Bienvenue

◊ Tokyo Ghoul étant un manga destiné à de jeunes adultes, le forum est déconseillé aux moins de 16 ans.
◊ Groupe demi-goule FERMÉ
◊ Avatar en 200x400 type manga/jeux vidéos
◊ Contenu violent autorisé

Liens utiles

Effectifs

Goules x 7 membres
Demi-goules x 5 membres
Aogiri x 6 membres
Suicide Circus x 7 membres
CCG x 7 membres
Quinx Squad x 4 membres
Humains x 2 membres

Rumeurs

x On aurait aperçu Jezabel faire une déclaration d'amour à un lampadaire suite à une soirée trop arrosée...
x Il paraît que le GDN (Gang Des Nains) composés de Renji, Caïn et Eto organiserait la contre-offensive pour prouver que ce qui est petit est très dangeureux.
x Apparemment, les dangereuses personnes que sont Clyde, Kohaku et Jezabel ont l'intention de créer une nouvelle religion, basé sur le St PapierBulle. Je n'en connais pas les détails, mais doit-on craindre pour nos vies?

Membres du mois

Caïn
Rplayeur
du mois
Abel
Rplayeur
du mois
Code par MV/Shoki - Never Utopia


Bienvenue dans un Tokyo moderne plus dangereux que jamais...
 
Merci de privilégier les groupes Aogiri, CCG & Humains qui manquent cruellement d'effectifs à votre inscription!
Concernant les goules, on aimerait voir plus de rangs B & C, on rappelle que le rang de la goule ne fait pas sa force. ~
Le deal à ne pas rater :
Xiaomi Mi Smart Camera 2K Standard Edition (design compact / support ...
11.39 €
Voir le deal

Persécuter ou être persécuté ? Telle est la question [PV Aito] [END]

 :: Fosse des Rps Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Lun 28 Sep - 0:02

Persécuter ou être persécuté ? Telle est la question      



Feat. Aito

▬ Derrière la méchanceté se cache une certaine forme de gentillesse.

C’était un jour comme les autres aux yeux de Saika. Depuis qu’il était parti de cette maison de l’enfer, il allait un peu mieux et la routine s’était installée depuis. Le matin il se levait  pour se préparer à aller bosser. Il enchaînait parfois les petits boulots en plus de travailler au bar d’Amnesia. Le blond voulait vivre bien, et pas être dépendant de quelques manières que ce soit de quelqu’un ou de quelque chose. En plus les cigarettes coûtaient assez chères, donc il fallait économiser. Ce qui ne serait vraiment pas un mal. Pour le moment il devait se rendre à un entretien d’embauche pour avoir un nouveau travail à mi-temps.

En se préparant ce matin-là, Sai regarda ses poignets qui portaient les traces de nombreux coups de ciseaux et il sourit faiblement, ce genre de coupures il s’en faisait tous les jours maintenant, que ce soit sur les poignets ou les bras. Depuis le temps qu’il le faisait, ça ne lui faisait même plus mal, ce qui prouvait qu’il avait un léger problème dans sa tête qu’il n’avait toujours pas résolu. Pourquoi dépenser de l’argent pour aller voir un type qui s’en fichait complètement et qui n’était là que pour faire du profit ? Saika n’allait pas se ruiner de cette façon.

Baissant ses manches de manière à ce qu’on ne voit pas ses poignets, se réajustant pour paraître présentable, il ne tarda pas à sortir de chez lui pour se diriger vers l’endroit de son rendez-vous. Là c’était pour aider à tenir un magasin d’électronique, rien de bien exceptionnel mais voilà il n’allait pas cracher sur le travail qui se présentait, en plus il pouvait ne pas être pris donc autant tenter sa chance n’est-ce pas ? C’était du moins ce qu’il pensait. Pendant qu’il marchait, le blond se sortit une cigarette pour l’allumer et fumer tranquillement. Il était encore tôt et la vie ne battait pas encore son plein dans les rues. C’était encore calme.

Du moins ça c’était ce qu’il pensait, c’était sans compter ces types qui le suivaient depuis un moment, en étant dispersés comme s’il voulait le prendre en tenaille. Dans tous les cas Saika ne cherchait pas vraiment les problèmes, mais il avait remarqué qu’on le suivait. Ces choses là, le blond le sentait. A force d’avoir été persécuté pendant des années, il savait quand on le suivait ou non et là c’était vraiment le cas. Un soupir failli s’échapper de ses lèvres. Pourquoi ça tombait toujours sur lui ce genre de situations ? En plus ce n’était pas la première fois, que ça lui arrivait.

Le premier réflexe qu’il avait, c’était de ne pas accélérer le pas justement, sinon les autres comprendraient tout de suite que le blond les avait déjà repéré. Cette journée s’annonçait assez pourrie à ses yeux mais bon, il devrait passer ça comme il passait d’autres choses. En espérant au fond que c’était juste pour lui prendre cigarettes, argent ou même téléphone. Il leur donnerait ce qu’ils voulaient au fond parce qu’il n’avait pas envie de se battre. Saika n’était pas comme ça.

Une autre chose lui vint brusquement à l’esprit. Et si c’était des goules ? Là il serait vraiment dans la merde. Il n’y avait vraiment pas d’autres mots. Cette pensée commença à le faire légèrement paniquer. Pourtant il ne dévia pas de son chemin premier pour aller jusqu’au magasin d’électronique. Après peut-être qu’il s’emballait trop vite et que c’était juste des humains en manque de clope ou quelque chose comme ça. Quitte à choisir entre les deux, il préférait se faire tabasser que se faire bouffer. Même s’il préférait aussi qu’on le laisse tranquille mais ça apparemment, ce n’était pas prévu.

Ne pas perdre son calme, rester neutre, ne pas avoir une attitude provocatrice. Tout ça il l’avait appris à ses dépends pendant des années, pour une fois que ça servait. Un homme finit par lui barrer la route et Saika jeta un regard sur le côté. Personne. Il se disait que l’homme penserait qu’il s’arrêterait mais contre toute attente, il piqua un sprint à l’endroit où il n’y avait personne. L’autre se mit à le courser. Maintenant deux possibilités s’offraient au jeune homme. Soit c’était bel et bien un humain ce type et ses potes aussi, soit c’était une goule qui refusait de se faire remarquer.

Il n’eut pas le temps de réfléchir plus à ça que quelque chose lui fit perdre l’équilibre et l’arrêta net dans sa course en le faisant chuter lourdement au sol, lui arrachant une grimace de douleur. Ca ne faisait pas du bien ça par contre et instinctivement, il se protégea la tête. Le blond ne chercha pas non plus à savoir ce qui l’avait fait tomber, ni à se débarrasser de ces mains qui le fouillaient pour lui prendre son portable et son portefeuille. Saika leur laissait tout ça s’ils voulaient, mais ils n’avaient pas l’air de vouloir le laisser tranquille pour le moment. Pourquoi ça tombait un jour pareil ? Décidément il n’avait pas de chance en ce moment.

Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Lun 28 Sep - 1:44
Persécuter ou être persécuté? Telle est la question.
feat. Saika
Marche Ou crève


Putain de ville de merde.

Voilà au moins ça c'était dit et pensé. Sérieusement, Aito en avait ras la casquette de devoir tout gendarmer chez ces abrutis des bas-fonds qui ne comprenaient rien à rien. Et en l'occurrence là, ils comprenaient toujours pas après tout ce temps qu'il fallait éviter de le chercher pour des prunes. Que s'était-il passé exactement? Eh bien un de ces groupes de voyous l'avait fait chier la nuit dernière, apparemment pour lui donner une bonne leçon. Encore heureux que le brun était une véritable teigne d'ailleurs, sinon il aurait dégusté. Mais pas cette fois. Après plusieurs répliques cinglantes et violentes de sa part, les gars avaient fini par abandonner non sans promettre qu'ils l'auraient un jour ou l'autre. Ca avait fait rire le jeune homme cette remarque à la con, comme s'ils réussiraient à lui faire peur et à le détrôner de cette place qu'il avait gagné dans le milieu des gangs. Et pas en groupe en plus, juste totalement seul, pas comme eux.

Enfin bon, ça n'empêchait pas que toute cette histoire l'avait mis de mauvais poil. Il arpentait les rues de Tokyo sur son skateboard depuis tôt ce matin, n'ayant pratiquement pas dormi au cas où ces imbéciles auraient tenté de revenir. Et Aito plus manque de sommeil, mieux valait ne pas l'ennuyer, enfin... Encore moins que d'habitude on dira. En tout cas s'il croisait ce groupe, que ce soit dans un coin peu fréquenté ou non, il leur ferait leur fête sans chercher à comprendre. En attendant eh bien... Il déversait sa mauvaise humeur sur n'importe quel malheureux qu'il pouvait croiser, sans distinction. Une insulte par-ci, une provocation par-là... Il n'arrêtait pas, mettait les gens de mauvais poil mais il s'en fichait puisque lui l'était aussi de toute façon. Autant partager ses émotions. Et puis ceux qui menaçaient d'appeler les flics... Qu'ils essaient pour voir, ça ne lui faisait ni chaud ni froid et s'il pouvait aussi courir sur le système de la police aujourd'hui ce serait l'une des meilleures choses qui puisse arriver. Il ne manquerait alors plus qu'à emmerder le CCG pour que cette journée redevienne parfaite.

Parlant du CCG... Tant qu'il était dans le coin, Aito pouvait bien se permettre d'aller leur payer une petite visite, aux alentours de leur QG pour les narguer et les provoquer. Après tout à ses yeux ils le méritaient. C'est donc avec un sourire ne présageant rien de bon de sa part qu'il bifurqua dans des rues moins fréquentées pour rejoindre sa destination plus vite et davantage profiter de la vitesse en skate, même si au fond il s'en foutait d'aller à plein régime sur une avenue bondée. Mais bon, il avait assez joué les emmerdeurs avec des gens ordinaires et il connaissait cette ville quasiment par coeur maintenant, donc choisir des raccourcis ça ne faisait pas de mal.

Il roulait dans ces rues moins fréquentées depuis un moment déjà lorsqu'un mouvement au bout d'une ruelle attira son attention. Il s'arrêta et revint en arrière pour voir ce qui se passait là. La ruelle débouchait sur une autre rue et au bout de cette rue... Ce qu'il vit ne lui plu pas. Pas du tout même. Voilà que par le plus grand des hasards, il retombait sur ces types qui l'avaient emmerdé cette nuit. Le brun cette fois décida de ne rien laisser passer et de leur montrer qui était le plus fort. Alors il s'engagea dans la ruelle pour les rejoindre, jurant tout bas mille et une vulgarités qu'il connaissait. Et une fois sur le même chemin que ces enflures, Aito ne put que constater ce qu'ils étaient en train de faire actuellement.

Ils étaient en train de voler un type. Un pauvre type qui lui semblait par contre ne pas avoir la moindre envie de se défendre. Sérieusement? Il ne comprenait pas comment quelqu'un pouvait se laisser faire si facilement. Et à vrai dire, ça acheva de le foutre en pétard, de voir quelqu'un se laisser malmener par ces connards. Sans plus chercher à comprendre, il décida donc de foncer dans le tas tant qu'on l'avait pas vu tout en vociférant comme une véritable furie.

"BANDE D’ENFOIRÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉS!"

Sans attendre il en assomma un avec son skate. Le temps que les autres réagissent à ce qui se passait, il était déjà en train d'en passer un autre à tabac. Et quand finalement il obtint un peu de réaction de ceux qui étaient encore debout, il se mit à les provoquer sévère avant d'aller se battre contre eux, sans avoir froid aux yeux. Même s'il se prenait des coups il en avait rien à faire. Et puis, sa taille était un atout contre des bourrins pareils, il leur glissait donc facilement entre les doigts et pouvait les frapper avec plus de dextérité et de vélocité. En bref, une véritable teigne, qui ne risquait pas de lâcher avant que ces types ne se décident à abandonner. Ce qui ne tarda pas à arriver en fait. Se rendant enfin compte qu'ils n'auraient pas leur chance face à Aito, ils finirent par décamper sans demander leur reste, en embarquant au passage leurs camarades KO. Histoire de se montrer teigneux jusqu'au bout, le brun les poursuivit même sur une courte distance avant de s'arrêter.

"C'est ça dégagez abrutis et vaut mieux pas que vous recroisiez ma route!"

Une fois sa colère déversée, Aito retourna voir le type qui avait manqué se faire voler. Pas par pitié ou gentillesse non, juste par curiosité, voir s'il avait réagi entre temps même s'il n'avait pas l'impression. Et aussi parce que ce comportement de tout laisser couler l'agaçait fortement. Il n'était même pas encore à sa hauteur qu'il lui criait déjà:

"HEY! T'aurais au moins pu te défendre face à cette bande de tocards! A moins que tu sois trop peureux?!"
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Lun 28 Sep - 11:15

Persécuter ou être persécuté ? Telle est la question      



Feat. Aito

▬ Derrière la méchanceté se cache une certaine forme de gentillesse.

Saika n’avait pas réagit lorsque ces types l’avaient volé. Pourquoi faire ? Ca évitait des complications inutiles et s’il pouvait éviter de se faire frapper par la même occasion, ce ne serait pas un mal. Avant même que l’idée n’effleure ces types, une voix énervée fit relever la tête de ses agresseurs. Le blond tourna la tête pour voir un… Gamin ? Non, il était petit certes mais il devait avoir pas loin de son âge, quand même un petit peu plus jeune. Il les traitait d’enfoiré et pas de la manière la plus sympathique qui soit. Même si ce type ne devait être ici que par hasard, c’était mieux que rien.

Pendant que cet inconnu régla leur compte bien correctement à ses agresseurs, le jeune homme se redressa en récupérant ses affaires que ces types avaient laissé tomber. C’était vraiment inespéré et finalement dans sa malchance il y avait un peu de chance. La journée n’allait pas être si pourrie que ça et c’était une assez bonne chose d’ailleurs. Son aide improvisée ne tarda pas à mettre les trois autres en déroute, ce qui étonnait un peu Saika, qui se disait qu’il ne fallait vraiment pas juger quelqu’un sur son apparence parce que là, il aurait eu tout faux.

Sai regarda le rouquin poursuivre même les types pour les faire détaler plus rapidement et il s’apprêta à le remercier en se relevant quand il entendu que l’autre… L’engueulait, littéralement. Cela stoppa net le jeune homme à lunettes qui haussa un sourcil en regardant son interlocuteur revenir. Qu’il aurait pu se défendre, ou alors qu’il était trop peureux. Cette réflexion fit réfléchir un peu le jeune homme qui épousseta ses vêtements, alors qu’il redressa la tête vers l’autre.


"Je n’ai pas envie de me faire tabasser pour un pauvre téléphone ou un portefeuille tu vois ? Ce n’est pas une question d’être peureux ou non."

Peureux il ne l’était pas, c’était juste que Sai avait du mal à répliquer, dans le sens qu’il ne réglait pas ses soucis par la violence. Déjà il était parti en courant de base, mais il était tombé. En même temps qu’il parlait il releva ses manches qui avaient pris cher dans la chute et ses avant-bras aussi. Dire que certaines plaies commençaient seulement à cicatriser, voilà que maintenant c’était autre chose. Les plaies, il l’avouait qu’il cherchait puisqu’il se les faisait lui-même mais ça ce n’était pas prévu et ça piquait un peu. Pourtant il ne s’en plaignit pas, parce que ce n’était pas son genre. Sai décida de passer à autre chose.

"Enfin bon, merci de m’avoir aidé même si c’était… Involontaire ? Dans tous les cas je te suis redevable."

Il était vrai que Saika fonctionnait comme ça. Si on l’aidait d’une quelconque manière que ce soit, c’était comme s’il avait une dette envers cette personne, ce qu’il n’aimait pas en temps normal. Devoir quelque chose à quelqu’un, c’était un sentiment qu’il n’aimait pas particulièrement il fallait l’avouer, parce que ça impliquait qu’une personne l’avait aidé, ce qui était assez rare d’ailleurs. Pas beaucoup de gens se seraient mêlés de cette petite mésaventure. Encore là il n’avait aucun mal à rendre un service retour à ce jeune homme, puisqu’il lui était réellement reconnaissant. Il sourit doucement.

"En tout cas t’es bien le seul qui m’a aidé jusque-là."

Ce qu’il disait était vrai, mais bon ce n’était pas pour attirer sa sympathie ni rien, en quelques instants il avait bien compris qu’il n’était pas le genre de mec qu’il fallait chercher de très près si on ne voulait pas avoir son poing dans la figure. Pas qu’il impressionnait Saika mais en réalité il ne voulait tout simplement pas de problème avec lui, ce qui était normal. Le jeune homme évitait les problèmes justement, moins il en avait et mieux il se portait.

Cependant il ne savait pas comment son interlocuteur allait réagir à ses paroles. De ce qu’il voyait, le plus jeune semblait démarrer au quart de tour, il suffisait d’un mot de travers pour qu’il s’en prenne une, c’était du moins le ressenti de Saika. Il sentait ces choses-là, la violence qui était dans les gens. Le blond marqua une pause durant laquelle il réfléchissait, mais finalement il se décida et tant pis si le rouquin repartait de plus belle dans son énervement, ça ne changerait pas grand chose au final.


"Alors, qu’est-ce que je peux faire pour toi ?"

La proposition qu’il faisait était bien sûr celle qui règlerait sa dette envers son sauveur, du moins c’est ce qu’il pensait. Il ne restait plus qu'à savoir comment le petit teigneux allait réagir.
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Mar 29 Sep - 12:19
Persécuter ou être persécuté? Telle est la question.
feat. Saika
Marche Ou crève


Bon dieu qu'il se retenait de le frapper par frustration. Un mec aussi passif et calme ça agaçait Aito, d'autant plus qu'il lui annonça toujours le plus calmement du monde qu'il n'aurait eu aucune intention de se défendre parce qu'il ne voulait pas prendre de coups. Sérieusement, ça c'était un truc qu'il ne comprenait pas. Aux yeux du rouquin, se laisser marcher sur les pieds ainsi n'était absolument pas envisageable. Lui, il préférait se défendre et avoir de la gueule, sinon il ne s'en serait jamais sorti dans la jungle urbaine. Et voilà que ce gars là, sûrement un peu plus âgé que lui, lui disait ne pas avoir envie de prendre des coups pour quelques effets personnels. Aito soupira bruyamment avant d'aller ramasser son skate qu'il avait laissé de côté en se battant contre les voyous et après avoir assommé l'un d'eux avec. Puis il jugea le blond du regard, un regard irrité.

"'Tain faut être vraiment con pour penser ça! C'est pas comme ça que tu vas t'en sortir mec!"

Puis le type le remercia de son aide involontaire. Ca eut pour effet de faire monter d'un cran son énervement, déjà qu'il était bien enflammé suite à la bagarre qui avait eu lieu. Aito n'aimait qu'on le remercie, il n'aimait pas l'idée que ses actions aidaient quelqu'un même indirectement. Il n'aimait pas aider tout court vu qu'il avait toujours vécu seul, tout du moins depuis qu'il s'était barré de l'académie qui formait les inspecteurs du CCG. Du coup l'altruisme lui était complètement inconnu, d'autant plus qu'il se devait de survivre dans un milieu où on pouvait chercher à vous assassiner dans votre sommeil par simple vengeance. Il remarqua entre temps es cicatrices aux bras du type, ce qui lui indiqua que de toute façon c'était certainement un de ces suicidaires qui se mutilaient régulièrement. Puis le blond lui annonça qu'il était bien le seul à l'avoir aidé depuis un moment apparemment. Le rouquin soupira bruyamment, tapant violemment du pied sur le bord de son skate pour redresser la planche et ainsi la prendre à la main.

"'C'est pas étonnant que personne te vienne en aide si tu te contentes de faire le toutou obéissant quand on t'agresses. Et compte sur moi pour que ça arrive pas deux fois que je t'aide."

Aito jura ensuite tout bas, faisant pratiquement les cent pas pour ne pas frapper le blond. Qu'il se contienne autant était assez rare d'ailleurs, en vérité il s'était fait un peu mal dans la rixe avec les trois voyous et préférait éviter d'empirer la chose, afin de ne montrer aucune faiblesse vu qu'il détestait ça au plus haut point. Enfin, le gars conclut en lui demandant ce qu'il pouvait faire pour lui, ce qui acheva en vérité d'énerver le rouquin. Il s'approcha du coup d'un pas rapide, empoignant le blond par la chemise de sa main libre, l'abaissant ainsi à son niveau.

"Y'a bien une chose que tu peux faire effectivement, c'est éviter de me redemander ça ou je te casse la gueule!"

Il ne le lâchait pas du regard, l'air vraiment enragé même s'il n'avait pas lieu de l'être. Il avait juste trop tendance à démarrer au quart de tour comme maintenant mais aussi surtout parce qu'il avait tendance à vouloir imposer sa loi. Et là plus particulièrement, ce type l'énervait. Il l'énervait parce qu'il était vraiment juste trop passif et serviable, son exact contraire.

"J'peux très bien me débrouiller seul, j'ai pas besoin de l'aide d'un type suicidaire qui se laisse volontairement taper dessus parce qu'il pense que c'est inutile de se défendre!"
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Mar 29 Sep - 23:58

Persécuter ou être persécuté ? Telle est la question



Feat. Aito

▬ Derrière la méchanceté se cache une certaine forme de gentillesse.

Saika écouta les espèces de reproches que lui faisait ce minus devant lui. Qu’il était con de penser ça. Penser quoi ? Qu’il ne se défendait pas pour un pauvre téléphone ? Sûrement oui, mais il s’en fichait un peu. Il pensait cette chose depuis toujours. C’était quelque chose qu’on lui avait mit dans la tête depuis qu’il était jeune, ce n’était pas de sa faute, on ne changeait pas une mentalité comme ça. Ce qui étonnait le blond, c’était que le rouquin s’énervait de plus en plus, ça se sentait, ça se voyait même. Pourquoi ? Parce qu’il ne réagissait pas ? Ca ne servait à rien de s’énerver pour ça et Saika fronça légèrement les sourcils en l’observant.

Être un toutou obéissant… Rien que ce petit bout de phrase fit tilt dans la tête du jeune homme. En fait il n’avait plus écouté à partir de ce moment de la phrase. Ce n’était pas la première fois qu’on lui disait ça, c’était déjà arrivé quand il était encore adolescent. C’était une des seules fois où il s’était réellement mit en colère et le type l’avait amèrement regretté. Le rouquin n’allait pas l’aider deux fois ? Ce n’était pas bien grave de toute façon, et ce n’était pas comme s’il lui avait demandé quelque chose. Tant pis, ce qui était fait l’était, et pas besoin de ressasser ce qu’il s’était passé d’ailleurs.

En pensant ces choses, Saika fut tiré de ses pensées par le rouquin qui l’empoigna par la chemise pour qu’il se baisse à sa taille. Si la petite teigne avait parlé, il ne l’avait pas écouté, assez occupé avec ses propres réflexions même s’il avait vaguement entendu le coup de vouloir lui casser la gueule s’il lui redemandait ce qu’il pouvait faire pour lui… Du moins c’est ce qu’il avait capté parce que ça lui plaisait de moins en moins, ce discours. Autant le jeune homme pouvait être très zen et pouvait laisser tout couler, autant ce genre d’attitude, ça l’énervait doucement mais sûrement.

Saika, on pouvait le comparer à un volcan. D’abord la lave dormait en lui en faisant son petit bout de chemin bien tranquillement… Pour ensuite exploser violemment un jour sans prévenir. C’était Saika. Et le jour où ça arrivait, ce n’était pas très beau à voir. Il laissa cependant le plus jeune finir de parler, en prétendant qu’il n’avait pas besoin de l’aide d’un suicidaire qui se laissait taper dessus… Encore une fois, le blond n’apprécia pas. Suicidaire ? Il ne le niait pas, c’était un problème qui le poursuivait malheureusement. Par contre, dire qu’il se laissait tabasser volontairement, il ne pouvait pas laisser passer ça.

Alors le jeune homme attrapa le poignet du rouquin pour le serrer et surtout le faire lâcher, lui prouvant par la même occasion qu’il avait de la force. Saika était largement capable de se défendre, seulement il n’avait pas eu encore ce déclic. Le jeune homme soupira en le regardant, tenant toujours son poignet de manière à ce qu’il pouvait le tordre si besoin.


"Pourquoi tu m’agresses comme ça ? Qu’est-ce que je t’ai fait ?"

Parti comme c’était parti, c’était ce type qui voulait lui casser la figure et pas les trois autres. Saika pensait que la journée n’était pas si merdique, il retirait ce qu’il disait parce que là ça empirait. C’était mort pour son entretien d’embauche et il serait bon qu’à trouver autre chose, comme d’habitude de toute façon. Tant qu’il était là il allait pouvoir comprendre pourquoi le gamin en face de lui agissait comme ça. Si son discours ne lui plaisait pas, il pouvait se contenter de l’ignorer. Là il l’agressait limite. Le blond fini par le lâcher pour reculer légèrement et l’observer.

"Tu crois que ça m’amuse que des types me tombent dessus avant que toi t’en rajoute une couche ?"

Saika n’aimait pas cette situation. Encore il pouvait se mettre à la place de ce type qui ne devait pas aimer voir quelqu’un avec une attitude comme la sienne mais ce n’était pas une raison pour réagir comme ça. Le blond doutait un peu de la suite, de comment tout ça allait terminer. Cela serait déjà un miracle que son interlocuteur se calme pour parler entre personnes sensées mais apparemment ça n’était pas prévu au programme pour le moment. Cependant c’était franchement pénible parce que le jeune homme n’avait pas la tête à ça.

"Et avant de traiter quelqu’un de suicidaire, tu devrais réfléchir, ça t’empêchera peut-être de dire des conneries."

Nul doute que le blond savait que la remarque n’allait pas plaire au petit roux mais là il cherchait aussi. C’était bon là, autant il aurait laissé passer l’incident avec ces types, autant là plus rien n’allait passer à ce rythme. Saika n’avait pas envie de se battre ni se recevoir un coup de skate dans la figure mais dans le pire des cas il pourrait se défendre. Ça ne collait pas avec son attitude trop tranquille, comme si quelque chose dans les propos du rouquin l’avait fait se réveiller. Momentanément.

Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Ven 2 Oct - 11:36
Persécuter ou être persécuté? Telle est la question.
feat. Saika
Marche Ou crève


Aito ne s'était pas attendu à ce que ce mec hyper passif régisse à ce qu'il lui faisait et lui disait. A vrai dire, il s'était même attendu à ce qu'il ne réplique pas vu son comportement tout à l'heure. Mais non. Le jeune homme fut un peu pris de court lorsque le blond lui attrapa le poignet et le lui serra dans le but de le faire lâcher, tout en lui demandant pourquoi il l'agressait. C'était pourtant simple! Il... Il... En vrai non, il n'avait aucune idée du pourquoi du comment il l'agressait ainsi. Il fallait juste qu'il s'époumone et se montre violent sans raison, peut être pour déverser sa haine sur le monde? Comme s'il allait réfléchir à la question de toute façon. Le rouquin finit par desserrer sa prise sur le vêtement du binoclard, non sans le fixer d'un air mauvais en même temps. Hors de question de se faire remettre en place par un lâche, il ne risquait pas de l'écouter. Il n'écoutait plus personne en fait. Les seules décisions qu'il prenait, c'était par lui même, l'avis des autres il s'en tapait comme pas possible.

"Parce que j'en ai envie et que tu m'agaces. Fait pas chier."

L'autre finit par le lâcher et Aito recula un peu, sur ses gardes et limite prêt à mordre. Si ce type continuait sur sa lancée, il allait finir par le regretter. Déjà, c'était rare que lui soit relativement calme et n'ait pas encore frappé dans cette situation, mais le blond continuait de pousser le bouchon, précisant que même s'il ne s'était pas fait agresser physiquement, Aito en rajoutait une couche. Ca le fit déjà bien tiquer, mais qu'il ajoute ensuite qu'il devrait réfléchir avant de traiter quelqu'un de suicidaire et raconter des conneries acheva de démonter le peu de patience qui lui restait. Le rouquin demeura silencieux un petit moment, bien que tout dans son attitude ne présageait rien de bon. Il finit juste par lâcher son skate à nouveau, avant d'approcher sans prévenir et foutre une taloche au blond avant de le fixer d'un air rempli d'animosité.

"C'est bien pour ça que j'aide personne, j'ai peut être pas envie de contrepartie quand ça arrive mais des remarques comme ça tu pourrais très bien te les garder. La prochaine fois tu te démerderas si on te fais chier!"

Il soupira ensuite avant de lui attraper le bras d'une poigne de fer et de lui remonter sa manche sans chercher à comprendre ni avoir son approbation, tout en serrant de toutes ses forces.

"Et tu crois sérieusement que je dis des conneries sans réfléchir comme tu dis si bien?! J'en ai peut être pas l'air mais je suis loin d'être con, je les ai bien vues tes marques sur les bras! Faut vraiment être le dernier des imbéciles pour se faire ça!"

Il le lâcha ensuite, mais sans jamais le lâcher du regard. Aito n'aimait pas ces gens qui espéraient que mourir réglerait leurs soucis. Pour preuve, lui avait vécu l'adolescence la plus pourrie qu'un jeune puisse avoir, séquestré pour le plaisir de goules complètement dérangées en plus d'avoir perdu toute sa famille entre leurs griffes. Le suicide, il l'avait envisagé pendant un moment. Mais jamais il ne l'avait fait, s'étant rendu compte que c'était absolument absurde. Si on était en vie malgré des épreuves difficiles, c'était juste qu'on avait encore de quoi à faire dans ce monde avant de partir pour de bon. Le rouquin préférait donc attendre son heure plutôt que d'être lâche et se mutiler pour se donner la mort. Même s'il ne l'exprimait pas correctement, il voulait juste que le blond à lunettes comprenne ça aussi.

"De toute façon c'est des gens lâches comme toi qui méritent qu'on leur casse la gueule!"
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Ven 2 Oct - 21:06

Persécuter ou être persécuté ? Telle est la question



Feat. Aito

▬ Derrière la méchanceté se cache une certaine forme de gentillesse.

Il agaçait le rouquin. Saika ne l’avait pas du tout remarqué, mais alors vraiment pas. Ce n’était pas le moment de penser ironique à vrai dire, parce qu’il n’était plus d’humeur. A ce qu’il avait dit, son interlocuteur garda le silence un moment. Tiens ? C’était un comportement qui étonnait un peu le jeune homme, qui se posait vraiment des questions, seulement il eut rapidement une réponse, du moins si on pouvait appeler ça une réponse. Avant même que le blond puisse faire quoique ce soit, le rouquin avait lâché son skate pour s’approcher et lui coller une taloche. Il ouvrit la bouche pour parler mais l’autre le coupa aussitôt.

De nouveau il lui faisait la morale par rapport à ce que le blond avait dit plus tôt. Le rouquin n’avait pas envie de se recevoir des remarques comme il lui avait faites quelques instants avant et ça le fit réfléchir, le volcan en lui se calmant progressivement au fur et à mesure qu’il parlait. Puis qu’il devra se démerder la prochaine fois qu’on viendra l’agresser… C’était déjà le cas mais Sai jugea bon de ne rien ajouter de plus. De plus, il n’avait même pas encore eu le temps de répliquer qu’il lui attrapa le bras en lui remontant la manche. Saika grimaça légèrement. Pas de douleur non, mais surtout parce qu’il sentait encore un reproche arriver. Quoique il serrait fort ce type… Même si le blond avait vu pire.

Gardant le silence, il l’écouta sans l’interrompre. Qu’il ne disait pas de connerie, qu’il n’était pas aussi con qu’il voulait le laisser croire, qu’il avait vu les marques sur ses bras quand il avait remonté ses manches pour regarder les dégâts. Qu’il fallait être le dernier des imbéciles pour faire ça… Le plus étrange dans tout ça, c’était que Saika n’était pas indifférent à ces paroles. C’était la première fois que quelqu’un l’engueulait réellement. Ils ne se connaissaient pas, certes, mais quelque part cette rencontre avait du bon. Parce que ce rouquin n’avait pas peur de lui jeter dans la figure ses quatre vérités. Après quoi il le lâcha sans le quitter du regard. Sai le fixait à travers ses lunettes sans rien dire. De toute manière, que pouvait-il ajouter de plus à tout ça ?

La dernière réflexion du petit roux, comme quoi c’était des gens lâches comme lui qui méritaient de se faire tabasser, fit sourire faiblement le blond. Et si c’était vrai ? Les victimes se faisaient frapper en permanence, ça a toujours été comme ça depuis toujours. Sauf qu’il y avait un moment où la victime pouvait en avoir marre et retourner sa veste pour se venger et faire en sorte de ne plus se laisser marcher sur les pieds. Est-ce que c’était le cas de ce jeune roux ? Saika n’en savait rien, il n’allait pas lui demander. Pendant quelques instants le barman ne disait rien, réfléchissant à tout ça. Tout ce qu’il avait dit était juste, totalement juste. L’énervement du blond était injustifié au final mais souvent quand on est énervé, on dit n’importe quoi.


"Je suis désolé. Tu as raison."

Saika reconnaissait très volontiers son erreur. Le blond n’aurait pas dû s’énerver contre lui. Pas qu’il voulait s’attirer la sympathie de ce type ou quoi, parce qu’il ne pensait pas qu’il allait se calmer de si tôt, mais au moins il avait compris. Sai regarda un instant son poignet en silence, avant de tourner les yeux vers le rouquin.

"Peut-être que c’est ça, que les lâches méritent de se faire casser la gueule, comme tu dis…"

Tout en parlant, son esprit tournait à plein régime encore. Le blond voulait faire attention à ce qu’il allait dire. Pas qu’il ne voulait pas vexer ou énerver un peu plus la bombe à retardement devant lui mais lui montrer qu’il ne disait pas ça en vain, parce qu’il avait compris.

"Peut-être même que je le mérite, j’en sais rien tu vois ? Je vais pas te déballer ma vie parce que tu t’en fiches complètement mais le fait de se mutiler… C’est comme la drogue ou l’alcool. Une fois que tu commences, tu ne t’en sors pas ou rarement. A part avec une grande volonté ou des gens autour de toi pour t’aider."

Saika marqua un petit temps d’arrêt avant de pousser un soupir las.

"Je n’ai ni l’un ni l’autre. Traite-moi de lâche, énerve-toi contre moi si tu veux… Ça ne changera rien."

Pendant qu’il disait ça, il s’était sorti une cigarette pour se l’allumer et tendre un instant le paquet au rouquin pour savoir s’il en voulait une. Après quoi il rangea le paquet dans sa poche comme si c’était normal. Saika ignorait si les tensions étaient retombées, même s’il en doutait mais il l’espérait un peu au fond. Le blond leva les yeux vers le ciel un instant en soufflant la fumée, d’un air vaguement absent. Pourquoi il disait tout ça à ce type ? Pour qu’il l’engueule une nouvelle fois ? C’était probablement ça qui manquait au jeune barman, quelqu’un pour l’engueuler justement. Il reposa les yeux sur lui ensuite.

"Je sais aussi que tu t’en fous probablement mais merci. Ce que tu as dit… Tu as entièrement raison, je ne le nie pas."

Saika n’était pas du genre à nier les faits. Il savait beaucoup de choses, il savait que ce n’était pas bien ce qu’il faisait, qu’il se faisait du mal mais c’était plus fort que lui. Comme cette envie de cigarette pendant la journée. Ce n’était pas un grand fumeur et pourtant ça lui faisait plaisir de s’en griller une. On ne pouvait pas parler vraiment de plaisir de se mutiler, ça lui faisait du mal de le faire mais voilà il le faisait quand même parce qu’il était faible. Au fond, le blond savait qu’il n’allait pas oublier les paroles de ce rouquin. Sai pencha légèrement la tête en le regardant.

"Au fait, je m’appelle Saika. Et toi ?"
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Jeu 22 Oct - 21:29
Persécuter ou être persécuté? Telle est la question.
feat. Saika
Marche Ou crève


Bien, l'autre s'excusait et lui donnait raison. C'était déjà un bon point, mais ça n'allait pas être ça qui calmerait Aito, qui était remonté comme une vraie pile électrique. Et il resterait certainement dans cet état encore un long moment avant de se calmer pour de bon, soit bien après que lui et ce type prendraient des routes différentes. C'était toujours comme ça de toute façon, il fallait que le rouquin gueule pendant quelques heures pour redevenir relativement calme, à moins qu'on ne vienne l'emmerder entre deux.

Aito avait beau sembler méchant, il avait juste voulu faire réagir le blond, juste parce que les personnes comme lui qui demeuraient trop passives face à leur condition aux yeux de la société l'énervait. On ne pouvait rien avoir sans se démener pour, il ne le savait que trop bien et il désirait vraiment que ce gars là s'en rende compte. Parce que sinon honnêtement, ça le faisait chier. En bref, le rouquin voulait aider, même si lui préférait dire que c'était du harcèlement gratuit, parce que le mot aide ne faisait plus partie de son vocabulaire depuis bien longtemps.

Parfois, il se demandait si le binoclard se foutait de lui ou était sérieux. Toujours est-il qu'il l'écoutait, même si parfois il semblait prêt à vouloir lui sauter à la gorge. Il demeura impassible lorsque le blond lui proposa une cigarette aussi. Aito était un fumeur, mais actuellement il était trop sur les nerfs pour avoir l'envie de s'en griller une. Il soupira bruyamment aussi lorsque le blond le remercia de nouveau, ce qui l'agaça encore un peu plus. Il détestait vraiment ça, les remerciements… Puis l'autre se présenta. Saika qu'il s'appelait. Bof, Aito allait probablement l'oublier dans quelques jours, mais si ça lui faisait plaisir… Fourrant ses mains dans ses poches, il fixa ledit Saika d'un air à la fois désintéressé et agacé, comme toujours en fait.

"Aito. Crois pas qu'on va devenir copains parce que t'as mon nom et que j'ai le tiens cela dit."

Il s'approcha ensuite de nouveau pour le pousser sans raison apparente. Après quoi il le fixa sans ciller, toujours de son air un peu mauvais.

"J'te jure que si je te retombe dessus et que tu te laisses faire comme un gentil toutou par le genre de connards qui t'ont agressé, ce sera moi qui te referais le portrait sans hésiter, pas eux."
Le rouquin sembla réfléchir un instant ensuite avant de secouer la tête et d'attraper Saika par le col, bien que ce n'était pas dans le but de lui casser la figure, loin de là.

"En fait nan. J'vais plutôt te surveiller régulièrement et à la moindre connerie du genre mutilation ou te laisser faire tu vas douiller jusqu'à ce que tu te réveilles enfin pigé ?"
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Mar 27 Oct - 11:19

Persécuter ou être persécuté ? Telle est la question      



Feat. Aito

▬ Derrière la méchanceté se cache une certaine forme de gentillesse.

Le dénommé Aito ne semblait pas vouloir se calmer. Cela fit soupirer Saika qui observa le rouquin lui dire que ce n’était pas parce qu’il avait son nom qu’ils seraient potes. Oh mais loin de là cette idée, le blond n’avait juste pas envie de l’appeler ‘sale gosse’ et en subir les représailles, sinon il l’aurait déjà fait. Il ne comptait pas devenir son ami, Saika n’était l’ami de personne, ou plutôt l’ami de tout le monde quand il s’agissait de demander un service ou une connerie du genre. Parce qu’après le jeune homme pouvait aller crever dans un coin qu’il ne manquerait certainement à personne.

Perdu dans ses pensées, Saika le regarda d’un air surpris quand le rouquin le poussa sans raison, juste gratuitement. Est-ce qu’Aito changeait des autres ? Quelque part non, même s’il faisait ça sûrement pour le faire réagir, du moins le blond l’interprétait comme ça. Il le regarda quand il lui dit que s’il le recroisait en train de se laisser faire… Eh bien ce serait Aito qui lui referait le portrait. C’était une blague ? Le jeune homme poussa un soupir un peu désespéré. Pourquoi ça n’arrivait qu’à lui ce genre de trucs ? Pour l’instant ça l’ennuyait plus qu’autre chose.

Avant qu’il ne puisse lui répondre, Aito l’agrippa de nouveau par le col. Pour le coup Saika se demanda s’il allait le frapper et attendait presque le coup arriver, mais il ne vint pas, ce qui fit hausser un sourcil au blond. Le rouquin n’était pas motivé ou comment ça se passait ? Parce qu’il avait toujours l’air remonté comme une pendule. A la place il lui dit qu’il allait régulièrement le surveiller… Et que s’il recommençait en gros ses conneries, ce serait lui qui allait lui faire regretter. Est-ce que cette menace ferait vraiment arrêter le jeune homme ? Il n’en savait rien. Une chose l’intriguait. Pourquoi Aito se sentait aussi concerné ? A tous les coups s’il lui demandait, Saika allait encore se faire engueuler. Il prit quand même le risque.


"Pourquoi tu fais ça ?"

Il marqua une pause avant de saisir le poignet d’Aito pour le faire lâcher, en poussant un nouveau soupir.

"Il y a d’autres personnes dans le même cas que moi, alors pourquoi ? Juste parce que tu m’as vu me faire agresser ?"

Le blond ignorait si ça allait avoir un effet plutôt… Comment dire… Bon si concrètement ça allait rajouter de l’huile sur le feu ou pas, même s’il penchait sur la première solution. En même temps c’était compliqué de parler avec Aito puisqu’il semblait ne pas vouloir se calmer et là c’était mal parti pour qu’il arrive à se calmer d’ailleurs, et s’il en rajoutait une couche à chaque fois, le rouquin allait finir par exploser d’énervement. Voilà comment Saika voyait Aito. Comme une bombe à retardement. Il suffisait d’allumer la mèche et c’est bon ils étaient foutus. C’était la vision du blond quand il regardait le rouquin. Il secoua la tête avant de se frotter le crâne et croiser les bras.

"Tu dis qu’on est pas amis, soit, ce n’était pas mon but. Mais au final, tu dis que tu vas me casser la figure si je recommence. C’est difficile d’anticiper avec toi."

La cigarette qu’il avait termina au sol avant de l’écraser d’une manière totalement naturelle, comme s’il n’avait pas de crainte que son interlocuteur ne reparte dans un délire de violence et lui casse réellement la figure cette fois-ci. Saika avait raison, Aito était imprévisible, même s’il pouvait se montrer prévisible. Comment ça ? Simplement parce qu’il agissait par la violence. Le seul problème était qu’il ne savait pas quand il allait agir, et c’était là le côté imprévisible de la chose.

Saika posa les yeux de nouveau sur Aito pour le jauger du regard. Ca se voyait qu’il était encore sur les nerfs, et sûrement pas prêt de se calmer à vrai dire. C’était malheureux mais bon ce n’était pas le blond qui arriverait à quoique ce soit avec lui, du moins réussir à le faire redevenir calme. C’était impossible à vrai dire, puisque ce genre de personne, il fallait qu’elles se calment seules. Donc Aito se calmerait seul comme un grand. Allez savoir quand, comment, où, pourquoi, mais il devrait y arriver. Si c’était Aito la personne qui allait lui faire finalement ouvrir les yeux, il n’était pas rendu.
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Jeu 29 Oct - 22:20
Persécuter ou être persécuté? Telle est la question.
feat. Saika
Marche Ou crève


Voilà que Saika lui demandait la raison pour laquelle il se souciait tant de son sort. Et là était tout le problème d'Aito. Il savait la raison au fond de lui, mais refusait de l'admettre, il se cachait derrière son masque de voyou pour écarter la vérité. Et la vérité était qu'au fond de lui il n'était pas si mauvais qu'il le laissait toujours paraître parce que ça n'avait jamais été son tempérament de base. Au contraire, lorsque tout allait encore bien chez lui, qu'il avait encore sa famille, il était juste le grand frère protecteur, dynamique et franc. Tout ça, il l'avait perdu par la faute de ces goules et du CCG. Désormais il ne faisait que déverser sa haine, être honnêtement le pire des connards alors que ce n'était même pas le vrai lui. Mais ça il le refoulait. Il refusait d'accepter le fait qu'il était différent de ce qu'il devrait être. Et ce n'était pas le blond qui risquait de changer ça.

Un soupir agacé traversa les lèvres du rouquin tandis que son regard perçant se posait de nouveau sur Saika, l'air de le juger et de lui en vouloir comme toujours. Peut être aussi qu'il ne se fichait pas de sa situation parce qu'il était son opposé? Là où Aito était un véritable paquet de nerfs, le binoclard était calme comme le cours d'une rivière de ce qu'il avait pu constater. On disait que les opposés s'attirent, était-ce donc vrai dans ce cas là? Aito n'allait pas se poser ce genre de questions maintenant, il devait se trouver une excuse, qu'il n'avait absolument pas d'ailleurs. Ca risquait d'être totalement bidon la raison qu'il balancerait mais tant pis, il n'assumerait pas comme toujours. Fourrant les mains dans ses poches, il prit Saika de haut malgré qu'il était largement plus petit que lui.

"J'te fais chier juste pour que tu te bouges le train. On vit pas dans un monde où faut se laisser aller au risque de se faire bouffer, littéralement ou pas."

Il haussa les épaules avant de s'éloigner récupérer son skate qu'il faisait ensuite rouler sous son pied machinalement, sans lâcher le blond du regard. Un regard dur et vide de compassion.

"Crois-moi que tu finiras par te faire bouffer par une de ces saloperies de goules à faire le gentil soumis. Et franchement vaut mieux pas te retrouver face à l'une d'elles, surtout si elles crèvent la dalle ou qu'elles sont simplement d'humeur sadique."

Enfin il la trouvait peu à peu la raison du pourquoi il semblait tant s'intéresser au cas de Saika. Ca lui rappelait trop ce qu'il avait vécu en tant que bétail à goules avec son frère et sa sœur, et il préférait certainement éviter qu'un type aussi gentil ne subisse le même sort cruel qu'eux. Ca lui ferait certainement mal d'assister à un truc pareil au fond alors… Alors il le faisait juste comprendre par la violence et la colère vu qu'il n'arrivait jamais à le faire autrement.
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Sam 31 Oct - 18:38

Persécuter ou être persécuté ? Telle est la question      



Feat. Aito

▬ Derrière la méchanceté se cache une certaine forme de gentillesse.

Aito prétendait le faire chier juste pour qu’il comprenne que se laisser faire n’était pas la meilleure des choses. Ca, Saika le savait très bien même, le rouquin n’était pas obligé de lui rappeler ça, puisqu’il tentait de se motiver à chaque fois d’être moins gentil ou ce genre de choses et qu’au final, ça revenait au même parce que justement, il était trop sympa, ce quelque chose qui le perdra certainement un jour mais bon, qu’est-ce qu’il y pouvait ? Le blond n’était pas destiné à être méchant, c’était quelqu’un d’altruiste. Peut-être même trop altruiste si on voulait savoir. Quelque chose qui ne plaisait décidément pas à Aito. Il risquait de se faire bouffer. Ca encore une fois, il le savait.

Saika regarda le rouquin aller chercher son skate en silence. Qu’est-ce qu’il pouvait répondre à ça ? Dans tous les cas ça énerverait Aito. C’était vraiment pénible, tout ça. Quand il revint, il en rajouta une couche quand ce dernier lui dit qu’il allait finir par se faire bouffer, qu’il ne valait mieux pas qu’il tombe sur une goule affamée ou quelque chose dans le même genre. Le blond leva les yeux au ciel en se pinçant l’arête du nez. Cette conversation ne menait à rien. Il était conscient que le jeune en face de lui voulait lui faire ouvrir les yeux, mais bon… Comment il pourrait le faire changer comme ça ? Ca ne se faisait pas en un jour, et Saika n’avait pas la volonté de faire changer les choses.


"Je le sais ça. De toute manière, si je tombe sur une goule, je ne m’en tirerais pas. A moins d’avoir de la chance ou d’être du CCG, on ne s’en tire pas face à une goule."

Le blond était simplement réaliste. Peut-être même de la fatalité, parce qu’il savait la manière dont il allait certainement mourir. Peut-être pas aujourd’hui ni demain, ni dans une semaine, ni dans un mois ou un an, simplement un jour, il n’aurait pas autant de chance, si on pouvait appeler ça de la chance par contre parce que c’était bien une chose dans laquelle Saika ne croyait pas. Si on voulait quelque chose dans la vie, il fallait simplement s’en donner les moyens, parce que les choses n’allaient pas leur tomber sous le nez comme ça par l’opération du Saint-Esprit. Si on voulait quelque chose, c’est en se bougeant le derrière.

Ceux qui voulaient ce genre de choses étaient des gens comme Aito. Ils se battaient pour vivre, pour avoir ce qu’ils désiraient, ils n’attendaient pas comme des lâches dans leur coin que le temps passe, en se soumettant pour ne pas avoir de problèmes. C’était une différence de point de vue, mais il ne fallait pas croire que Saika n’en était pas conscient, bien au contraire, la preuve qu’il le réalisait puisqu’il y pensait en discutant avec Aito. Parce que ce garçon le faisait se remettre en cause, parce qu’il voulait simplement qu’il n’aille pas mourir bêtement, bien que ses excuses n’en valaient pas la peine mais quelle importance après tout ?


"Enfin bon, quoique je dise, tu seras toujours en colère Aito. Ca ne sert à rien que j’essaye de débattre avec toi. Prend-moi pour un minable ou un lâche si tu veux, tu peux me refaire le portrait, rien ne changera."

Le blond était conscient que ce n’était pas comme ça que le rouquin allait se calmer mais voilà, c’était la vérité. Rien ne changerait, autant Aito que lui le savait, même si c’était difficile à admettre, même si le petit roux voulait qu’il se bouge, pour ne pas qu’il vive un Enfer… C’était déjà ça dans tous les cas. Saika croisa les bras en le regardant, prenant ses lunettes pour les nettoyer un peu, toujours très calme, parce que ça ne servait à rien de s’énerver au final, que la violence n’amenait à rien.

"Admettons que je me bouge, ça durera combien de temps ? Une semaine ? Un mois ? Avant que ça ne recommence comme avant ?"

Saika n’était pas vraiment défaitiste, il ne voulait simplement pas que ses efforts soient vains. Quoi de plus normal après tout ? Il ne voulait pas se faire de faux espoirs comme c’était déjà arrivé par le passé. Cela paraissait peut-être égoïste ou stupide, mais il n’avait pas envie de souffrir encore plus en espérant pour rien. Sûrement pour ça qu’il était aussi fataliste, qu’il ne croyait en rien, pas même à sa propre survie. Ses bras témoignaient de ces nombreuses fois où il n’y croyait plus. Tout simplement.
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Jeu 19 Nov - 13:38
Persécuter ou être persécuté? Telle est la question.
feat. Saika
Marche Ou crève


Enervé, Aito l'était. Et de plus en plus qui plus est, bien qu'il savait qu'il n'avait aucune raison de l'être. Saika ne lui avait de base rien fait, à part le provoquer une seule petite fois. Mais lui… Il démarrait tout de suite au quart de tour. Il ne s'en rendait pas compte cela dit mais si ça arrivait actuellement c'était tout bonnement parce que la situation que le blond acceptait l'agaçait. Il ne comprenait pas comment on pouvait accepter ça, d'être victimisé sans broncher. Tout comme ça l'agaçait de savoir qu'il ne résisterait pas face à une goule. Aito savait d'expérience qu'on avait pas besoin de faire partie de ces tocards du CCG pour leur faire face. Après tout, il avait bien vécu les pires années de sa vie parmi elles, en tant que bétail et il avait vu son frère se faire tuer sans pouvoir y faire quelque chose en plus d'être responsable de sa mort. Il en était sorti indemne, même si la mort de sa famille lui pesait sur la conscience chaque jour et qu'il n'en montrait rien, parce que ce n'était pas son genre. Ou plutôt, ce n'était plus son genre. Toute cette expérience lui avait appris à vivre, autrement il se serait probablement tué s'il en avait eu l'occasion. Il soupira avant de marmonner pour lui, sans savoir si Saika l'entendrait.

« En montrant de la volonté c'est possible de survivre face à une goule... »

Après quoi il fixa de nouveau le blond, son moment de mélancolie passé, l'air de nouveau teigneux et rebelle. Il avait raison sur ce point : il serait toujours en colère quoi qu'il arrive, parce que c'était la seule chose qui lui restait à faire pour extérioriser tout ce qu'il avait pu ressentir ces dernières années. Et vu où il en était il ne changerait probablement jamais, même si actuellement il aurait probablement préféré parler correctement avec le blond. Ce qu'il extériorisait il ne pouvait pas vraiment le contrôler puisqu'il avait besoin de ça, même s'il ne l'avouerait pas. Un soupir agacé traversa ses lèvres alors qu'il commençait à s'éloigner lentement, l'air un peu contrarié.

« 'Tain mec, c'est pas une question de se rebiffer une fois, c'est une question de se rebiffer en permanence. C'est clair que si tu pètes un plomb une seule fois on t'emmerdera plus pour un moment, mais ça finira par recommencer. Donc fait un putain d'effort et rebiffe toi à chaque fois pour être peinard ! »

Il s'arrêta au niveau de l'embranchement par lequel il était arrivé plus tôt avant de se retourner une dernière fois vers Saika, le désignant d'un air à la fois déterminé et énervé.

« T'as plutôt intérêt à au moins essayer de plus te laisser faire, sinon je te casse la gueule la prochaine fois que j'te croise ! »

Après quoi il s'en alla, montant sur son skate et disparaissant là par où il était arrivé. Aito comptait vraiment sur Saika pour ça et en fait, il espérait même ne pas avoir à nouveau à le sauver de ce genre de foutus gangs qui se pensaient tout permis dans cette ville où pourtant ils n'avaient aucune suprématie. Ceux qui régnaient sur la ville, et même le rouquin qui pourtant se surestimait en permanence le reconnaissait, c'étaient les goules. Et pour survivre quand la rue était le domaine d'un simple humain, il fallait faire preuve de détermination et de réactivité. A vrai dire c'était pour ça surtout qu'il s'inquiétait autant pour le blond : son manque de détermination lui jouait des tours et finirait par le perdre s'il ne faisait rien, Aito ne le savait que trop bien. Du coup, il allait vraiment s'arranger pour garder un œil sur lui car même s'il ne le disait pas, il ne tenait pas à voir ce type mourir ou sévèrement blessé. Il ne méritait pas ça, même s'il prétendait le contraire. Et puis voir quelqu'un mourir sans pouvoir y faire quelque chose c'était quelque chose qui le répugnait. Le roux avait beau être méchant, il n'était pas non plus cruel à ce point. Enfin, étrangement il sentait qu'il passerait le reste de la journée à probablement s'inquiéter un peu pour le blond. Mais il compenserait certainement en allant faire chier le monde et imposer sa loi dans un des districts.
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Mer 25 Nov - 14:30

Persécuter ou être persécuté ? Telle est la question      



Feat. Aito

▬ Derrière la méchanceté se cache une certaine forme de gentillesse.

Pendant un instant, Saika remarqua que l’expression d’Aito avait changé. C’était bref, mais en tout cas c’était ce qu’il avait vu. Avec un murmure qu’il eu peine à entendre, mais qu’il comprit globalement. Que c’était possible de faire face à une goule avec de la volonté, mais le rouquin ne s’attarda pas sur ce détail, vu qu’il repris son expression habituelle, assez hargneuse, comme un jeune chien enragé et le blond secoua la tête en silence. Il valait mieux ne pas relever ce qu’il venait de voir tout simplement, c’était bien plus rapide comme ça.

Après quoi il lui dit que ce n’était pas une question de se rebeller une seule fois mais tout le temps. Quand on n’avait pas le tempérament associé, ça allait être compliqué de se rebiffer tout le temps comme Aito le prétendait. Un soupir s’échappa de ses lèvres alors qu’il regarda le rouquin s’éloigner. Que répondre à ça de toute façon ? Rien, parce que dans le fond c’était le jeune homme qui était dans le vrai, et non pas lui qui se laissait faire à longueur de journée mais voilà, c’était plus fort que lui et il n’y pouvait rien. Enfin si, il pouvait se donner les moyens de le faire, mais il ne le faisait pas et c’était tout simplement ça le problème. S’il pouvait les régler en un claquement de doigt, ça ne serait pas plus mal en fait mais ça n’allait jamais se passer comme ça.

Pourtant il n’était pas mécontent d’avoir croisé la route d’Aito, même si celui-ci avait passé tout son temps à rager, parce qu’il n’y avait pas d’autres termes, mais quelque part, Saika aussi aurait réagit pareil s’il voyait quelqu’un réagir aussi passivement à quelque chose. Du moins c’était ce qu’il pensait, et il n’était pas vraiment entouré pour pouvoir agir de la sorte. Quoique Aito ne le connaissait pas et il était venu de lui-même… Pour lui remonter les bretelles certes, mais aussi dans son intérêt, ce qui était une forme de gentillesse. Le blond était persuadé que le jeune rouquin était sympathique sous ses airs de sauvage tout le temps sur les nerfs, mais quelque chose l’empêchait d’agir… Disons normalement ?

Dans tous les cas, Saika lui en était reconnaissant, parce qu’il lui avait fait ouvrir les yeux sur certaines choses, alors que ce n’était pas son problème. Est-ce qu’il s’inquiétait vraiment pour lui ou c’était juste pour faire genre ? Aito ne devait pas être du genre à balancer des paroles en l’air comme ça, et il sentait qu’il pouvait lui faire confiance du moins pour ça.

Un léger sourire traversa le visage de Saika quand il l’entendit qu’Aito le menaçait de lui casser la figure s’il n’essayait pas au moins de se défendre. Le message était clair, et il se fit cette promesse au fond de lui, d’essayer d’arrêter d’être aussi passif, d’essayer de se montrer ferme et surtout, ne pas montrer qu’il avait peur. C’était ça le plus important. Comme quoi les paroles d’Aito lui étaient restées en tête, et qu’il n’allait pas tout oublier dans l’heure qui suit ou les jours suivant, il allait essayer de changer sa condition, même si ce n’était pas gagné. Au fond qui ne tente rien n’a rien, comme disait le dicton.

Après qu’Aito soit parti, Saika fit aussi demi-tour pour partir. Il devait toujours aller à son entretien malgré tout mais avec une mentalité un peu différente. Il allait essayer de ne plus se laisser faire, non pas pour Aito et éviter le fait qu’il lui casse la figure mais vraiment pour lui et améliorer sa vie, ne plus vivre dans une peur constante, arrêter de racheter certaines affaires volées. Ça allait être son nouvel objectif. Le blond n’avait pas besoin de parler, son regard en disait long, un léger sourire collé au visage. Cette rencontre avec ce garçon explosif, ce n’était pas une mauvaise chose. Les contraires s’attirent comme qui dirait, parce qu’ils étaient diamétralement opposés niveau caractère, et pourtant. Pourtant, tout n’était pas perdu, ils pourraient s’entendre, même si ledit garçon ne l’avouerait jamais.
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en hautPage 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Une douleur en amène une autre [PV Aito]
» Ghoul or human ? That is the question [PV Mortem]
» Une question tristounette ~
» On a beau ne pas être sourd, il y a toujours des malentendus [PV : Nise]
» Pasta or pudding ? That is the question | Crow

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Tokyo Ghoul: City of Ghouls :: Fosse des Rps-
Sauter vers: