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A la Croisée des Mondes | Eri

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Kai R. Furuta
CCG || Inspecteur 2ème Classe
Kai R. Furuta
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Mar 26 Avr - 20:55
A la Croisée des Mondes- La rencontre de deux opposés -

Erai

Hideaki Eri

La faim te tordait l'estomac depuis quelques jours. Depuis le dernier cadavre sur lequel tu avais joué les charognards, une bonne semaine s'était écoulée. Ton estomac criait famine et tes jambes étaient engourdies à force de marcher et dormir dans des endroits insalubres. Mais tu n'en avais que faire de ces douleurs futiles, et tu continuais d'avancer, dans l'espoir de trouver, à un moment ou un autre, un peu de viande sur un cadavre pour te rassasier. Ton ventre ne cessait de gargouiller, tes vêtements étaient souillés de tâches de sang séché mais ce n'était pas grave, elles ne se voyaient pas tant que ça sur tes vêtements sombres.

L'air absent, tu continuais d'avancer dans les rues baignées de soleil matinal. Tu ne savais pas l'heure exacte, mais il était encore tôt, c'était un fait. Des jeunes sortaient encore en titubant de bâtiments étranges que tu ne cherchais pas à identifier, mais une chose était sûre ça avait l'air de les rendre heureux vu comment ils étaient bruyants et rigolaient. Tu t'étais d'ailleurs arrêté un instant pour les observer de ton air absent et fatigué. Tu ne comprenais absolument pas pourquoi ni comment ils pouvaient rire comme ça. Tu ne savais même pas ce que c'était ça d'ailleurs, rire parce que l'on est heureux. Toi tu ne faisais que rire lorsque tu prenais plaisir à massacrer une victime. Après un moment, l'un des joyeux lurons remarqua que tu les observais et il te cria quelque chose que tu n'avais pas compris. Mais tu t'en fichais, ce cri te fit faire la grimace et tu détalas sans demander ton reste. Tu l'aurais bien tué parce que tu n'aimais pas entendre ce genre de cris, mais il y avait du monde aux alentours alors tu avais préféré partir pour une fois.

A la place tu t'étais enfoncé dans une ruelle plus à l'écart, parce que tu savais que les goules aimaient se cacher dans ce genre d'endroit pour dévorer leurs proies. Avec un peu de chance, ce serait là que tu trouverais de quoi te nourrir, sinon tu continuerais tes recherches. Mais plus tu avançais dans cette ruelle, plus tu te disais que ton intuition avait été la bonne. En effet, une odeur âcre et insupportable pour quelqu'un de normal vint te titiller les narines, une odeur que tu ne connaissais que trop bien.

L'odeur de la mort et de la décomposition.

Un peu plus loin dans l'ombre tu aperçus l'objet de ta quête. Un tas de chair désormais difforme, qui traînait là depuis quelques heures à en juger par l'odeur que ça dégageait. Ton regard s'illumina et tu te précipita sur les restes, la faim étant plus forte que tout. Tu dévorais littéralement tout ce que tu pouvais avaler, sans faire attention aux alentours tellement ton estomac réclamait cette nourriture que n'importe qui de censé aurait trouvée dégoûtante et immorale à manger. Ce manque d'attention d'ailleurs finit par te porter préjudice. Tu n'avais pas entendu les pas dans ton dos et c'est lorsqu'une voix grave t'interpella que tu te rendis compte de ton erreur. Tu avais sursauté et t'étais retourné pour te retrouver face à deux policiers intimidants, la bouche couverte de sang et un morceau de chair dans la main. Ils te parlèrent alors, avaient l'air horrifié même si tu n'en comprenais pas la raison. Ce que tu faisais était normal à tes yeux et tu n'aimais pas qu'on te dérange. Tu n'aimais pas ces hommes menaçants qui s'approchaient de toi. Alors tu ne faisais que reculer pour rester à distance, jusqu'à rencontrer le mur derrière toi. Une lueur folle brillait au fond de tes iris dorés, tu commençais à paniquer, à réfléchir à comment t'enfuir. Il te fallait une ouverture, maintenant. Ta main triturait nerveusement le fouet dissimulé dans ta longue manche.

Sans prévenir, tu balança un bon coup de fouet sur les deux hommes et en profitant de l'effet de surprise ainsi que grâce à ta petite taille, tu réussis à te faufiler entre eux et à détaler vers la lumière, la rue principale. Tu paniquas un peu en voyant là des voitures de police garées de façon à bloquer la rue. Malgré tout tu gardas ton sang-froid et suivit ton instinct. Sans laisser le temps à qui que ce soit le temps de réagir à ta présence soudaine ici, tu entrepris de sauter agilement sur les voitures pour t'enfuir dans la rue de l'autre côté. Tu détalas ensuite, en ignorant les cris dans ton dos. Maintenant il fallait te dépêcher de trouver un coin tranquille. Tu empruntas alors des chemins au hasard sans t'arrêter de courir, traversant des propriétés privées et des routes bondées de trafic. Tu finis bien à force de courir par te retrouver dans un jardin public quasiment désert. Tu arrêtas alors ta course et repris un rythme de marche normal tout en observant avec méfiance les alentours. Il n'y avait personne ici à par les deux enfants qui jouaient près du toboggan non loin. C'était suffisant pour le moment, tant que les mioches ne s'intéressaient pas à toi. Tu allas alors t'asseoir sur un banc, les genoux ramenés contre ta poitrine et entreprit de grignoter le morceau de chair que tu avais réussi à chaparder sur le cadavre avant de fuir...
Kai R. Furuta
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Anonymous
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Sam 30 Avr - 23:16
750 mots
dialogue en gras
A la croisée des mondes
Comme-ci chacune des heures qu’une journée contenait lui étaient utiles, la gamine avait pris l’habitude de se lever tôt. Incapable de supporter plus de quelques minutes de calme, l’enfant avait rapidement voulu sortir. Par malchance, son père semblait plonger dans un sommeil imperturbable. Ses pas lourds, ses soupires nonchalamment bruyants et les quelques objets qu’elle avait « malencontreusement » laissé tomber au sol n’avait rien changé à la profondeur de son sommeil. Eri s’était donc résolue, il y a de ça deux secondes, de le réveiller d’une manière plus logique. Réveiller son père avait toujours été, pour elle, des plus complexes. Elle ne voulait pas paraître capricieuse ou encore égoïste, et se refusait d’imposer un réveil brusque à son géniteur.

Elle a poussé la porte de sa chambre, laissant volontairement grincé celle-ci. Si ce simple son avait la capacité d’éveillé l’endormi, elle n’aurait qu’à fuir du côté opposé et feindre l’innocence. Son plan fut ruiner par l’absence de réaction la part de son père. Elle a donc laissé la porte se fermer derrière elle, se référant toujours au même plan si jamais son claquement venait à faire le travail à sa place. Elle resta ainsi quelques secondes, silencieuse, se mordant les lèvres dans un stress presque ridicule.

« Papa ? »

Sa voix était faible, tremblante d’une émotion complètement inventée. Ainsi, face à sa tristesse, son géniteur ne pourrait lui refuser sa requête ou juger la raison de son réveil futile. La silhouette de ce dernier s’est transformée, indiquant ainsi à l’enfant qu’il avait relevé la tête.

« Je peux sortir ? »


Un nouveau mouvement déforma l’ombre qui se détachait légèrement de l’obscurité de la pièce. Cette fois, son père replongeait la tête dans son oreiller en marmonnant un  vague « D’accord » qui fut, de toute façon, coupée par un cri de joie étouffé de la part de l’enfant qui délaissa tout le silence qu’elle avait minutieusement respecté en quittant la chambre. Elle n’avait plus aucun intérêt a donné l’impression à son père qu’elle se souciait de lui et de son éventuel manque de sommeil. Il ne fallut que quelques secondes pour qu’elle soit sortie.

Elle entreprit donc de se diriger vers un parc qu’elle connaissait un peu plus loin de son arrondissement. Elle se permettait de s’éloigner de chez elle parce qu’elle avait pris soin de retenir ce chemin par cœur. Il était tôt, ce qui offrait à la ville un calme rarissime qui ne le rendait que plus plaisant. Du moins, cela aurait été le cas pour quelqu’un d’autre qu’Eri. Elle, elle se mit rapidement à chantonner une comptine dont elle n’avait jamais saisit le sens en trottinant comme le ferait n’importe quel enfant dans la rue.

Ponctuant parfois son trajet de quelques crouses, elle avait fini par atteindre sa destination rapidement. Le parc était vide, si on omettait la présence d’un enfant dans l’air de jeu. Elle ne le connaissait et n’en éprouvait aucunement le besoin, habituée à sa vie d’enfant unique, elle savait s’occuper seule si besoin en était. Alors, là où un gamin normal aurait déjà fait « ami-ami » avec le garçon en question, Eri n’avait fait que lorgner sa présence en la graciant d’un vague sourire qui serait sûrement le seul qu’elle lui accorderait.

Elle n’était pas insociable, c’est juste qu’elle avait toujours été élevée un milieu qui prônait la méfiance et qui conseillait de ne parler aux gens qu’en cas d’extrême nécessitait. Bien qu’elle ne respecte presque jamais cette règle, elle avait pris l’habitude de jouer seule. C’est ce qu’elle fit.

Ce ne fut que quelques minutes plus tard qu’une odeur vint déranger ses occupations enfantines. Une odeur qui n’avait strictement rien à voir avec l’enfance. Cette dernière, elle la connaissait par cœur, presque habituée à se présence. Celui qui la portait était un homme, installé un peu plus loin de l’endroit où elle se trouvait. Dans son attitude, bien des choses étaient étranges. Il avait ramené ses genoux contre sa poitrine et grignotait sa nourriture comme-ci elle n’avait rien d’honteux. Une fois qu’il eut terminé, elle le fut prendre la fuite.

Elle aurait pu le laisser, comme n’importe qui le lui aurait conseillé. Mais elle le suit en l’appelant à tue-tête. Jusqu’à ce qu’il daigne se stopper.

« Salut, toi ! Tu vas bien, dis ? »

Elle n’avait pas prononcé sa phrase comme quand on parle à quelqu’un qu’on connait vaguement en lui demandant son état par simple politesse. Non, son ton a elle était plus intéressé, presque inquiet.


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Kai R. Furuta
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Lun 16 Mai - 11:37
A la Croisée des Mondes- La rencontre de deux opposés -

Erai

Hideaki Eri

Tu étais tellement occupé à dévorer ta pitance du jour que tu n'avais pas vu la petite fille arriver. Sa voix fluette emplie d'interrogation te surpris, tant et si bien que tu avais reculé de manière inattendue et violente. Tout en toi montrait que tu étais méfiant ; ton regard, ton attitude, ton expression,… Tu savais que ce n'était qu'une enfant, mais dans ta tête même les enfants étaient dangereux. Après tout tu en avais vu des dizaines se battre sans pitié quand tu étais enfermé et réduit à l'état d'esclave au restaurant des goules. Tu en avais même massacré quelques uns pour bien remplir ton rôle de machine à tuer. Alors peu importe ce qu'on voulait te faire croire, les enfants étaient pour toi aussi dangereux que des adultes.

Entre temps tu cachas tes mains et ce qu'il restait de ton morceau de chair dans tes manches. T n'aimais pas les laisser à découvert parce que tu avais honte de leur état et tu n'aimais pas qu'on te dévisage à cause de ça. C'était un coup à te faire faire un massacre quand ça arrivait. Tu croisas ensuite tes bras dans ton dos pour plus de sécurité si on peut dire, sans lâcher la gamine du regard. Tu réfléchis ensuite à sa question. Elle avait demandé si tu allais bien. La notion d'aller bien… Tu ne savais pas trop comment ça fonctionnait. Après tout, tu n'avais pas la même notion de bien et de mal que la plupart des gens. A l'heure actuelle, tu te sentais donc bien, alors que d'autre ne verraient en toi qu'un gosse dérangé mentalement. Oui, tu étais bien à errer, te nourrir sur les cadavres et te cacher comme un animal. Ca ne te dérangeait absolument pas, et puis c'était mieux que d'être enfermé dans une cage, au fond.

Par contre ce que tu n'avais pas vraiment apprécié, c'était qu'une petite fille vienne te poser des questions comme ça. Tu n'aimais pas qu'on t'aborde tout court vu que tu étais méfiant de tout et de rien. Cette fois-ci ne faisait pas exception. Même si cette petite ne t'attaquait pas, elle pourrait te balancer à des adultes pour qu'ils viennent t'attraper et ça tu n'en avais pas très envie. Tu lui faisais toujours face d'ailleurs, tout en reculant subtilement petit à petit.

« … Pas tes affaires. J'aime pas quand tu viens trop près. »

Tu regardas rapidement autour de toi, comme si tu avais peur de voir arriver d'autres personnes. C'était le cas au fond, tu avais l'impression d'être épié en permanence quand on t'abordait comme cette petite venait de le faire. Tout les scénarios possibles pouvaient défiler dans ta tête dans des moments pareils. Tes pensées se bousculaient, entre la peur d'être encerclé et tout tes plans d'évasion qui se construisaient dans ton esprit au cas où tu devrais effectivement fuir. Et plus tu y pensais plus ça t'énervait. Et quand tu étais énervé… La question ne se posait même pas. Il y avait des têtes qui tombaient et du sang qui giclait.

Tu continuas de reculer d'ailleurs avant de t'arrêter un instant, ton regard doré fixant intensément la gamine. Pas de façon normale, ça non. Là c'était plutôt un regard d'avertissement, limite assez inquiétant.

« J'te pose pas de questions que je sache. Si tu recommences j't'arrache les yeux et j'te les fais bouffer. »

Après cette menace peu ragoûtante tu t'éloignas en marchant d'un pas vif, en espérant que tes menaces avaient fonctionné. Si elle te suivait et ne te lâchait pas la grappe tu allais probablement être très méchant.
Kai R. Furuta
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