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Caïn Winchester
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Caïn Winchester
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Sam 2 Jan - 11:17
Bon alors bonjour/bonsoir à tous, j'me présente même plus ça sert à rien, mais bon au cas où, ce sera Seimei pour vous. °^°

Plus sérieusement, ici je vais probablement écrire des trucs qui me passent par la tête. Comme beaucoup de trucs me passent souvent par la tête... J'ai juste la flemme de les mettre par écrit. 'u' /PAN

En tout cas quand ça m'arrive j'écris des p'tites histoires, est-ce qu'elles plaisent ou non, je sais pas, ça reste à voir après tout mais bon, seul le lecteur est juge de tout ça ! Donc j'espère que ce que je mettrais dans mon topic vous plaira, sinon... Sinon tant pis, j'aime bien mes histoires perso '-' Oui mon avis est totalement subjectif mais j'm'en fout ! 8D

Bref. Mon topic rassemblera des fanfics avec d'autres personnages d'autres mangas, ou de jeux vidéos... Ça ne sera pas forcément que du Tokyo Ghoul, mais je préviendrais de toute façon ! Ah oui et y aura pas que des trucs sérieux, faut le savoir ça aussi. '-' /PAN

Je mettrais à jour un sommaire pour si j'en mets plusieurs, que ce soit facile à retrouver !

Sommaire :

- One-shot n°1 : Ding dong, ouvre-moi ta porte...
- One-shot n°2 : Hymn for the Missing
Caïn Winchester
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Caïn Winchester
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Caïn Winchester
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Date d'inscription : 10/02/2015
Sam 2 Jan - 11:37
Alors voici ledit One-Shot, écrit entre 1h et 3h du matin, qui n'était pas prévu pour ici mais qu'au final j'ai réadapté parce que tout correspondait en changeant les noms. '-' /PAN Donc il met en scène Crowley, Naël (son bro qu'il faudrait que je créé un jour...), Kira (la copine du bro de Crowley... Oui j'fais tout pour vous embrouiller *Sors*) et Masaki. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. owo



   
Ding, dong, ouvre-moi ta porte, inutile de te cacher...

  Crowley boudait. Cela lui arrivait régulièrement mais cette fois c’en était trop ! Pourquoi était-il de si mauvaise humeur ? Parce qu’il s’était donné beaucoup de mal pour arriver à un résultat et qu’au final, tous ses efforts n’avaient servis à rien. Ce soir-là, il n’avait pas voulu accompagner Naël et Kira au cinéma, voulant vraiment terminer son projet. Le jeune albinos de vingt-deux ans était persévérant et n’abandonnait pas aussi facilement, mais là même lui devait s’avouer que c’était vraiment au-dessus de ses moyens. En même temps terminer un rapport comme celui-ci alors que les deux personnes de son groupe IMPOSÉ étaient deux bonnes à rien, c’était compliqué.

Le CCG, aux yeux de Crowley, ce n’était pas une perte de temps. Seulement, quand on n’était pas aidé, ça devenait vite pénible et surtout lassant. Pourquoi faire des efforts alors qu’ils n’étaient même pas reconnus ? Le jeune homme poussa un long soupir en jetant son stylo rageusement à travers sa chambre. Ça ne servait à rien qu’il reste dans sa chambre puisqu’il n’y avait personne. Naël et sa copine iraient certainement manger au fast-food après et son jumeau lui avait laissé de l’argent pour une pizza. Parfois Naël était un saint, surtout quand Crow n’avait plus un rond. Une chouette soirée en perspective, surtout si c’était pour abandonner et aller s’affaler devant la télé. Un bon film devrait lui changer les idées.

Allant commander sa pizza, il revint s’asseoir sur le canapé en attrapant la télécommander pour commencer à zapper. Son activité préférée quand il s’agissait de glander, s’arrêtant sur une chaîne pour changer même pas dix secondes après. Sur ce genre de choses, le jeune homme était bien souvent indécis. En zappant les chaînes, il regarda par la fenêtre. Il faisait encore jour et il avait le temps avant de fermer les volets. D’un coup il se souvint de ce que lui avait dit l’un de ses amis un jour. Que dans son jardin, il s’était passé des choses étranges. Des choses glauques même, et bien entendu, Crowley n’avait pas cru à ces histoires, parce qu’il ne croyait qu’en ce qu’il voyait et ce n’était pas plus mal, même s’il n’était pas marrant.

Un soupir s’échappa de ses lèvres alors qu’il alla chercher son ordinateur pour aller regarder des vidéos ou même se balader sur le net pour voir les dernières actualités, les dernières informations, bref, tout ce qui était susceptible d’attirer son attention et de lui faire oublier qu’il s’ennuyait. Sa petite famille, qui n’en n’était pas vraiment une sauf pour Naël mais qui à ses yeux l’était, était partie voir un film. Un film d’horreur évidemment, parce que le vieux sénile leur avait dit que ça ne faisait pas si peur que ça. A tous les coups Kira ne dormirait peut-être pas de la nuit et en parlerait un long moment avec Naël par message. Crow regarda l’heure sur son téléphone pour envoyer un message à son albinos de jumeau.

"Bon film hein, te pisse pas dessus par peur !"

La réponse ne se fit pas tarder, qui arracha un sourire à l’albinos. Naël le traitait de stronzo… Oui il en était un et il était même fier de l’être. Il fallait toujours être fier de ce que l’on était, alors Crow appliquait ça presque tout le temps, sauf quand il avait vraiment honte de quelque chose qu’il ne voulait vraiment pas assumer. Le jeune homme releva la tête en reprenant la télécommande pour recommencer à changer de chaîne. L’horloge affichait 19h30, la pizza n’allait pas tarder à arriver. Lorsque le livreur sonna à la porte, l’albinos arrêta son jeu qu’il avait commencé à la place pour aller ouvrir et payer ce brave homme qui travaillait encore à cette heure-là. Il le paya avec le sourire.

"Vous avez fait vite dîtes-moi entre le moment où j’ai sonné et le moment où vous m’avez ouvert", lui dit l’homme avec un sourire, comme s’il se moquait de lui.

"Comment ça ?", répondit Crow en haussant un sourcil.

"J’ai vu du mouvement en haut, et vous m’avez ouvert même pas quelques secondes plus tard… J’ai dû me tromper, bonne soirée !", lança-t-il avant de partir.

Là, Crowley se posait des questions en regardant le livreur repartir sur son scooter, et il haussa les épaules en retournant à l’intérieur pour aller dévorer sa pizza. Après tout, il n’y avait personne d’autre que lui dans cette maison. Pendant qu’il mangeait, il se trouva enfin un film qui semblait en valoir la chandelle. Un film d’horreur à vrai dire. L’albinos n’était pas un adepte de l’horreur mais il allait être solidaire avec son frère et sa petite-amie en regardant lui aussi quelque chose censé faire peur. Sachant très bien que ça n’existait pas ce qu’il y avait dans ce genre de films, au final l’albinos restait assez impassible face à tout ça, gardant un petit sourire narquois. Voilà aussi en partie pourquoi il n’avait pas voulu aller au cinéma. Pas parce qu’il avait peur, bien au contraire !

Après avoir tout rangé, il s’installa de nouveau dans le canapé, personne ne râlerait pour avoir une place ou quoique ce soit du même genre, se concentrant sur son film. Captivé, il ne ferma pas les volets et c’est pendant la pub que Crowley réalisa qu’il l’avait oublié. Chantonnant une chanson d’une pub qu’il venait d’entendre, le jeune ferma tous les volets des fenêtres, regrettant presque de ne pas avoir quelque chose d’électrique… Après tout avec les livres douteux que vendait son pseudo tuteur devrait lui rapporter de l’argent. S’il fallait il était radin et ça il ne le savait pas encore. Un sourire étira ses lèvres à cette pensée alors que quelque chose lui fit relever la tête, et lui faisant perdre son sourire.

Un bruit de pas à l’étage. Crow resta silencieux en écoutant attentivement. C’était une blague ? Parce qu’elle n’était pas drôle. Après tout c’était sûrement le fruit de son imagination, il venait de regarder un film un peu perturbant alors son imagination travaillait depuis le début. Cela ne pouvait être que ça. En plus il devait y aller à l’étage donc c’était le meilleur moyen que de savoir s’il y avait quelqu’un ou non. Aucune fenêtre n’était ouverte alors si c’était un voleur, il n’aurait sûrement entendu casser le carreau d’une des fenêtres. L’albinos soupira en prenant quand même un couteau avec lui. Non il n’y croyait pas, mais quelque part une petite crainte se formait en lui.

Une fois en haut, comme prévu, il n’y avait rien et il soupira. Jusqu’à ce qu’il entende un bruit de quelque chose sur laquelle on tape. Comme si on tapait sur une porte. Toc, toc. Un coup régulier, espacé par une seconde. Toc, toc. Ce bruit recommençait. Toc, toc. Il provenait de la chambre de Crowley. Le bruit était distinct, il était clair et net, alors il ne pouvait pas croire que ce n’était pas réel, parce que le son était trop fort. Toc, toc. Voilà que cela recommençait. Le jeune homme se rendit avec précaution jusqu’à sa chambre pour ouvrir lentement la porte et ne rien voir, excepté la porte de son armoire entrouverte. Il poussa un soupir. On se croirait dans un mauvais film d’horreur dont il était le héros naïf et ignorant, sauf que ça ne prenait pas !

Il referma son armoire avant de fermer tous les volets de l’étage en silence. Maintenant il faisait nuit, le temps passait définitivement trop vite. Un soupir lui échappa alors qu’il redescendit, mais la sensation d’être observé était présente. Crowley frissonna légèrement. Il n’y croyait pas, le surnaturel n’existait pas ! Quand ils disaient que ça existait dans les films, lui n’y croyait pas, c’était devenu une règle d’or chez lui. Lorsqu’il retourna dans le salon, la porte-fenêtre était ouverte. Il se figea en se disant qu’il s’en passait, des choses étranges dans cette maison mais il refusait toujours d’admettre que c’était dû au hasard.

Quand il ferma cette fenêtre, il regarda dans le jardin et c’est là qu’il le vit. Un homme l’observait. Il était habillé tout de noir, son visage pâle ne semblait pas avoir de bouche. Il se tenait là, en plein milieu du jardin. Crowley se frotta les yeux, l’homme n’était plus là. L’albinos ferma un peu précipitamment les volets, sentant son cœur accélérer. Cela ne pouvait pas être possible, ce genre de choses… N’existaient que dans les films, et encore… Cela ne pouvait pas se passer en vrai, pas ici, pas maintenant ! Le jeune inspecteur serra son couteau entre ses mains, il ne devait pas paniquer. Il allait rester là, dans le salon et ne pas bouger jusqu’à ce que ses compagnons ne reviennent. Crowley n’arrivait pas à se défaire de l’image de cet homme de son esprit, qui n’avait pas de bouche à ses yeux.

Toc, toc.

Les bruits reprirent, plus près cette fois, comme si cela venait de la cuisine.

Toc, toc.

Le même rythme qu’à l’étage, deux coups distincts séparés par une seconde.

Toc, toc.

Le bruit semblait se déplacer. La cuisine, la salle de bain, les trois chambres, les toilettes… Un dans chaque pièce. Toutes, sauf le salon parce qu’il y était.

Toc, toc.

Crowley sursauta d’un coup. Le bruit avait été porté sur le mur, exactement derrière celui contre lequel le canapé était installé. La peur l’envahissait lentement, il ne se sentait pas rassuré et les autres ne rentreraient pas de sitôt. Malgré tout il avait de quoi se défendre mais contre quoi exactement ? Là était la question. L’albinos retint son souffle lorsqu’il entendit une petite voix.

"Tu joues avec moi à cache-clap ?"

Est-ce qu’il avait le choix ? Le jeune inspecteur l’ignorait, il voulait que tout cela soit uniquement le fruit de son imagination, quelque chose qu’il n’assumait pas et qui revenait au grand jour.

"Bande-toi les yeux et compte jusqu’à dix en tournant sur toi-même… Après je te guiderais lorsque tu le demanderas !"

Crow déglutit. Il ne voulait pas faire ça. Comme il ne le voulait pas mais qu’il ne disait rien, cette petite voix l’avait sans doute pris pour un oui. Il se précipita à l’extérieur du salon et c’est là qu’il la vit. Cette fichue poupée en porcelaine. Une petite poupée blonde que Konan avait récupérée un jour. Elle avait un œil en moins et ses vêtements étaient sales. Elle était disposée sur les marches de l’escalier. Comment elle avait atterrit là ? Le jeune homme n’en savait rien, il voulait que cette immense blague s’arrête. Un nouveau frisson le parcouru, sa peur montant d’un cran.

La poupée le fixait d’un air tout à fait dérangeant et il l’attrapa rapidement pour aller la jeter brusquement à la poubelle. Cette poupée, lorsqu’on tirait la ficelle de son dos, se mettait à rire. Jamais un rire n’avait autant glacé le sang de Crowley qu’à ce moment-là. Il referma la poubelle avant de retourner dans le hall d’entrée, tendant l’oreille.

Clap, clap.

Un bruit de main qui se frappait l’une dans l’autre comme lorsqu’on applaudissait. Cela provenait de l’étage, et il n’avait vraiment pas envie de vérifier.

Clap, clap.

Ce son semblait au même endroit, venu de là haut. Yahiko inspira profondément en s’armant de son couteau pour monter à l’étage et se diriger vers la chambre de Jiraya, d’où le bruit semblait venir.

Clap, clap.

Le claquement de main s’était déplacé, il était dans la chambre de Konan, alors il changea de direction.

Clap, clap.

Maintenant c’était dans sa chambre, qui se trouvait en face des escaliers, et il y alla, les sourcils froncés, voulant voir ce que c’était.

Clap, clap.

Le bruit venait de derrière lui. Lentement, il se retourna, manquant de lâcher un cri d’effroi en voyant l’homme en noir en face de lui, bondissant presque en arrière. Le temps de cligner des yeux, il n’était plus là. Crowley dévala les marches d’escaliers pour retourner dans le salon. Un rire glauque l’accueillit. La poupée de Konan était installée sur une chaise, la tête tournée vers lui. Cette fois c’en était trop, il allait appeler la police. Prenant son téléphone pour composer le numéro et le porter à son oreille. En redressant la tête, il vit ce message.

"Ding dong, ouvre-moi ta porte, je suis arrivé, il est inutile de te cacher.
Ding dong, ouvre-moi ta porte, je suis arrivée. Aucune chance pour toi de m’échapper, non !"

La voix d’un policier de réserve retentit dans le téléphone mais l’albinos ne l’entendait pas, il fixait le message peint en rouge en silence. Un nouveau rire le fit sursauter, lâchant le téléphone qui tomba au sol. L’ampoule au-dessus de lui se mit à grésiller. Tout semblait s’enchaîner maintenant, comme si quelque chose s’était déclenché. Quelque chose de terrible qui n’attendait que ça, qu’on le défie. Le jeune homme ne pouvait qu’y croire désormais, il avait peur, peur de ce qu’il pourrait se passer, peur de cet homme en noir, peur de cette voix qui voulait jouer avec lui, peur de tout.

Soudain, la lumière arrêta de grincer, de grésiller, retrouvant son aspect normal. Crowley respirait fort, son cœur battait lourdement dans sa poitrine, il restait immobile, en se demandant si tout ça n’avait été que son imagination hors normes.

Puis le noir absolu plongea toute la maison dans l’obscurité.

Crow poussa un cri de panique, ne s’y attendant pas, étant certain que cet homme en noir était un être de la nuit. Une saloperie de goule. CETTE goule. La peur s’empara de nouveau du jeune homme qui reculait lentement. D’un coup les paroles de Naël lui revinrent en tête. Ne jamais regarder dans le jardin à la nuit tombée. S’il le voyait, c’était terminé. Maintenant c’était trop tard pour l’albinos qui sentait ses yeux lui brûler. Pourquoi il avait oublié ce détail ? C’était le plus important, celui qu’il ne fallait pas négliger, celui qu’il fallait absolument prendre en compte.

"Hihihi… Tu es vraiment amusant Crowley… Dommage que tu ne voulais pas jouer…", fit la petite voix.

"LA FERME !!!", cria le nommé.

Sur un coup de tête, Crowley sortit de la maison, les yeux fixant le sol, perdu, ne sachant pas où il allait. Ses pas le menèrent sur la route, et le choc fut brutal, violent. La voiture, il ne l’avait pas vu, et le conducteur n’avait sans doute pas remarqué Crow. L’impact fut vraiment violent, et une marre de sang se forma depuis le corps inerte de l’albinos. Près de lui se tenait l'homme en noir, immobile, presque satisfait. Mais ce visage sans bouche ne laissait rien voir de plus qu'une mort certaine.

*****

"Crowley ? Crowley ! Réveille-toi, tu as fait un cauchemar !"

Le jeune homme ouvrit brusquement les yeux, couvert de sueur. Ce qu’il venait de faire, c’était le pire cauchemar de toute sa vie, surtout que pour lui, il avait duré une éternité. Naël le regardait d’un air légèrement inquiet, posant  une main sur son front.

"Tu as un peu de fièvre… Tu es sûr que tout va bien ?"

"Oui, ne t’inquiète pas… J’ai juste fait un cauchemar… Je bosse trop sans doute !"

"Bon… Tout à l’heure, ça te dit un cinéma pour te changer les idées ?"

Les yeux de Crowley s’écarquillèrent. C’était une blague ? Pourtant il hocha la tête positivement, de même que ses deux compagnons. Pas question qu’il reste tout seul dans cette maison après un cauchemar pareil. Il était rassuré que ce ne soit qu’un rêve au final. Il alla prendre une douche par la suite pour effacer les traces de cette nuit agitée et passer à autre chose. Il n’avait même pas envie d’en parler à sa petite famille pour ne pas les inquiéter ou pour ne pas qu’ils le prennent pour un fou. Parce que là, c’était clairement le cas.

L’albinos alla prendre son petit déjeuner avec Naël et Kira dans le salon. Ils regardaient la télévision quand il arriva et il s’installa avec eux tranquillement pour manger un peu. Tout cela n’existait pas après tout, ce n’était qu’un rêve.

Tournant les yeux vers la porte-fenêtre, Crowley le vit, caché derrière les buissons, et son sang se glaça alors qu’il restait silencieux. Ce n’était pas un rêve.

"Le nez à la fenêtre,
Nos yeux se croisent derrière le verre,
Pétrifié de terreur,
Je veux te voir d’un peu plus près."

   
© By Halloween sur Never-Utopia

   
Caïn Winchester
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Jeu 21 Jan - 16:24
Deuxième One-Shot avec pour personnages Masaki et Eika. /°^°/
Cette p'tite histoire va faire partie d'un projet nommé "Et si...". Quoi ça veut dire ? Le concept est simple. J'imagine ce qu'il se passerait dans une situation précise. Là, le thème était "Et si... Eika avait disparue". Voilà voilà, en espérant que ça plaise, et surtout à Eika /owo/



 
Hymn for the missing

Tried to walk together
But the night was growing dark
Thought you were beside me
But I reached and you were gone
Sometimes I hear you calling
From some lost and distant shore
I hear you crying softly
For the way it was before

 Tout le monde le sait, chacun a une vie, et une seule vie. Il n’y en a pas deux ni trois, mais bien une. Durant cette vie, il faut tâcher de profiter de chaque instant pour ne jamais les regretter. Malheureusement, tout le monde ne peut pas prétendre avoir vécu une heureuse et belle existence. Il y en a qui ont l’impression que le sort s’acharne sur eux, et certaines personnes ont plus raison que d’autre sur ce sujet car ils ont déjà connu la douleur et la souffrance, à croire que personne excepté eux leur sont intéressants.

Masaki fait parti de ces personnes qui croient que le sort s’acharne sur eux. Il a une bonne raison de penser comme ça, ce n’est pas le genre d’homme à se plaindre en temps habituel. La question qui revient en règle générale est « Pourquoi ? ». En effet, pourquoi lui, pourquoi comme ça, pourquoi maintenant, pourquoi la vie, pourquoi la mort ? Il ne sait pas, il ne saura probablement jamais. Cette goule n’est pas différente des autres, c’est de part son passé qu’il est devenu comme ça. Il s’est simplement forgé une carapace tellement solide que quasiment personne n’a réussi à la percer. Cependant, il ne faut pas oublier cette personne qui a su conquérir son cœur, et lui faire reprendre goût à la vie ainsi qu’espérer toucher le bonheur.

Cette personne porte le nom d’Eika. Eika Hoshina, une jeune femme ravissante qui travaille au CCG. Masaki n’a jamais pensé pouvoir un jour tomber amoureux, et encore moins d’une jeune humaine. La vie est bien faite après tout. Du moins c’est ce qu’il pensait à ce moment-là. Après tout, après tout ce qu’il a vécu, lui-même n’aurait pas pensé pouvoir connaître cette jeune femme et ne pas la tuer, comme tous les autres. Elle est différente. Elle veut l’aider et c’est ce qui l’a retenu de la supprimer. Cette jeune femme est incroyable, il pensait qu’il pouvait s’ouvrir à elle, lui faire confiance comme jamais auparavant. C’était ce qu’il pensait naïvement.

Depuis qu’il l’a rencontré, sa vie a changé. Il est posé maintenant, il n’attaque plus sans raison, il s’est calmé. Masaki n’aurait pas pu avoir mieux comme compagne, parce qu’elle est en quelque sorte son canalisateur. Elle arrive à le calmer quand il commence à s’énerver et qu’il devient violent. Il aurait voulu que son bonheur dure des années. Il a même réussi à se faire oublier pendant quelques temps, parce qu’elle était là pour lui.

Alors…

S’il est enfin heureux…

Pourquoi lui prend-on son bonheur ?

*****

Where are you now?
Are you lost?
Will I find you again?
Are you alone?
Are you afraid?
Are you searching for me?
Why did you go?
I had to stay.
Now I'm reaching for you
Will you wait, will you wait?
Will I see you again?


La goule blonde était rentrée un soir, avec le sourire. Aujourd’hui, il avait fait un énorme effort pour ne tuer personne, rester calme pour tenir la promesse qu’il avait faite des mois auparavant à sa belle. Masaki lui avait même acheté un bouquet de fleurs pour lui montrer qu’il avait changé et qu’il faisait désormais des efforts pour lui plaire un peu plus chaque jour. Avec un autre cadeau bien particulier, qu’il avait hâte d’offrir à la jeune femme. Le matin-même, Eika lui avait dit qu’elle allait rentrer tard ce soir-là. Allant mettre le bouquet dans un vase pour le mettre sur la table, il se demanda s’il doit faire à manger ou non… Et de finalement prendre la décision que non, c’est mieux de commander, au moins il ne se plantera pas dans les proportions.

Les heures passaient, et Eika ne revenait pas. Masaki commençait vraiment à se sentir mal, avec un très mauvais pressentiment. La jeune femme était en plus enceinte de lui parce qu’elle avait insisté, elle se disait forte et il l’avait cru. Il voulait fonder une famille avec elle, avoir un enfant, connaître cette joie d’être papa… Pourtant quelque chose le mettait mal à l’aise. Il n’était pas tranquille, le blond sentait qu’il s’était passé quelque chose de grave. C’était la même impression que cette fois avec Ryu. Et brusquement, il avait peur. Peur de tout perdre encore une fois. Si cela arrivait, il ne le supporterait pas. En plus de ça, il voulait lui annoncer quelque chose de très important, lui demander une chose capitale et c’est avec une petite boîte que la goule jouait nerveusement depuis plusieurs heures.

Au final, Masaki décida d’aller la chercher pour en avoir le cœur net. Au moment où il allait sortir, il vit quelqu’un. Une jeune femme, collègue et amie d’Eika. Elle avait un air sombre, triste, et l’homme avait peur en la regardant. Peur de la mauvaise nouvelle. Peur d’être seul à nouveau. Quand elle releva la tête, elle avait les yeux pleins de larmes.

« Masaki… »


Non…

« ...Eika est morte. »

Non.

« Une goule l’a attaquée et… Elle n’a pas survécu… L'enfant non plus... »

Il serrait les poings de plus en plus, s’enfonçant les ongles dans la peau de ses mains, en sentant les larmes lui brûler les yeux. Elle aussi l’abandonnait. Elle aussi le laissait derrière elle pour rejoindre un monde meilleur. L’amie d’Eika jugea de le laisser rapidement, connaissant le tempérament de Masaki par la jeune femme, maintenant décédée. Le blond ne savait que faire. Il était perdu, ses pensées étaient emmêlées, confuses, il ne réfléchissait plus sereinement. D’un seul coup il se retourna pour jeter rageusement la petite boîte qui percuta brutalement le mur et s’ouvrit, pour laisser s’échapper un anneau fin en or blanc, qui s’écrasa par terre pour rouler sous la commode.

Masaki était en colère. En colère et triste, parce qu’elle aussi, n’avait pas survécu avec lui. Il laissa exploser sa rage contre tout ce qu’il pouvait trouver dans la maison. Très vite, elle se retrouva saccagée. Des assiettes brisées, des morceaux de meubles un peu partout, tout était s’en dessus-dessous. Seul le vase avec les fleurs était resté intact. Le reste avait été brisé. La goule ne s’était pas calmée, elle était maintenant horriblement triste, le cœur brisé et ressentant un énorme vide en lui, ressentant cette solitude revenir et cette fois, elle n’allait pas le quitter. Les larmes coulaient sur ses joues alors qu’il se sentait mal. Plus rien ne le retenait à présent… Tout était redevenu comme avant.

*****

You took it with you when you left
These scars are just a trace
Now it wanders lost and wounded
This heart that I misplaced


L’enterrement avait eu lieu. Masaki n’avait pas été présent sinon… Sinon il en aurait tué plus d’un ce jour-là. Il voulait y aller quand il n’y avait plus personne. Ce jour-là, le blond avait ramené un bouquet de fleurs et la petite boîte avec la bague à l’intérieur, qu’il avait retrouvé une fois sa colère passée. Vide, c’était le mot. Vide et épuisé. C’était les mots qui pouvaient définir le mieux la goule et son état d’esprit.

Il se rendit au cimetière en silence, pour aller à la tombe de celle qu’il voulait demander en mariage. A son emplacement, il y avait deux tombes. Une pour Eika, et une pour l’enfant qui allait bientôt naître, et qui n’avait pas eu la chance de voir le jour, ni d’avoir un prénom. Une larme roula sur sa joue alors qu’il déposa ses affaires sur la tombe d’Eika, morte trop jeune à cause de cette goule. Goule que Masaki avait retrouvée et avait tuée de la pire manière qui soit. Mais cela n’avait pas ramené la femme qu’il aimait. Il baissa la tête pour regarder le sol en sentant de nouveau l’émotion le submerger alors qu’il ne souhaitait qu’une chose, être heureux.

Ce bonheur ne lui serait jamais accessible, peut-être parce qu’il avait fait de trop mauvaises choses dans sa vie pour mériter quelque chose comme ça. Il serait condamné à regarder les autres être heureux, avoir une famille et des amis, tandis que lui resterait seul, à compter les jours qui le séparaient des personnes qu’il avait aimées, et ces personnes qu’il ne reverrait que dans la mort. Peut-être dans un monde meilleur.

« ...J’espère que notre enfant et toi êtes mieux là où vous êtes maintenant. »

*****

Where are you now?
Are you lost?
Will I find you again?
Are you alone?
Are you afraid?
Are you searching for me?
Why did you go?
I had to stay.
Now I'm reaching for you
Will you wait, will you wait?
Will I see you again?

 
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