revenaient en tête. Par moment tu n’en pouvais plus de cette situation, et tu voulais les rejoindre mais… Jamais tu ne pourrais les rejoindre. Si ta femme était ta lumière, tu t’es tellement enfoncé dans les ténèbres qu’il te serait impossible de la retrouver une fois mort.

C’était ton triste destin, que de mourir seul, le jour où on aura ta peau. Tu n’aurais rien de plus que la solitude, et cette solitude a toujours été ta grande amie, ta seule véritable amie. Tu n’étais qu’un enfoiré, un sans-cœur, un monstre, qui ne méritait pas d’avoir une famille à lui, qui ne méritait même pas d’être heureux une fois dans sa vie. En pensant à tout ça, tu t’étais calmé. Tu ne ressentais plus aucune colère, mais une profonde tristesse. Tu fixais le sol, la tête pleine de souvenirs plus douloureux les uns que les autres, tu te faisais du mal.

Cette situation te tuait à petit feu. Toi, une demi-goule des plus redoutées de Tokyo, qui se laissait faillir à ses souvenirs, parce que tu ne pouvais pas oublier, tout simplement. Un soupir, qui ressemblait à un sanglot, s’échappa de tes lèvres, et de nouveau, tu te maudissais d’être comme ça. Une vie tragique et misérable, où le bonheur n’existe pas. Une vie d’une profonde fatigue, et où seule la mort pourra te délivrer. Pour te changer les idées, tu te dirigeas à pas lents vers le jardin botanique, pour te mettre à l’écart de tout. Tu étais parti te changer avant, pour ne pas rester plein de sang.

Les cheveux blancs, les vêtements monochromatiques, tu pourrais sortir d’un film en noir et blanc. Tu détestais la couleur, alors que ta défunte compagne elle, adorait ça. Vous étiez opposés, mais vous vous aimiez. Un triste bilan de la situation, puisqu’elle était morte, par ta faute. Tu ne voulais plus y penser, parce que cette seule pensée, ce seul souvenir d’elle, te provoquait un énorme chagrin. Tu avais envie de pleurer, tout simplement.

Cependant, quelque chose te sorti de tes pensées morbides. Une main qui se refermait sur ton pantalon, une petite main, d’un enfant sûrement, et une voix fluette qui confirmait l’âge quelque part. Quand tu baissas les yeux, tu restas immobile, choqué. C’était une fillette, qui ressemblait étrangement à tes jumelles. L’œil écarquillé, la bouche ouverte sans pouvoir sortir un son, tu ne bougeas pas, la fixant. La petite avait l’air perdue, et tu ne savais pas quoi faire. Elle ressemblait trop à tes filles, les cheveux plus longs certainement. Mais vu son âge, ça ne pouvait pas être l’une d’elles.

Tu t’agenouillas à sa hauteur en tremblant légèrement. En voyant cette petite, tu étais vraiment accablé de souvenirs, et ta tristesse n’en fut que plus grande. Tu ne pouvais pas lui faire de mal, tu en étais incapable, et en te redressant, tu tentais de te ressaisir au mieux, prenant la petite dans tes bras. Pour la première fois de ta vie, tu souhaitais faire quelque chose de bien, uniquement parce que cette petite te rappelait tes filles disparues.


« Je vais t’aider à retrouver ta maman petite, ne t’inquiète pas. »

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Tamura Akise
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Jeu 15 Sep - 5:25
« Feat. Shi »
Three Years Late


Mirai ne s'était pas attendue à ce qui avait suivi. La réaction de l'homme lui avait parue étrange, surtout au vu de son expression. Elle ne comprenait pas. Elle ne comprenait pas comment son expression avait pu devenir aussi triste dès le moment où il posa les yeux sur elle. Elle ne savait pas pourquoi elle avait l'impression qu'il la reconnaissait. Tout ça lui était si bizarre qu'elle ne savait pas trop comment réagir. La gamine ne connaissait pas beaucoup de gens, à part quelques potes de sa maman, mais sans plus. Elle n'avait aucune autre parenté, et si elle avait vu cet homme auparavant, elle s'en souviendrait certainement vu sa mémoire photographie plutôt bien développée pour son âge. Alors qu'il agisse ainsi face à elle lui donnait une drôle d'impression, mais sans plus; malgré tout, pour une raison qui échappait à la petite, cette réaction ne le faisait que paraître beaucoup plus digne de sa confiance.

Ainsi, la gamine se laissa faire lorsqu'il l'eut prise dans ses bras, s'accrochant à ses vêtements légèrement afin d'éviter de tomber, comme elle le faisait avec sa mère lorsqu'elle la prenait dans ses bras. Un infime sourire se dessina sur ses fines lèvres, et son regard s'illumina d'une joie difficilement dissimulable. Ca la rassurait d'avoir trouvé de l'aide aussi rapidement, en réalité; si ça n'avait pas été le cas, elle serait certainement toujours en train d'errer à la recherche de sa mère toute seule, au risque de tomber pile sur des indésirables qui lui voudraient certainement du mal vu sa faiblesse et son manque d'expérience. Après, on ne peut pas vraiment savoir se défendre à l'âge de trois ans.

La blondinette finit par pointer la direction d'où elle était venue -du moins, celle qu'elle se souvenait d'avoir empruntée- à l'intention de l'étranger, l'observant d'un air insistant. Car oui, Mirai communiquait principalement de par ses expressions et sa gestuelle, non pas par la parole. Rares étaient les instants lors desquels elle utilisait sa voix pour communiquer ses désirs et ses intentions aux autres. En général elle arrivait à se faire comprendre, alors elle n'y voyait pas l'utilité. Mais elle ferait un effort cette fois, parce qu'elle avait peur et qu'elle voulait retrouver sa maman au plus vite, malgré que la présence de cet étranger la rassurait pour une raison qui lui échappait tout autant que la première.

   
« … 'suis venue de là... Mama là... P-peut-être... »

Bon... Ce n'était définitivement pas le meilleur parlé du monde, mais au moins, ça ferait certainement l'affaire pour qu'on la comprenne. Mais encore une fois, elle insista pour qu'ils aillent dans cette direction. Parce que c'est ce que sa maman lui avait appris; quand on se perd, on essaie de revenir sur nos pas pour retrouver notre chemin. Avec un peu de chance ce serait ce qui arriverait, et ils la retrouveraient rapidement.

Pourtant, il y avait quelque chose qui chicottait la petite. Cet air triste qu'avait eu son sauveur tout à l'heure. Ca lui démangeait de savoir ce qui l'avait causé. Mais, par politesse -et timidité surtout-, elle demeura silencieuse à ce sujet, se contentant de rester accrochée aux vêtements de l'homme en pointant dans une direction de temps en temps afin de retracer le chemin qu'elle avait fait depuis la dernière fois qu'elle avait croisé sa mère, qui devait sans doute paniquer à l'instant.

Ce qui était tout à fait le cas, puisqu'en réalité, Akise avait fait le tour du jardin immense sans jamais leur tomber dessus, et plus le temps passait, plus elle commençait à paniquer. Elle avait peur d'avoir perdu sa fille à jamais, comme le reste de sa famille, et ce n'était pas quelque chose qu'elle désirait. Elle voulait assurer un avenir à sa fille et qu'elle soit heureuse plus qu'elle ne l'a jamais été, surtout vu tout ce qui lui était arrivé dans son temps. Alors retrouver Mirai était primordial.

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Tamura Akise
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